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Hâte
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Hâte

 

 

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A PEINE étions-nous réunies, ce jour-là, je m’avançai vers la jolie et tendre Mélantho, et lui plaçai brusquement la main où vous pensez… Or, j’avais vu juste en pensant qu’elle était très en chaleur, car elle m’attira immédiatement la tête et me baisa gloutonnement sur les lèvres en murmurant :
            « Oh ! oui, toi, Bilitis !… Viens ! viens !… »
            Elle m’enlaça, me basculant sur le lit. Et, comme je faisais alors signe de préparer ma langue pour…
            « Non, dit-elle, avec ton doigt seulement : je suis trop pressée !… »
            Je commençai donc, la tenant renversée, jambes ouvertes, à la masturber savamment ! Elle gémissait… Les autres s’étaient mises à nous regarder…
            Ah ! je sentais le petit bouton de Mélantho s’ériger sous mes doigts ; je caressais le haut du frais sillon, dans les poils. Enfin, très vite, avec diverses sortes de râles plaintifs ¾ et non sans que ses mains caressassent aussi mes fesses, tandis que sa voix murmurait : « Oh ! ta croupe !… toi, chérie !… Oh ! ton cul !… Bilitis ! ton cul !… Ah !… » Elle se mit soudain à jouir, humectant ma main de sa divine rosée !…
            Et puis elle se releva toute rougissante. Nous n’avions même pas ôté nos culottes !… Ce que les autres riaient !

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