Après le fléau 81 |
APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR
Adaptation Française : Perverpeper.
Chapitre 81.
Camilla était agenouillée par terre, nue et tremblante. Ses yeux suivaient Rebecca qui l’inspectait sous tous les angles.
À contre-cœur, elle suçait du mieux qu’elle pouvait un godemiché en plastique. C’était un gadget incroyablement réaliste, long et massif. Le gadget, couleur chair, était pourvu de grosses veines bleues et connecté par une longue tige métallique à un appareil. À quelques centimètres de part et d’autre de sa tête, deux autres pénis factices noirs et noueux étaient connectés au même appareil. L’un était plus long et l’autre plus épais.
Tandis qu’elle s’activait sur celui du centre, les deux autres frottaient sur ses joues. Parfois, lorsqu’elle se déconcentrait, il arrivait qu’ils heurtent l’un de ses yeux ou ses narines.
Rebecca la reprenait sans arrêt, se moquant de sa technique innexpérimentée.
« Plus profond. »
« Moins loin. »
« Plus doucement. »
« Plus fort. »
« Plus lentement. »
« Plus vite. »
« Uniquement avec la langue. »
Quoi qu’elle fasse, quels que soient les efforts qu’elle déployait, quel que soit le degré d’avilissement auquel elle se contraignait, ce n’était jamais suffisant ni correct.
Chaque gadget était pourvu de testicules. Là encore, des répliques parfaites à la peau souple hérissée de poils, contenant deux grosses couilles qui balançaient en rythme.
Elle avait comme consigne de se servir de ses doigts pour agacer les bourses sans toucher aux pénis.
« Sers-toi uniquement de ta bouche et de ta langue. » Avait ordonné Rebecca. « Je ne veux pas voir tes mains toucher à cette queue. »
Les genoux, le dos, le cou et la mâchoire de Camilla la torturaient, mais elle faisait coulisser du mieux qu’elle pouvait ses lèvres d’avant en arrière le long du gros phallus. Elle alternait les mouvements rapides et lents, enserrant plus ou moins fort la hampe volumineuse, respectant un rythme subtilement varié ou aléatoire.
C’était comme une valse : Lente, lente, rapide, rapide, lente. Elle n’arrivait pas à croire qu’elle en était arrivée là, mais elle s’évertuait à respecter les directives de sa tortionnaire.
« Ok, maintenant, encore tous à la fois, ma chérie. » Déclara Rebecca, d’un ton sirupeux et méprisant.
Les yeux de Camilla roulèrent dans ses orbites et elle grogna suffisament fort pour déclencher un sourire ravi sur les lèvres de Rebecca.
C’était bien la sixième fois que ce cycle se produisait depuis une heure.
Sans lâcher le pénis qui encombrait sa bouche, Camilla s’empara des deux autres (index et pouce à leur base) et se mit à aller et venir au rythme que lui dictait Rebecca en claquant dans ses doigts. Après quelques minutes, elle dut alterner ses mouvements en tirant sur l’un pendant qu’elle poussait sur l’autre. Puis, elle reçut l’ordre de changer sa prise de sens tous les deux aller-retours. Rapidement, Camilla s’habitua à la complexité de la gymnastique. Elle masturbait les deux gadgets noirs avec un mouvement circulaire qui faisait glisser son pouce et son index, tour à tour, au dessus et en dessous des glands en caoutchouc.
Quelques minutes épuisantes s’écoulèrent et Camilla eut l’impression que les phallus artificiels devenaient plus fermes et plus chauds. Ses yeux s’écarquillèrent. Elle fixait intensivement Rebecca, guettant le moment où elle lui ordonnerait enfin de s’immobiliser, ainsi qu’elle l’avait fait les fois précédantes.
Mais Rebecca se contenta de sourire en lui renvoyant un regard blasé, et de se diriger vers le panneau de commande.
Et ils explosèrent. Littéralement.
D’après Rebecca, ce moment était le test final. Le moment où tout allait se décider.
Du coin de l’œil, Camilla l’avait vue actionner un bouton et, dans la seconde qui suivait, les gadgets se mirent tous trois à se convulser.
