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Après le fléau 45
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APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

 

Adaptation Française : Perverpeper.

 

Chapitre 45.

« Alors vous vous connaissez. » C’était plus une affirmation qu’une question.

L’esclave brune confirma en poussant un soupir audible. Elle venait d’apporter à Brutus un plateau contenant une tasse de café et des biscuits et avait eut un geste de recul en voyant la femme du juge dans coin.

« O-oui, Monsieur. » Sa voix manquait d’assurance.

Le juge et sa femme remettaient de l’ordre dans le grand bureau de Brutus. L’ex-magistrat était agenouillé, nu, et collectait les particules de poussière avec ses doigts. Sa femme, nue elle aussi, était assise, jambe croisées, dans un coin et polissait les boîtes en cuir qui contenaient les dossiers de son Maître.
Assis derrière son bureau, Brutus repoussa les "contrats de vente" des six esclaves que Rhino venait d’acheter.

« Mmmm… Intéressant. Et comment t’appelles-tu ? »

« Rebecca, Monsieur. »

Brutus la fixa un instant. Il se souvenait vaguement d’elle. Un de ses premiers achats. Des cheveux tellement bruns qu’ils étaient presque noirs, des yeux de biches superbes, un visage et des seins jolis, visiblement un peu fatiguée aujourd’hui, mais toujours tout à fait baisable.

« Qu’est-ce que tu deviens ? »

« Je suis un "Vide couilles", Monsieur. »

Il approuva de la tête. « Alors comment se fait-il que tu me serves un café au lieu de travailler au bordel ? »

« J’ai une micose, Monsieur. À la bouche et au vagin, Monsieur. Le Docteur Thorne vient de m’a imposé de ne pas avoir de contact avec les clients pendant deux jours, Monsieur. »

De l’index, Brutus lui fit signe d’approcher. Elle s’avança et prit sa position de "Vide couille", jambes écartées, dos arqué en arrière, bouche ouverte et mains sur la tête.

« Et tu connais ces deux personnes ? »

« Oui, Monsieur. Le juge Anderson et sa femme Camilla, Monsieur. Je la connaissais bien, nous déjeunions dans le même club, Monsieur. »

Brutus grimaça et fit glisser nonchalament sa main sur la hanche de Rebecca. Une idée commençait à germer dans son esprit.

« Ça fait combien de temps que tu es ici ? »

« Sept mois, Monsieur. Et quelques jours. Je ne me souviens plus exactement combien, Monsieur. »

« Tu dois avoir appris beaucoup de choses depuis tout ce temps. »

Ses paupières papillonnèrent. « Oui, Monsieur. »

« Dis-moi la vérité. Tu aimes ta condition de "Vide couilles" ?

« N-non… Non, Monsieur. »

« Et tu aimerais faire un break ? Juste pour l’occasion. Seulement pour quelques jours, peut-être plus ? »

Ses yeux la trahirent. Convoitise, désespoir. Elle mordit ses lèvres.

« Oui, Monsieur. Beaucoup, Monsieur. »

« Suffisamment pour saisir la moindre opportunité ? »

« N’importe laquelle, Monsieur. »

Brutus resta silencieux, rassemblant ses idées. En réalité, il avait déjà décidé, mais ça ne serait pas marrant de le lui dire. Stella avait tendance à se désintéresser des esclaves, une fois qu’elle les avait brisés, ou qu’elle ses lassait d’eux. Mais lui adorait réparé les "jouets cassés".
Il pointa son index sur la femme du Juge.

« Approche-toi. »

Celle-ci déposa la boîte en cuir qu’elle lustrait et s’approcha de son bureau, s’immobilisant à côté de Camilla.
La distance, tenue mais visible, que les deux femmes gardèrent entre elles l’amusa.

« Alors tu connais Rebecca ? »

Camilla confirma en rougissant.

« Oui, Monsieur. » Déclara-t-elle d’une voix tremblante en évitant de regarder son ex-co-adhérante.

Brutus les fixa attentivement à tour de rôle.

