Enfin, la souffrance devenant par trop insupportable,
je rejetai la tête en arrière et libérai de
longs cris rauques. Néanmoins, je ne fis rein pour me soustraire
à l'atroce, mais aussi délicieuse
punition de mes seins violemment enflammés, qui ballottaient
sans arrêt de droite et de gauche ou
bien encore, quand Mencia les cinglait vicieusement de bas en
haut bondissaient vers mon visage
ruisselant de pleurs.
J'étais proche de supplier ma sévère complice
de mettre un terme à la correction,
lorsqu'elle cessa d'elle-même de me fustiger les seins,
me laissant l'éprouvante sensation de les
avoir recouverts par deux coupes de métal chauffé
au rouge.
- Me veux-tu toujours pour gouvernante ? me demanda-t-elle en
haletant elle aussi. Si oui,
dis le !
- Oui, Mencia, pleurai-je, je te veux toujours pour être
MA gouvernante.
- Viens un peu par-là, dit-elle en m'entraînant vers
une souche d'arbre.
Pantelante, les joues encore baignées de larmes, je lui
permis de me coucher sur ses cuisses,
comme une toute petite fille en discipline. Sans précipitation,
prenant son temps et se régalant
sans nul doute d'avoir à disposition la partie la plus
charnue de mon anatomie, dont je n'ignorais
plus qu'elle l'attirait mieux qu'un aimant, elle repoussa vers
mes cuisses le fin tissu mouillé de
mon urine, découvrant peu à peu mon fessier rebondissant,
dont les reflets argentés de la une ne
pouvaient qu'accentuer les reliefs séparés par un
ombreux et profond sillon.
- Oh ! m'extasiai-je, comme tu sais bien me déculotter
! Tu ne peux imaginer à quel point
tu m'excites à me dépouiller de la sorte de ma lingerie
intime, à toucher ainsi ma croupe que tu vas
sévèrement corriger !...
- Salope ! Tu empestes la pisse !
- Tu me fais avoir honte et c'est délicieux.
- Tu éprouverais bien plus de honte encore si je faisais
cela en plein jour, devant tes
gauchos, par exemple, rétorqua sèchement mon aimante
et, en cet instant, maîtresse.
Je ne lui dis pas que j'en mourrais d'envie, que c'était
même là l'un de mes plus obsédants
fantasmes, mais que jamais sans doute je ne trouverais en moi
l'audace et le courage de lui suggérer
de passer à l'acte.
Elle fit coulisser le sous-vêtement soigneux au long de
mes cuisses, mais trouvant
certainement le tableau beaucoup plus érotique et un déculottage
inachevé plus humiliant pour
moi, le laissa sous mes genoux.
Avant de me frapper, elle se plut à prolonger mes affres
d'impatience en passant et
repassant sa main gantée sur les sommets de mes fesses,
que j'arrondissais en une invite que je
savais lubrique, une muette supplique à me châtier
sans me faire languir davantage.
Puis je n'y tins plus.
- Fesse-moi, implorai-je de nouveau, fesse-moi, je t'en supplie...
Je m'exaltais dans la fiévreuse attente de la première
claque qui m'échaufferait la croupe.
Exaspérée de désir, tout mon corps ondulait
en travers des cuisses de Mencia, dans l'une
desquelles je plantais mes ongles aigus et vernis de carmin. Je
crispais et décrispais mes fesses, les
haussais au maximum de ce que me permettait la cambrure de mes
reins et, du coup, offrais à mon
inflexible correctrice, la vision impudique de mes oeuvres le
plus intimes.