Spasmes |
Spasmes
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NOUS nous reposions, dans la chambre bien close. J’étais sur le lit, avec Mnasidika, bavardant à bâtons rompus. J’avais repassé ma petite tunique, mais, elle, elle était restée toute nue ¾ il faisait une chaleur exquise ¾ et, tout en parlant, elle me serrait contre son beau corps. Avec ses mains, elle me caressait tantôt les seins, tantôt la croupe, passant ainsi la main sous ma tunique pour aller fouiller nonchalamment dans les poils de mon chat… Les camarades, à moitié nues, causaient sur le divan.
Cependant Glôttis, qui n’avait pas encore joui, avait disparu. Elle revint, nue, en traînant par les mains Midas en tunique de soie. Il était vraiment charmant. Il embrassa sa sœur tendrement, sur les lèvres, et celle-ci, me désignant à lui :
« Tu arrives trop tard mon chéri !
- Quoi, dit-il, dès le matin ainsi ? Tu ne vas pas me faire croire que vous avez, déjà…
- Mais oui, grand sot ; nous avons déjà commencé à… faire un tas de cochonneries, comme tu dis.
- C’est bon ; je vais me mettre en tenue. »
Il s’en alla, en riant.
Cependant, Mnasidika n’avait pas cessé de me caresser et, m’ayant poussée sur le côté, dans une position favorable, elle avait glissé la main entre mes fesses : je remarquai qu’elle cherchait l’anus, le frottant doucement, en me regardant dans les yeux, comme pour y saisir si ça m’intéressait.
Si ça m’intéressait !… Tu sais, Philis, quelle science j’ai acquise, avec toi, de ce travail spécial du trou du derrière ! tu te souviens de nos heures d’études en cette matière, fesses écartées, des services que nous nous sommes rendus, en perfectionnant cet espèce de branlage original ?
N’est-ce pas le moment, ou jamais, de montrer mes talents ? Attends, pensai-je, je vais te surprendre agréablement !…
Pleine de cette pensée, je fis moi-même basculer Mnasidika, je l’agenouillai, le dos vers moi, et je lui fis baisser la tête, les jambes bien ouvertes, tout le derrière offert. Puis, avec mes doigts et avec ma langue, je commençai à lui agacer la muqueuse, comme tu sais… Elle soupira bientôt :
« Oh ! mais c’est merveilleux ! Oh Bilitis, oh ! oui, là, là, tu es au bon endroit ! Ah ! ne t’arrête plus ! Oh ! ce que c’est bon ! bon !… Approchez, amies, venez… prendre une leçon ! »
Les trois arrivèrent pour regarder, et déjà ¾ car elle ne perdaient jamais la tête ¾ je sentais quelques mains retrousser ma tunique et me tripatouiller le cul de diverses manières…
Mnasidika se redressa pour crier :
« Mettez-vous toutes nues, toutes !… »
Nous exécutâmes l’ordre, sans nous faire prier, en tournemain, et, ayant remis ma chérie en position, je m’apprêtais à reprendre un ouvrage qui paraissait tant lui plaire, quand un nouvel incident retarda encore la suite de la petite opération : la porte s’ouvrit et Midas rentra.
Sa tenue était simplifiée : il avait tout juste une… ceinture de cuir blanc, agrafée par une boucle d’or : c’était tout. Il avait le corps bien musclé, d’un joli dessin, pâle, rose et net, sans un poil, sauf au-dessus de la verge, où un triangle bien taillé attirait les regards. Cette verge elle-même était, pour le moment, complètement au repos, tandis qu’il s’avançait vers nous.
Mnasidika s’était, pour la deuxième fois, redressée. Elle le vit et sourit ; et elle me souffla à l’oreille en me montrant ce sexe pendant et mou :
« Va l’exciter, toi ! va vite !… »
Ce qui fait que je bondis de nouveau. Ah ! cela ne fut pas long, croyez-moi. Arrivée près de lui, je saisis cette queue encore flasque, et, instantanément, je la sentis qui se gonflait entre mes doigts, s’allongeait avec des battements de sang, se durcissait.
