Après le fléau 71 |
APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR
Adaptation Française : Perverpeper.
Chapitre 71.
Le studio ressemblait à une salle de danse avec une grande scène circulaire au centre. Une centaine d’hommes s’y tenait, discutant, blaguant et buvant des cafés et des rafraîchissements. La plupart d’entre eux étaient les ‘futurs acteurs’. Leur aspect oscillait entre celui, mince, des hommes à la peau cuivrée du nord du continent, la carnation ‘café au lait’ de ceux venant de l’est et l’épiderme couleur d’ébène des grands costauds de l’ouest. Tous affichaient de grands sourires mettant en valeur leurs dents blanches, riant et plaisantant entre eux. Certains portaient les peignoirs clairs fournis par la ‘société brute’, d’autres des pagnes ou leurs sous-vêtements alors que quelques uns d’entre eux étaient déjà entièrement nus.
Papillonnant autour de cette fourmilière, les techniciens s’affairaient, vérifiant les branchements, s’assurant du bon fonctionnement du matériel de prise de son, effectuant les ajustements de dernière minute. Il y avait de grands écrans à chaque coin du studio. Les plus grands, mesurant plus de deux mètres de diagonale, montraient la scène, tandis que les plus petits étaient destinés à retransmettre les gros plans, les images captées par les caméras d’angle et les contre-plongées provenant du haut du studio.
Sur la scène ronde, le directeur s’adressait à Jane et Jim, leur donnant ses dernières instructions.
Jane était à peine couverte par la minuscule lingerie qui faisait office de sous-vêtements : Un string noir, une paire de bas résille et des talons. Ses gros anneaux pendaient en étirant les pointes de ses seins pâles. Elle était assise sur un grand canapé, et une maquilleuse appliquait un rouge-à-lèvres brillant sur sa bouche boudeuse.
« On y est ! » Lança l’homme. « Action dans cinq minutes ! » Il parcourut la pièce d’un regard satisfait. « Tout le monde est prêt ? »
Les yeux suppliants de Jane s’accrochèrent aux siens comme un noyé à une boiée de sauvetage.
« Qu… Qu’est-ce que je fais si je n’arrive pas à en supporter pl-plus ? »
Le directeur haussa les épaules, avec un petit sourire moqueur. « Tu penses à ce qui t’arriveras si tu flanches, ça te redonnera des forces. » Il se tourna vers Jim. « Et toi, tu fais exactement ce que je t’ai demandé. Tu lui maintient la tête et tu la regarde dans les yeux. C’est ta femme, bordel ! Tu as intérêt à ce que tout se passe bien. La sanction pour le sperme gâché est… Bon, je suis sûr que tu préfères ne pas savoir. J’ai horreur des contre-temps. »
« Mais ils sont s-si… Si nombreux. » Murmura plaintivement Jane, dont les yeux exploraient la pièce avec effroi.
Le directeur eut un rictus bizarre. « Et oui, c’est ça l’idée. Une bonne centaine. Ça ne sera pas facile mais je suis sûr que tu vas réussir. Souviens-toi bien, pas de nausée ou de vomit, sinon… » Il s’interrompit pour regarder sa montre. « Bon, il nous reste quelques secondes pour une petite leçon de biologie. J’ai vu défiler pas mal de filles dans mon taf, et même celles qui raffolent du goût et de la texture du sperme ont tenu compte de mon point de vue. »
Il inspecta le maquillage de Jane et congédia la maquilleuse avant de continuer. « Il est évident que même la plus accro de la fellation sature après environ une demi-douzaine d’éjaculation. J’imagine que c’est un moyen naturel qu’ont les femmes de nous faire comprendre qu’elles préfèrent recevoir notre jus dans la partie de leur anatomie… » Il fit courir ses gros doigts le long du ventre de Jane, les immobilisant contre son string. « … destinée à la procréation. Si une fille avale de grandes quantités de foutre, elle se sent ballonnée, étourdie et nauséeuse. C’est pareil à chaque fois. Après tout, si ça avait le goût de la glace à la vanille, ça serait un vrai problème pour l’humanité, n’est ce pas ? Et oui, la nature est merveilleuse, non ? »
Jim remua négativement la tête. « Espèce de salopard ! »
Le directeur le regarda méchament, puis déclara d’un ton menaçant :
« Nous faisons aussi des versions gaies de ces films, tu sais ! Étrangement, les homos peuvent en avaler de plus grandes quantités sans avoir de nausée, ce qui corrobore mon point de vue à propos de dame nature. Mais les hétéros… J’imagine qu’ils n’aiment pas pour d’autres raisons. »
Jim avala difficilement sa salive et baissa les yeux. « Je… Je suis dé-désolé, Monsieur. »
Il y eut un long silence. Finalement, le directeur se retourna vers Jane.
« Alors, contente-toi d’avaler et montre-toi plus performante que ces putes à deux balles qui sont trop délicates pour faire aussi bien qu’une esclave… Allez, il est temps de se mettre au travail. »