J'ai le plaisir de vous présenter un nouvel auteur : Le(la) docteur(esse) Dominique GALLIEN qui m'a fait l'amitié de me faire parvenir ses écrits.

Un univers d'étudiantes, d'infirmières et de doctoresses perverses, parfois sadiques.

J'aime beaucoup ses récits et j'espère que vous vous régalerez autant que moi en les lisant.

PP

Présentation :

            Pourquoi suis-je devenue gynécologue ? En fait plusieurs raisons m'ont poussée dans cette voie.
Ma mère l'est également, alors que mon père est neuro-chirurgien : autant dire que toute mon enfance et mon adolescence ont baigné dans le monde médical et que mes parents m'ont poussée, sans me forcer, vers la médecine. Comme j'étais douée pour les études, ça n'a finalement posé aucun problème : bac à 15 ans avec mention, j'étais alors la plus jeune de la fac et il a bien fallu que j'y creuse mon trou. Naturellement mes parents m'ont beaucoup aidée. Assez riches au départ, ils avaient largement gagné leur vie et comme ils n'avaient pas de goûts trop dispendieux, ils se sont retirés dès que j'ai eu fini mes études. Militants pour une ONG, ils passent leur temps à parcourir le monde pour aider les plus malheureux. Ma mère m'a laissé sa clientèle que je connaissais déjà en grande partie, travaillant avec elle dès que possible, toute leur installation, cabinets, mini clinique, le tout dans une énorme baraque de deux étages plus sous-sol. J'expliquerai à l'occasion comment je m'en sors pour faire face à tout cela.

            Autre raison, je suis féministe et ai toujours voulu aider mes semblables : là aussi, j'y reviendrai.
J'ai joué au docteur comme toutes les gamines, et sans doute bien plus longtemps. Le fait que ma mère ait été absente a peut-être un peu joué, de même que je sois lesbienne. Adolescente, pour faire comme les autres et étant assez mignonne, j'ai fait l'amour avec deux ou trois garçons, sans aucun déplaisir, mais avec plutôt moins de plaisir que celui que je me dispensais avec mes doigts ou que me procuraient mes copines.

            Par ailleurs, je suis d'une nature volontaire, dynamique et un brin dominatrice et ce n'est pas moi qui nierais le pouvoir de domination qu'apporte la blouse blanche à qui la porte ! Toutes les femmes ressentent toujours une gêne plus ou moins grande à devoir se déculotter et écarter largement les cuisses devant une personne qu'elle ne connaissent que depuis quelques minutes. Le sexe du praticien, à mon avis, n'y change rien, contrairement à une idée reçue. Certaines hétéro-sexuelles peuvent craindre d'être excitées pendant l'examen et passer pour des lesbiennes, ou bien de sembler des femmes faciles. D'ailleurs, on se reconnaît très vite...

            Et sans doute d'autres raisons : en un mot, j'aime mon boulot et ai l'impression de me rendre utile. Attention, je suis très professionnelle et ne mouille pas spécialement ma culotte en ayant une chatte à quelques centimètres de mon visage, c'est même parfois un peu fastidieux, et parfois peu ragoûtant. De même, être réveillée en pleine nuit pour pratiquer un accouchement n'est pas très amusant. En fait, le désir, l'excitation sexuelle sont logés dans le cerveau, pas entre les jambes. Cependant, même si c'est marginal, les situations érotiques ne manquent pas !
            Une chose m'exaspère et me rempli d'une rage froide : le prix que certains parents ou futurs maris accordent à l'intégrité d'un pucelage, pas vis-à-vis de la pauvre fille bien sûr, mais face à ces cons ! Je n'ai qu'une seule envie : les virer avec pertes et fracas. Pourtant, j'accepte toujours de signer un certificat de virginité : c'est marrant, mais je les trouve toutes parfaitement vierges et intactes. Étrange non ? En fait, si je refusais, ces imbéciles iraient voir un confrère qui n'aurait pas forcément mes scrupules.

            Dans ces cas-là, je maîtrise le mépris que ces parents indignent m'inspirent, et même, éventuellement, j'abonde même dans leur sens, mais j'exige que la fille soit seule avec moi pour l'examen. Je parle un peu avec elle, la met à l'aise et l'examine effectivement pour éviter de passer à côté d'un vrai problème de santé. Je lui donne aussi quelques conseils, lui propose un contraceptif et également de venir aux réunions d'information que l'une ou l'autre de mes assistantes tiennent. Dans ces cas-là, ma note est salée, la feuille de papier est bien amortie !

            Parfois, une jeune femme vient me voir pour me demander aide et conseil : elle va se marrier et elle n'est plus vierge, ce qui pose un gros problème. Je l'examine bien sur, lui explique quelques trucs pour faire illusion, et éventuellement lui propose une restauration de son hymen endommagé, voire une greffe (mais oui, ça existe !). Souvent, quelques points de suture entre les lambeaux de la membrane déchirée suffisent : un peu de sang au soit-disant premier rapport, et tout le monde est content.

            J'ai pas mal de patientes de ce genre, comme ma mère, d'ailleurs, car le bouche à oreille fonctionne très bien. De-même pour la pilule du lendemain, etc. En prévention, je conseille la sodomie, qui, si elle est pratiquée en douceur, ne laisse aucune trace...

            Je l'ai dit, j'habite une immense maison, située sur un vaste terrain, qui appartient à ma famille depuis plusieurs générations. Mes parents avaient trouvé une formule originale : loger et nourrir une vingtaine d'étudiantes, pour un prix plus que modique, à condition qu'elles participent activement à la marche de la propriété. J'ai conservé la tradition. Inutile de préciser que les places sont très recherchées : je dois parfois refuser des filles, dés qu’on atteint la trentaine. Toutes sont élèves infirmières, édudiantes en médecine ou en kinésithérapie, et toutes se rendent utiles pour la marche de la partie médicale, ainsi que pour la partie privée : potager, cuisine, ménage, lessive, etc.

            C'est l'ancienne gouvernante de mes parents, âgée de 45 ans qui supervise l'ensemble et distribue les tâches à accomplir, après concertation bien sûr. En fait nous formons une sorte de communauté entièrement féminine, car les hommes ne sont pas admis dans la maison, libre aux filles d'aller les retrouver ailleurs. Car bien sûr, si certaines sont homo ou bi, beaucoup sont hétéro. Celles qui n'arrivent pas à s'intégrer dans la vie de groupe s'en vont rapidement, et sont facilement remplacées.

            Dans l'ensemble, ça se passe plutôt bien et les troubles fêtes sont éjectées. Une activité intense, donc, dont je pourrais parler à l'occasion...

            Je pense écrire des histoires qui s'inspirent très librement de mes expériences personnelles, des confidences de patientes ou de confrères, mais, même si la réalité dépasse parfois la fiction, on dira que tous ces textes sont de l'invention pure et simple, ce qui est d'ailleurs vrai pour la plupart.

Dr Domi.

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