Ah ! quel moment divin que celui où l’on… sent ainsi la montée du désir dans un membre viril, cette excitation du mâle que l’on sent embrasé, cette pine qui bande, qui bande pour vous !…
Mais quel bel instrument aussi que celui de Midas ! Quelle belle bite !… Bientôt elle avait empli toute ma main ; elle se redressait, érigée, dure comme un morceau de bois ; elle avait bien cinq pouces (*) de longueur, et surtout, elle était effilée, rose, douce au toucher ; ah ! combien… appétissante !…
J’y déposai un baiser qui la fit tressaillir, montant et s’abaissant en cadence. Avec l’autre main, cependant, je caressais doucement, par-dessous, la boule des testicules, bien ronde, bien ferme, bien pleine. Quand à lui, affolé, il m’avait saisie et me tripotait ; il me pétrissait le derrière, les fesses, me chatouillait dans le… haut de la fente, que déjà je sentais tout humide.
Mnasidika n’avait pas cessé de nous regarder, caressant, de chaque côté, deux camarades qui lui branlaient et lui mordillaient les pointes des seins. Une idée lui vint, elle cria :
« Ah ! venez toutes ! faites-moi minette !… Et toi, Bilitis, fais-moi des chatouillages par-derrière !… Quant à toi, Midas, approche-toi de Bilitis et, par-derrière, enfile-la !… Ah ! elle est si jolie, aussi ! Tu en as de la chance ! regarde ces fesses ! ce cul !… Ah ! mes chéries, venez !… »
Mnasidika se mit alors en position : couchée sur le dos, elle ramena très haut ses jambes, rabaissa ses genoux sur son visage et, avec ses bras, les maintint ainsi, en écartant les fesses le plus qu’elle pouvait. Je m’agenouillai devant elle. Quel spectacle !…
J’avais là son sexe entrouvert, rose, frais comme la plus fraîche des fleurs, au milieu de son écrin de mousse frisottante et blonde. Au-dessous, toute la fente. Par là, pas un poil : épilation parfaite, surface lisse et rose, entre les deux délicieux mamelons, avec seulement l’anus qui formait comme un petit cratère, déjà animé de frissons spasmodiques, dans l’attente du plaisir !
Je me penchai et, avec mes doigts, je recommençai à taquiner cet anus charmant. J’allais et venais, je mouillais avec ma salive, et, avec mon autre main, je chatouillais le haut de la fente, sans trop insister. Mnasidika soupirait ! soupirait !…
Deux camarades, toutes nues, Gyrinna et Lydé, s’étaient accroupies à ses côtés. L’une lui enfonçait la langue dans la bouche, l’autre lui agaçait les seins, les maniant, les pétrissant, en frottant et en suçant les pointes.
Quand à Midas, agenouillé derrière moi, avec ses mains, il s’était mis à me tripoter les fesses, me mettant positivement en feu. Je bandais ! je bandais !…
Quand ses doigts effleuraient mon bouton, il me semblait déjà que j’allais jouir… trop tôt !…
Tout cela dura un assez long temps. Après quoi, sentant Mnasidika tout à fait au point, je me décidai à lui faire mimi… Je me baissai d’avantage : ma langue pointue, agile et brûlante vint s’appuyer délicatement sur la pointe de son bouton, humide et rose, qui se dressait, frémissant ; quelle minute !…
En quelques coups, je compris que je devais précipiter les manigances finales. Mouillant mon doigt, très doucement je l’enfonçai dans le trou du derrière de Mnasidika, qui se mit à pousser un gémissement de joie. Et c’est dans cet instant que je sentis pénétrer en moi la longue queue raide et chaude de Midas. Ah ! chéries, il la fit entrer à fond, cette pine aimée, et je sentais la boule, par-dessous, marteler mon chat !…
Que dirai-je ?… j’étais folle ! Je me mis moi-même à agiter mon doigt dans le derrière de Mnasidika ; ma langue, par-devant, lui léchait le bon endroit, avec des saccades sous lesquelles elle frissonnait ; d’autre part, les camarades nous tripotaient tout le corps, en nous murmurant aux oreilles des paroles obscènes et excitantes. L’instant vint. Un spasme formidable secoua les flancs de Mnasidika… et les miens. Ah ! ça y est !… Et je sentis un peu de sa liqueur âcre inonder ma langue et mes lèvres.
Juste dans le même instant je m’étais mise moi-même à jouir, à jouir, en tortillant ma croupe ; ce qui fit que, dans mon vagin, Midas, lui aussi, déchargea ; je sentis gicler son sperme chaud et gluant jusqu’au fond de mes entrailles !
Ah ! nous jouissions tous les trois ensemble, exactement. Et nous nous effondrâmes enfin, les uns dans les autres, tandis que les spectatrices nous lançaient des serviettes « pour nous essuyer le cul ! »
(*) Environ douze à treize centimètres.