Après le fléau 52

APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

Adaptation Française : Perverpeper.

Chapitre 52.

Les grands yeux bleus brillants n’affichèrent pas leur fierté très longtemps ; ni leur sécheresse.
Des larmes coulaient sur les joues de Camilla, tandis qu’elle mordait sa lèvre inférieure en tentant de rester courageuse.

Dix-huit.
Dix-neuf.

Rebecca avait déjà joui une première fois et elle était à nouveau au bord de l’orgasme. Ian n’était pas ce qu’elle aurait appelé "Un jeune permier" dans le temps, mais elle le voyait déjà sous un œil différent. Sans ses vêtements, il était sexy et très pratique. Elle pourrait certainement lui trouver l’opportunité de perfectionner ses talents oraux, mais au moins il faisait ce qu’il pouvait. Faute de l’avoir pleinement satisfaite comme elle l’aurait espéré, son premier orgasme lui avait semblé l’équivalent d’un hors-d’œuvre délicieux avant un bon festin.
Elle abattit vigoureusement la cane pour la vingt-et-unième fois, mais ce ne fut que le vingtième coup totalisé.
Camilla éclata en sanglots de soulagement. Docilement, elle ne leva pas ses mains pour masser ses seins qui avaient viré au pourpre et qui l’élançaient furieusement.
C’était bon signe, vingt-quatre heures n’étaient pas si longues pour dresser à l’obéissance sans conditions.
Rebecca relâcha la cane et ouvrit ses jambes. Elle n’avait encore jamais eu d’orgasme en se tenant debout avant ce jour. C’était bizarre, fort mais pas si relaxant que ça, ce qui était probablement une bonne chose. Elle se força à ne pas quitter Camilla des yeux pendant que son plaisir éclatait, et lâcha un petit soupire de soulagement.

« Ca fait longtemps qu’il ne t’a pas fait ça, je parie. » Lança-t-elle finalement.

Camilla ne répondit pas. Son expression était suffisament éloquente. Cela faisait des années.
Négligemment, Rebecca enfonça son doigt tatant la chaleur du sein droit de Camilla. Celle-ci inspira une grande goulée d’air en se protégeant par réflexe d’un mouvement de bras.

Telle une mère grondant son enfant, Rebecca agita son index.

« Bras dans le dos. Accepte la douleur. Ce n’était pas si terrible. » Elle fit une pause en regardant sa victime reprendre son souffle. « Toi ! » Dit-elle à Ian. « Viens par ici, à côté de ta femme. » Elle attendit qu’ils soient côte à côte avant de poser la question suivante. « Camilla, dis-moi la vérité. Est-ce que tu aimes sucer des bites ? »

Camilla plissa ses paupières pour chasser une larme qui séchait sur ses cils.

« Non. »

Court et droit au but.

« Mais tu l’as déjà fait. Non ? Quelquefois. »

Il y eut un long silence, puis Camilla fit non de la tête.

C’était clair. Non, jamais.

Rebecca leva les yeux au ciel. « Je ne le crois pas. Je pensai être une oie blanche avant d’arriver ici, mais c’est à toi que reviens le premier prix. » Elle se tourna vers Ian. « C’est vrai ? À quarante ans ? Jamais ? Même lorsque vous étiez jeunes ? »

Ian ne répondit pas et détourna le regard.

« Et bien dis-donc, ça me la coupe ! » Rajouta-t-elle. « Pourquoi ? Tu serais un putain de coup sinon. »

Vexée, Camilla répondit.

« Si vous voulez savoir, ça vient de ma mère. Quand j’étais enfant, elle disait qu’une femme convenable devait faire quelques sacrifices pour préserver son couple, mais qu’elle ne devait jamais franchir la ligne rouge. Je n’ai jamais eu de raison d’oublier son avertissement. »

Rebecca leva une nouvelle fois les yeux au ciel. « Ah, d’accord. Alors, chère Madame la juge, êtes vous prête à être choquée ? »

Elle resta silencieuse un long moment pour leur pemettre de bien digérer ce qu’elle venait de dire. Puis elle s’avança vers Ian. Baissant les yeux, elle s’empara de son pénis rabougri et frémissant, perdu au milieu d’une forêt de poils noirs. Elle fut vaguement déçue que l’attention qu’il lui avait consacré avec sa langue ne l’ait pas plus ému, mais elle avait vu défiler des quantités de sexes masculins durant les derniers mois et elle avait appris qu’on ne peut juger de la taille d’une bite que lorsqu’elle est en érection. Expertement, elle agaça son scrotum du bout de l’ongle et repoussa son prépuce.

« Je pense que nous allons avoir besoin des gardes pour la suite. » Annonça-t-elle.

perverpeper@perverpeper.com