Trio |
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HIER, souvenir qui me brûle encore, je me suis fait enfiler par Lykas, déguisé en femme. J’étais avec Mnasidika. Nous avons commencé par nous mettre tous les trois tous nus. Puis nous avons alors habillé Lykas.
Premièrement, des bas, couleur de cuir clair, et des sandales à hauts talons. Sur la tête, après l’avoir fardé gentiment, mon chapeau de jardin à large bord, avec deux mèches de cheveux. Ensuite, une petite chemise à Mnasidika, qui lui laissait dégagé tout le haut du corps et lui arrivait au bas ventre ; et enfin la culotte.
Ah ! ça, ce fut une autre affaire. C’était aussi une culotte de Mnasidika, assortie à la chemise. Mais vous devinez bien que la queue gênait ; sa belle et grosse queue, qui se dressait par-devant, raide, gonflée !
J’eus une idée : J’ôtai la culotte et je fis, dans l’étoffe, par-devant, avec des ciseaux, une ouverture, une sorte de fenêtre, par laquelle pourraient passer la pine et ses… annexes - tandis que Mnasidika, elle, autre idée, fit, par-derrière, un autre trou, placé juste face à face avec l’anus.
Et Lykas passa de nouveau la culotte. Alors, c’était charmant. Vu par-derrière, il avait l’air absolument d’une femme, avec sa… croupe arrondie, les deux globes biens dessinés. Mais par-devant, on voyait sa délicieuse verge érigée. Ce que c’était excitant ! Aussi, quand dans ce costume, il commença de tripoter mon corps nu, et surtout de me pétrir les fesses…
Ah ! j’adore quand une main me pétrit les fesses ! je me mis à bander ! à bander ! j’était d’une impatience !…
Je me jetai devant lui, retournée, en lui offrant mon derrière ; et je me penchais, et écartais les cuisses en lui présentant tout mon cul.
Il comprit. Il tâta le terrain et, bientôt, je sentis sa belle bite qui pénétrait dans mon vagin… Ah ! nous étions devant un des grands miroirs de la chambre ; je le voyais : il avait toujours l’air d’une jolie femme ; son ventre s’appliquait à mes fesses de femme, cela ressemblait à une espèce de simulacre ; mais moi je sentais sa belle pine dans moi, enfoncée, et qui commençait le va-et-vient, tandis que ses mains me tripotaient jusque sur les seins.
Je criais à Mnasidika :
« Toi, chérie, donne-moi tes lèvres !
— Attends, dit-elle, auparavant, il faut que je l’excite d’avantage encore ! »
Prenant une des tiges d’ivoire taillées en forme de petit phallus, elle l’introduisit, par l’ouverture du derrière du pantalon, dans le trou du cul de Lykas, qui tressaillit brusquement :
« Ah ! dit-il, ce que vous êtes cochonnes, vous ! Ah ! ma jouissance va être doublée !…
Prestement alors, Mnasidika s’étendit sous moi et je plaçai ma bouche sur sa bouche, et nos langues luttèrent, tandis que mes mains se promenaient dans les poils de sa motte, et l’agaçaient, et la branlaient.
Derrière, la queue de Lykas allait et venait en moi. Je sentais les couilles qui me martelaient le clitoris. La volupté montait. Ah ! c’est bon !… c’est bon !…
Enfin, le spasme vint. Je me mis à jouir, tandis qu’au même moment sa liqueur giclait, giclait dans moi, brûlante. Ah ! quelle secousse ! quel soubresaut ! Je criai : « Je jouis ! » ; lui : « Moi aussi ! » Et Mnasidika, hors d’elle-même, fut saisie à son tour, sous l’assaut de mon doigt, du divin frisson.
Nous jouissions tous les trois ; nous palpitions ; nous râlions ; nous nous écrasâmes enfin pêle-mêle, également anéantis dans la volupté.