Quand tu en auras terminé avec eux, je t'offrirai mes fesses et...
Elle ne me laissa pas poursuivre. M'agrippant la nuque, elle m'embrassa farouchement à
pleine bouche tout en pressant sa poitrine contre la mienne. Envoûtée, oubliant un nouvelle fois
nos rangs sociaux respectifs, pour m'enchanter de notre perverse complicité, je me soumis à sa
langue qui s'enfonça entre mes lèvres avec impétuosité. Descendant de mon cou, ses mains
s'accrochèrent à ma croupe que je crispai de plaisir. Puis, lentement, crochetant la mince étoffe de
ma jupe, elle la releva peu à peu pour découvrir mes longues cuisses haut gainées de nylon gris,
mes jarretelles de satin blanc, ma culotte enfin, tendue à craquer sur mes rondeurs fessières.
D'abord, sa langue nouée à la mienne, elle malaxa les deux masses élastiques de mon
derrière à travers la soie, les pétrissant, les relâchant, les épousant à pleines mains...
En proie à un émoi grandissant, je décollai légèrement ma bouche de la sienne.
- Déculotte-moi ! soufflai-je. Fesse-moi !... Punis-moi !... Oh ! ma chérie, corrige bien ma
croupe toute nue !... Fais) moi souffrir, Mencia, fais-moi bien souffrir !...
- Comme elle ignorait ma requête et continuait à s'exciter de me palper la croupe, que mon
désir se faisait de seconde en seconde plus tenaillant, je me dérobai à l'étreinte de ses bras, me
reculai et, troussée, me souvenant de ce que j'avais fait en présence de Vicente, perdant aussitôt
toute retenue, j'écartai les cuisses et fléchis les genoux pour m'accroupir à demi.
- S'il te faut un prétexte pour me châtier, lançai-je, je vais et le fournir ! Tiens, regarde !...
Je pisse dans ma petite culotte !
Passant à l'acte, je vis Mencia fixer la tache liquide qui se forma au bas de mon sous-
vêtement, lequel adhérait à mon sexe et le moulait comme une seconde peau.
Traversant aisément la soie, mon urine se répandit, ruissela, dégoulina sur mes cuisses et
inonda mes bas.
Survoltée par le spectacle de mon obscénité, Mencia conserva un instant les yeux braqués
sur le bruissant liquide filtrant de ma culotte souillée, puis se baissa soudain et arracha un jonc de
belle dimension pour l'effeuiller avec une rageuse nervosité.
- Tends-les, tes gros nichons, espèce de salope ! me cria-t-elle.
Tout en achevant ma miction, je bombai le torse, fermai les paupières, et attendis avec
exultation l'instant où la badine flexible allait s'abattre sur le double rebondissement de ma
poitrine.
Le premier coup atteignit mes seins de plein travers, les balafrant d'une longue et cruelle
estafilade livide, qui rougit presque aussitôt. Sans être d'une grande violence, le choc ne m'en fit
pas moins tressauter et grimacer de douleur. Vint un second coup, puis un troisième, d'autres
encore, et mes opulents appas mammaires ne cessèrent plus de trépider sur mon buste en se
rayant de stries pourpres et brûlantes. Bien que je souffrisse déjà beaucoup plus que lors de mes
précédentes expériences masochistes, tant avec elle qu'avec Vicente, je demeurais stoïque.
Contenant mes cris, mais aussi mes sanglots, je persévérais à offrir mes seins meurtris à la tige
cinglante. Puis les larmes débordèrent de mes yeux, roulèrent continûment sur mes joues et, malgré
mes lèvres serrées, mes mâchoires farouchement crispées, je ne fus plus capable de m'interdire
d'émettre de sourdes plaintes.
Ma force de caractère s'amenuisait inexorablement, au fur et à mesure que la douleur
croissante irradiait toute ma poitrine.

 RETOUR A L'INDEX