Elle en connaissait bien évidemment
le moindre détail désormais, mais il n'y avait rien
de
commun, pour moi et pour elle aussi, sans doute, entre ma posture
librement impudique dans
l'amour et celle à laquelle j'étais à présent
contrainte dans l'attente de la fessée.
Sans crier gare, elle écrasa mes grosses joues fessières
d'un magistral soufflet, sonore et
brûlant à souhait, qui me fit glapir de surprise
autant que de douleur. Tout de suite, sans aucune
progression dans la rigueur, la fessée se mit à
crépiter sur ma chair à un rythme infernal. Quoique
soumise de plein gré à la bruyante avalanche de
claques incendiaires, je me démenai et me tordis
sous l'intolérable, mais ô combien excitant, embrasement
de mon derrière.
Les amples rondeurs de ma croupe nue tressautaient sous l'averse
de la main moulée de
chevreau, cuisant tout entières de larges plaques flamboyantes.
Je criais, battais l'air de mes jambes, suppliais Mencia de cesser
un instant, rien qu'un tout
petit instant, non sans chercher malgré moi, en jetant
mes mains à la rencontre des siennes, à me
protéger de ses gifles impitoyables. Mais elle me maintenait
solidement, bloquait mes bras et
poursuivait la punition sur une cadence constante et pour moi
insoutenable.
Soudain, un long frisson me parcourut l'échine, tout mon
corps fut traversé de
frémissements et, interrompant mes cris et mes ruades,
reniflante, je confessai d'une voix rauque
que la fessée venait de me faire jouir. Ce n'était
certes encore qu'un infime spasme voluptueux,
mais il promettait tellement !
Encouragée par un aussi bon résultat, ma fesseuse
se mit en devoir de me claquer avec une
énergie recrudescente, et ce jusqu'à ce qu'elle
me sentît secouée par une nouvelle ivresse charnelle.
Alors, saisissant le manche du martinet, glissant son autre main
sous mon ventre et plongeant
deux doigts dans mon vagin liquéfié, elle me masturba
tout en me cinglant la croupe à coups de
lanières de crins tressés...
Et ce fût l'apothéose.
Cette fois, je ne criai pas de douleur, mais bel et bien de folle
jouissance, de cette sorte de
jouissance, à la fois semblable et si différente
de celle résultant d'une étreinte virile ou saphique,
qui me faisait exulter et me rendait, coup après coup,
plus insatiablement gourmande de l'âpreté.
Quand mes sanglots de volupté se furent
calmés, que je me fus relevée, un peu courbatue,
et sans pouvoir m'empêcher de frotter mes fesses brûlantes,
Mencia me désigna la rive du lac en
brandissant de nouveau le jonc intact à bout de bras.
- Pour le deuxième acte, tu vas tout d'abord commencer
par courir devant moi en restant
troussée ! exigea-t-elle.
Comme je faisais mine, en acquiesçant à son ordre,
de me défaire complètement de ma
culotte ayant glissé autour de mes chevilles, elle m'arrêta
dans mon geste.
- Pas question de te débarrasser de ta culotte ! décréta-t-elle.
Tu vas au contraire la
remonter jusqu'à mi-cuisse et tu la maintiendras ainsi,
tout en retenant de tes coudes ta jupe
relevée à ta taille !
Profitant de ce que je me penchais pour tirer au long de mes jambes
ma culotte trempée
d'urine, elle sabra mes fesses idéalement étalées
d'un coup de jonc asséné à la volée.
- J'ai oublié de te demander pour la seconde fois si tu
étais toujours décidée à me vouloir
pour gouvernante ?