Elle monta donc toute
seule au premier étage, jusqu'à la chambre de Carolyn,
et trouva son
amie au lit, occupée à lire. Dès son entrée
dans la chambre, elle sentit que "Mademoiselle" était
dans un de ses mauvais jours.
- Tiens, c'est toi ? fit Carolyn, d'un ton maussade. C'est gentil
tout plein de venir voir
Une pauvre malade
Son ton était si hostile que Darling balbutia :
- Mais Je croyais Martha C'est elle qui m'a dit que tu voulais
me voir
Carolyn renifla avec mépris.
- Martha est une pauvre idiote Elle ne sait pas ce qu'elle raconte
! J'ai dû lui dire ce
matin que j'avais envie de compagnie Mais c'était des mots
en l'air
- Je peux m'en aller, si je te dérange, répondit
aigrement Darling, à qui la moutarde montait
au nez.
Carolyn souleva un sourcil.
- Mais ma parole, Darling se rebiffe ! On aura tout vu !
Un sourire amusé sur les lèvres elle tendit la main
pour caresser la joue de sa visiteuse. Le
coeur de celle-ci trembla. Elle venait de reconnaître sur
les doigts de son amie cet acide parfum
d'urine qui lui révélait qu'elle avait dû
passer la matinée à se masturber en lisant des
cochonneries Ainsi, c'était bien pour cela que Carolyn
l'avait fait venir. Un mélange de honte et
d'excitation s'empara de Darling. Immobile, le souffle court,
elle laissa la main de Carolyn lui
caresser la joue.
- Tu ressemble de plus en plus à Marylin Monroe, quand
elle était jeune, dit Carolyn. Tu
as le même visage de poupée le même sourire
un peu idiot et le même gros cul fait voir,
retourne toi
Une chaleur familière envahit Darling Cette fois, ça
n'allait pas traîner Carolyn était
trop excitée elle même pour perdre le temps en préliminaires
très longs jouer au chat et à la
souris, comme elle aimait le faire quand elle avait la tête
froide
Darling se retourna donc et creusa les reins pour faire saillir
sa croupe. Elle sentit la main
de Carolyn se poser sur son cul et pincer le gras de la fesse
à travers l'étoffe. Elle ferma les yeux.
Rien ne la troublait autant qu'être palpée ainsi,
" Elle aussi, elle sait, murmura la voix dans sa
tête elle te tâte comme de la viande elle sait
qu'on peut tout se permettre avec toi que tu
n'es qu'une pute "
- Quel gros cul tu as Darling Je parie que tu as encore grossi
Mais je suppose que ça
plaît aux garçons, ils ont de quoi toucher
En disant ces mots, Carolyn lui empauma les fesses et les lui
écarta. Darling eut un frisson
abject. Son amie la lâcha et se mit à rire tout bas.
- Tu es vraiment une drôle de fille
Coquettement, Carolyn se renversa sur son oreiller et bâilla.
Elle se cambra longuement,
gracieuse comme une chatte, en observant Darling qui attendait,
indécise. Une lueur
cruelle étincela dans les yeux clairs de Carolyn en voyant
la rougeur qui montait aux joues
de sa visiteuse. " Elle ne sait pas sur quel pied danser,
se dit-elle. Elle se demande ce que
je vais lui faire " Intérieurement, Carolyn gloussa.
" Comme cette Darling est docile,
pensa-t-elle. Comme c'est amusant de jouer avec elle de l'avoir
à sa disposition ! "
- Tu veux qu'on révise un peu d'Anglais ? proposa timidement
Darling en montrant les
- livres qu'elle avait posés sur la table de nuit.