Une première giclée de liquide chaud envahit sa bouche, énorme, tandis qu’au même moment, deux jets arrosaient copieusement ses deux joues et ses yeux. Choquée, incapable d’ouvrir les yeux, elle continua à pomper alors que les deuxième, troisième quatrième, cinquième et sixième giclées se répandaient sur son visage, ruissellant sur son menton et sa poitrine, et qu’un flot de liquide âpre submergeait sa langue et ses gencives.
La liqueur qui emplissait sa bouche avait un goût aigre et rance parfumé à l’orange.
« N’avale pas ! » Lui ordonna Rebecca. « Garde tout dans ta bouche et sur ta langue… Tout, j’ai dit. »
Deux nouvelles giclées du liquide sirupeux et chaud faillirent la faire vomir. Ses joues se gonflèrent et Camilla le sentit adhérer à ses dents et à son palais, menaçant de se déverser au fond de sa gorge.
Elle aurait presque été contente que les phallus artificiels soient remplis de sperme artificiel. Mais maintenant qu’elle en avait plein la bouche… Elle eut un nouveau haut le cœur et réussit "in extrémis" à contrôler son réflexe viscéral. Sa nausée augmentait progressivement ; ce goût et cette odeur écoeurants, son imagination. Qu’est-ce que cette sadique lui avait injecté dans la bouche ? Elle se mit à imaginer le pire.
Ses lèvres étaient toujours docilement refermées sur le sexe inanimé. Rebecca se pencha sur elle, et l’observa avec un sourire cruel.
« Excellent. Garde bien tout dans la bouche. Quoi que tu fasses, garde bien ça ici. Mmmm ? »
Camilla était agenouillée, immobile, pâle comme un linge. La mixture emplissait chaque coin et recoin de sa bouche.
« Ok, maintenant relâche ton petit copain noir sans en perdre une goutte… Voilà… Aspire en même temps… Bien… Lève les yeux… Imagine que ce sont de vraies queues et que leurs propriétaires te regardent… Parfait… »
Ce fut plus facile à supporter, maintenant qu’elle n’avait plus l’énorme phallus noir dans la bouche, mais le mélange était toujours aussi saumâtre et amer. Elle regarda désespérément Rebecca qui ricanait comme une collegienne.
« Maintenant, il est temps de passer au test final. »
Camilla, les joues gonflées à outrance, hocha la tête.
Tout ce qu’elle voudrait, pourvu qu’on en finisse !
« Tu vas te gargariser avec ça pendant trente secondes. »
Camilla ressentit un nouvel assaut de sa nausée, mais elle passa outre.
Ok
Elle inclina sa tête en arrière.
« Non ! » La stoppa Rebecca. « Attends que je te donne le signal. Avant de commencer, je pense que tu devrais savoir ce que tu as dans la bouche, non ? Mais attention… Si tu recraches quoi que ce soit ça sera un échec. Et tu n’as pas idée de la punition à laquelle j’ai pensé si ça arrive. Par contre, si tu réussis, ça sera un grand pas en avant dans ton dressage. »
Camilla acquiesca. Elle espérait que cette horrible mixture était quelque chose d’artificiel, comme les phallus avec lesquels elle s’était exercée, mais maintenant, elle redoutait ce que sa tortionnaire allait lui annoncer.
Rebecca lui sourit en caressant ses joues gonflées et en glissant sensuellement son index sous son menton.
« Souviens-toi bien, poupée. À mon signal, tu te gargarise et tu avales tout. Pigé ? »
Camilla hocha de nouveau la tête avec conviction. Intérieurement, elle tempêtait, mais…
Pour l’amour de dieu, qu’on en finisse avec ça.
Rebecca se dirigea vers une étagère et y attrapa quelque chose. Une photographie. Lentement, elle la lui présenta.
C’était un champ. Et au milieu du champ, il y avait un cheval. Un étalon…. Et il était en érection… Et sous son érection, il y avait un seau. Et à côté du seau, il y avait deux jeunes femmes. L’une d’entre elles tenait le membre monstrueux et brillant de l’animal, tandis que l’autre, qui semblait être sa sœur jumelle, présentait le seau de la manière la plus significative qui soit.
« Maintenant, tu peux te gargariser… »
Assommée par l’horreur, Camilla ferma les yeux pour tenter de chasser l’odieuse image de son esprit. De la bile commençait à remonter dans sa gorge. Elle inclina la tête en arrière.