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Après le fléau 61
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APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

 

Adaptation Française : Perverpeper.

 

Chapitre 61 (à l’aube).

Camilla grimaça. Une grosse larme coulait sur sa joue.
Une douzaine de paire d’yeux la regardaient tandis qu’elle se tenait accroupie.
La plupart des visages affichaient des sourires amusés.
Debout devant elle, se tenait Rebecca. Elle avait revêtu un ensemble en cuir noir composé d’un pantalon, d’un chemisier moulant et de bottes à talons aiguilles. La cravache qu’elle tenait le long de sa jambe tapait régulièrement contre sa botte.
Il y avait huit dresseurs et gardes en uniformes assis sur des chaises formant un cercle autour de Camilla. Cinq d’entre eux étaient des hommes et trois des femmes. Leurs âges variaient de vingt à soixante ans. Certains buvaient des mugs de café bouillant, mâchonnaient des tranches de bacon ou fumaient.
Enfin, il y avait trois autres esclaves, exposés nus, debout derrière Rebecca. Le premier n’était autre que Ian, le mari de Camilla et les deux autres étaient un couple qui semblait avoir été récemment achetés, entraînés par un autre dresseur.
Camilla était accroupie sur une deux petites boites en bois situées au centre d’une salle d’eau commune, sordide et puante. Elle se tenait au-dessus d’une sorte de latrine constituée par un trou dans le sol.
Ce n’était qu’un trou peu profond dans le sol carrelé, qui ne semblait même pas alimenté par la plomberie et dans lequel on avait déposé un plateau en plastique.
La salle elle même puait l’amoniaque, le désinfectant, le savon bon marché, l’urine et quelques relents d’excréments.
Camilla était entièrement nue, dressée sur la pointe de ses pieds, ses chevilles tremblaient légèrement et ses cuisses étaient écartées au maximum de leurs possibilités. Elle se tenait en équilibre grace à ses doigts tendus derrière elle, appuyés sur le sol.

Les spectateurs n’étaient assis qu’à deux mètres maximum de l’infortunée femme du juge, leurs yeux inquisiteurs étaient exactement à la hauteur des organes génitaux largement exposés devant eux. Deux des gardes étaient en face d’elle, tandis que quatre d’entre eux étaient sur ses côtés et deux autres derrière elle. Bien entendu, des caméras étaient judicieusement disposées à différents endroits et leurs témoins rouges qui clignotaient confirmaient qu’elles étaient prêtes à enregistrer et diffuser tout ce qui se déroulerait dans la pièce.

« Retiens-toi encore. » Ordonna une nouvelle fois Rebecca. « Attends que nos invités ait fini leurs collations. »

Camilla frissonna. Ses chevilles lui faisaient mal et son derrière la cuisait encore des cinglades que Rebecca lui avait administré pour lui l’obliger à assumer correctement cette odieuse position.
Rebecca s’avança, sourit à l’assemblée et fit courir sa cravache entre les cuisses ouvertes de Camilla, l’agaçant doucement.

« Je vous présente Camilla. » Annonça-t-elle. « Une nouvelle. Et voici son mari, Ian. Maître Brutus m’a désignée pour les dresser. »

Camilla remarqua les rictus d’amusement que ce fait sembla causer aux spectateurs. L’extrémité de la cravache s’introduisit douloureusement entre ses lèvres sexuelles et elle ressentit un nouveau frisson d’indignation la glacer de la tête aux pieds.

« Comme vous avez pu le remarquer, Mesdames et Messieurs, l’état de ses nichons et de son cul témoigne du fait qu’elle a déjà été punie. Maintenant, Camilla demande-moi poliment l’autorisation d’aller aux toilettes. »

Camilla grimaça à nouveau, les larmes faisaient briller ses yeux. Ses intestins se contractaient de plus en plus fréquement. Elle n’avait jamais été autant humiliée de sa vie. Même Ian ne l’avait jamais vue assise sur ses toilettes, jamais. Et encore moins pour l’autre chose.
Elle n’était plus une enfant. À quarante ans, les fonctions intimes étaient exactement ce qu’elles étaient… Intimes.
Elle n’avait pas eu faim ces derniers jours, mais, le soir, on l’avait forcée à mangé cet ignoble ragoût. Et ce matin, elle avait réalisé à quel point elle avait peu mangé depuis leur arrestation. Elle avait donc mangé l’intégralité de son petit-déjeuner, même s’il était infect.
Maintenant, elle se sentait ballonnée et prête à exploser. C’était la chose la plus embarrassante à laquelle elle avait jamais été confrontée.
Comment ses gens pouvaient ils avoir si peu de considération pour sa dignité ?
Elle fut incapable de trouver ses mots, jusqu’à ce qu’elle découvre l’expression mauvaise du visage de Rebecca et le bras qui tenait la cravache s’armer à nouveau.

« S’il… S’il vous plaît… Mad-Mademoiselle Rebecca, est-ce… Est-ce que je peux aller aux toilettes ? »

perverpeper@perverpeper.com

 

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