Après le fléau 92 |
APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR
Adaptation Française : Perverpeper.
Chapitre 92.
« Ah ! » Dit Brutus en se relevant. « Soyez le bienvenu, Shack. »
Il enfila la robe de chambre en soie que lui tenait Rebecca, glissant ses bras dans les manches avant de nouer la ceinture autour de son large ventre.
« Nous ne sommes encore jamais rencontrés. » Dit-il en tendant la main.
« Ct’un plaisir. » Grimaça Shack en écrasant les doigts de Brutus.
La page web n’avait pas menti. Shack devait mesurer au moins 2m 10, aussi noir que l’ébène, la tête rasée et un cou de taureau et visiblement aussi fort qu’un bœuf.
Il n’avait pas fallu longtemps à Brutus pour trouver le meilleur profile pour le cas du Juge.
« Tu connais le Juge Andersen, je suppose. »
Brutus adressa un sourire à Ian qui tenait toujours les chevilles de sa femme.
« Ouais, on s’est rencontré une fois. » Répondit Shack d’une voix traînante et menaçante.
Il était vêtu d’un jean sale et d’un maillot de basket sous lequel son torse musclé ondulait.
« Et sa femme Camilla ? »
Les yeux des trois hommes se posèrent sur elle. Elle écarquilla les yeux en rougissant.
« Non, mais ça faisait un bon moment que je voulais jouer aux billes avec elle. »
Le regard de Shack étudia le corps de la femme du Juge, glissant de ses seins jusqu’à ses cuisses écartelées entre lesquelles une goutte de sperme translucide ruisselait le long de son sexe ouvert et brillant.
Brutus ricana en observant l’expression tétanisée par l’humiliation et la frayeur qu’affichait le visage aristocratique de Camilla. Ses yeux ahuris étaient fixés sur l’homme, plus jeune qui la détaillait.
« T’es sûr qu’tu n’veux pas m’les vendre ? » Demanda Shack.
Sous l’effet du choc et de l’horreur, Ian resta bouche-bée.
Brutus haussa les épaules.
« Et bien, ça dépend d’eux en fait. Je t’en ferai un bon prix dès que je me serai lassé d’eux. Ou si ils me désobéissent ou me déçoivent de quelque façon que ce soit. Qu’en penses-tu ? »
Shack poussa un soupir.
« Ben, on a qu’à faire comme ça. »
Son visage noir se renfrogna lorsqu’il s’adressa à Ian.
« T’as une putain d’chance, mon gars. Un coup de pot pour toi que j’ai pas su qu’t’étais vendu aux enchères. Et aussi que ce type ne veux pas te vendre tout de suite. T’as intérêt à profiter de chaque minute qu’il te gardera loin de mes griffes. »
Brutus tapota ses énormes épaules.
« Mais ce n’est pas parce que je ne veux pas te les vendre maintenant, que ça nous empêche de faire quelques petites… Heu… Quelques affaires. »
Shack sourit en lui en serrant cinq. Brutus lui avait déjà promis une petite gâterie pour le récompenser d’avoir fait le voyage jusque chez lui.
Soudain, Camilla se mit à sangloter. Ses yeux se noyèrent de larmes qui se mirent à ruisseler sur ses joues.
« Non, s’il vous plaît… Je vous en supplie… Pitié… »
« Vous ne voyez pas qu’elle en a eu assez… Monsieur… » Déclara Ian, qui tenait toujours les chevilles de sa femme, comme si c’étaient une paire de ciseaux gigantesques. »
Calmement, Brutus lui fit signe de s’approcher. Et, lorsqu’il fut à portée de main, il lui décrocha une gifle magistrale, suivie aussitôt d’un revers de sa main sur l’autre joue.
Sous la violence du choc, Ian tituba en se frottant les joues des deux mains.
« Est-ce que vous êtes tous les deux complètement stupides ? » Hurla-t-il, bien qu’intérieurement, la tournure des évênements lui plaise énormément. Il réprima un sourire et poursuivit. « Qu’est-ce que je viens de dire ? Si vous me désobéissez ou me cassez les couilles, Je vous revends aussitôt ! Et qu’est ce que vous faites ? Vous me gonflez ! J’ai bien envie de vous revendre tout de suite pour une bouchée de pain ! »
« NON ! » Le coupa Camilla en sanglotant. « Je suis désolée… Tout ce que vous voudrez… Pardonnez-moi… Pardonnez-nous… Je vous en supplie. »
« S’il vous plaît… Monsieur… Excusez-nous. » Poursuivit Ian en fixant ses pieds.
Brutus sourit avec condescendance. « D’accord. Pour cette fois, et cette fois seulement. Après tout, elle vient de réussir le premier de ses trois tests. Mais toi, tu seras puni. » Dit-il à Ian en tendant le doigt vers un coin de la pièce. » « Va me chercher cette canne. »
Ian obtempera et revint en lui tendant une canne noueuse en rotin dont la poignée formait un arc de cercle.
« Maintenant, demande gentiment à mon ami Shack de t’apprendre les bonnes manières. »
Ian s’immobilisa. Sa pomme d’adam fit un aller-retour et ses paupières se refermèrent sur ses yeux, crispées. Puis il se tourna vers Shack et lui tendit la canne.
« S’il vous plaît… Heu… Monsieur… Voudriez-vous m’apprendre… Les… Bonnes manières ? »
Shack échangea un regard satisfait avec Brutus et ses lèvres s’étirèrent dans un grand sourire qui révéla ses dents parfaitement blanches.
« Bordel ! Et comment. Tu vas voir, espèce de fils de pute. » Il arracha la canne des mains du Juge et le poussa brutalement au centre de la pièce. « Maintenant, montre-moi ton p’tit cul de tantouse de Juge. Penche-toi en avant et attrape tes putains d’chevilles avec tes mains. »
« Et ne t’avise pas de perdre la position. » Ajouta Brutus en s’asseillant sur son canapé. « Si tu bouges ou essayes de résister, je t’assure que tu repartiras avec mon ami. »
Shack tapota les jambes de Ian afin de l’obliger à les tendre. Puis il s’en prit au bas de son dos, l’obligeant à cambrer les reins. Enfin, il déplia son immense carcasse et brandit la canne, la faisant siffler dans l’air en l’abattant dans le vide pour en éprouver la maniabilité.
« Bordel, ça fait huit longues années que j’attendais ça. »
Et il l’écrasa de toutes ses forces sur le postérieur pâle et sans défense de Ian, le faisant hurler de douleur.