Carolyn arqua les sourcils, scandalisée.
Réviser de l'anglais ! Quelle idée stupide alors
qu'il y avait tant de choses à faire tant de choses beaucoup
plus agréables
Comme, par exemple, inventer un prétexte pour que Darling
se mette toute nue devant elle et
ensuite la regarder s'empourprer de honte en l'obligeant, sous
un prétexte quelconque, à prendre
des attitudes de plus en plus impudiques
- Tu veux qu'on fasse des essayages, alors ? dit Darling d'une
voix mourante, en glissant
un regard sournois vers la porte pour vérifier si elle
était bien fermée à clef.
Carolyn eut un rire sec, un peu méprisant. " Des essayages
" cette petite pute était pressée
de s'exhiber La fille du juge se redressa d'un coup, passa une
main désinvolte dans ses
cheveux.
- J'ai une autre idée, dit-elle
Darling la dévisagea, un peu inquiète. Elle se méfiait
des " idées " de Carolyn.
Carolyn bâilla derrière sa main et sorti du lit ses
longues cuisses pâles. Quand elle les
écarta, Darling entrevit sous la nuisette bleue la touffe
de poils blonds du pubis. Et quand Carolyn
se pencha, pour chercher de pied une de ses mules à pompon,
la nuisette acheva de se retrousser
et la fente rose du con s'écarquilla Cela ne dura qu'un
instant très bref, mais Darling eut le
temps de voir que les chairs étaient humides, luisantes
de bave Elle ne s'était pas trompée
Avant qu'elle arrive, Carolyn avait dû se masturber en lisant
son livre
- Nous ferons des essayages une autre fois, ma chérie,
poursuivit Carolyn. Un jour ou il
pleuvra Aujourd'hui, il fait trop beau ! Regarde ce soleil ça
ne te tente pas ? Que
dirais-tu d'un bain de soleil au bord de la piscine rien que toi
et moi
Darling crut que son coeur s'arrêtait. Elle jeta un regard
affolé vers le bassin d'eau bleue,
qu'on apercevait à travers les rideaux de la fenêtre.
Voilà donc ce que Carolyn avait en tête... La
donner en spectacle à son frère ! En effet, quand
la fille du juge lui faisait les honneurs de la
piscine, ça n'était jamais innocent. Elle ne la
faisait se bronzer là que pour avoir un prétexte
pour
la mettre toute nue... sous les fenêtres de la bibliothèque.
Ces fenêtres surplombaient directement la piscine ! Et comme
par un fait exprès, chaque
fois que Carolyn lui faisait prendre un bain de soleil là,...
les persiennes étaient fermées. Darling
en était certaine, il y avait quelqu'un, là derrière
qui la regardait. À qui Carolyn la montrait. Et ce
ne pouvait être que Rupert... ce sale gamin au regard sournois
qui ricanait chaque fois qu'il la
rencontrait.
La chose était d'autant plus flagrante que dès que
Darling était nue, Carolyn l'obligeait à
prendre les poses les plus impudiques...
- Je te le dirai, si quelqu'un arrive disait-elle à Darling,
en l'obligeant à écarter les cuisses
face à la fenêtre...
Ainsi, voici comment " Mademoiselle " comptait s'amuser
cet après midi ! Elle allait la
montrer nue à son frère ! À l'avance, Darling
en était malade de honte... et d'excitation. Dans sa
tête, la " voix " la raillait impitoyablement.
" Avoue que ça t'excite, petite hypocrite, de montrer
ton cul à ce sale garnement... et pas seulement ton cul...
la garce de Carolyn t'obligera à tout lui
montrer... Et ce sale gosse, Carolyn te l'a dit, dispose d'une
paire de jumelle... Celles qui sont
dans la bibliothèque et que le Juge emploie pour observer
les oiseaux... Pense un peu à ce qu'il
va voir, avec ces jumelles, quand Carolyn va te faire écarter
les cuisses... Si encore, elle se
contente de ça... Si elle ne s'amuse pas à te "passer
de la crème"... "
Rien qu'à cette idée, Darling se sentit défaillir.
Carolyn en était bien capable !
- Un bain de soleil ? protesta-t-elle mollement, Mais je croyais
que tu étais malade...
- Malade ? C'est bien possible... mais toi tu ne l'es pas, ma
chérie... C'est toi qui va
prendre un bain de soleil... moi, je me contenterai de te regarder...
Avoue que je suis une amie du
tonnerre, pour toi ? Tu en connais beaucoup qui se sacrifieraient
ainsi...