« Rebecca, » Déclara-t-il d’un ton doux pour suggérer qu’il était de son côté. « Cette nouvelle esclave a besoin d’être dressée. Accepterais-tu le challenge de t’en charger ? » Il fit une pause. « Tu auras une meilleure nourriture. »

Il s’empara d’un des biscuits au chocolat qui gisaient dans son assiette et le lui tendit.
Elle s’en empara sans y croire et le porta à ses lèvres, s’interrompant pour le humer profondément, délicieusement, avant d’en croquer cérémonieusement un petit morceau.

« En plus tu pourras dormir ailleurs que dans une cage. Un autre des privillèges des dresseurs. »

Il sourit avec indulgence devant l’expression d’extase qu’affichait son visage tandis qu’elle faisait fondre le biscuit dans sa bouche.

« Oui, Monsieur. Absolument, Monsieur. »

« Juste une chose. » Il s’interrompit pour donner plus de poids à la suite de sa phrase. « Je n’aurais aucun intérêt à te proposer cette fonction, alors que j’ai tous les dresseurs et les dresseuses que je souhaite pour ce travail. Le tien sera très spécial. »

Rebecca approuva avec enthousiasme en mordant une nouvelle fois dans le biscuit.

« Est-ce que tu te rends bien compte que ton boulot va consister à t’occuper de ton ancienne amie, Camilla, ici présente ? »

Elle répondit d’une voix assurée.

« Tout à fait, Monsieur. »

« Regarde-la bien dans les yeux et répètes-nous ça une nouvelle fois. »

« Rebecca se tourna vers Camilla et annonça sans même froncer les sourcils. « J’ai parfaitement compris de quoi il s’agissait, Monsieur. »

Les yeux bleus de la femme du juge naviguèrent avec incrédulité de Rebecca à Brutus, puis de Brutus à Rebecca.

« Bien. » Conclut-il en prenant une gorgée de café. « Tu as carte blanche. Dresse-la, apprends-lui à obéir, teste-la, punis-la, humilie-la. Si j’apprends à quelque moment que ce soit, que tu es complaisante avec elle, tu retourneras si vite au bordel que tes pieds n’auront pas le temps de toucher le sol. Pour être franc, j’attends que tu sois doublement sévère avec elle. Compris ? »

« Oui, Monsieur. Parfaitement, Monsieur. »

Il y avait un touche d’enthousiasme visible dans la voix de Rebecca. Probablement parce qu’elle avait compris que, dans cette jungle, il fallait manger ou être mangée. Néanmoins, Brutus était intrigué.

« Je te donne vingt-quatre heures. Je veux que tu en fasses une bonne à tout faire, une assistante de bureau, et une masseuse de bite. Demain, à la même heure, je lui ferai subir trois tests. Si elle échoue à un seul d’entre eux, elle le regrettera. Mais ça signifiera aussi que tu auras échoué et laissé passer ta chance. Me fais-je bien comprendre ? »

« Le regard de Rebecca s’accrocha au sien. »

« Parfaitement, Monsieur. »

« Bien. » De l’index, il désigna le mari de Camilla qui n’avait pas perdu une miette de la conversation. « Et pendant que tu y seras, dresse-le aussi. Conais-tu les points sensibles de l’appareil génital masculin ? »

Rebecca acquiesca. « Oui, Monsieur. »

« J’ai l’impression qu’il est trop vieux pour valoir ce qu’il m’a coûté, alors n’hésite pas à le dégrader. »

Elle approuva une nouvelle fois en regardant l’ex-juge Anderson. « Je ne m’en priverai pas, Monsieur. »

Satisfait, Brutus consulta sa montre. « Il va falloir que je vous laisse. Elle a mérité vingt coups de cane sur les seins. Emmène les aux dongeons et commence leur entraînement par ça. Si il font la moindre difficulté, fais-toi aider des gardes. » Se levant de son fauteuil, il s’empara de ses contrats. « Ah et au fait ; profites-en bien, ça risque de ne pas durer longtemps. J’aime bien l’idée que tu vas leur enseigner quelques… Heu… Talents linguistiques. »

Et Brutus les abandonna tous les trois. Sous le choc, Camilla et son mari se regardaient désespérément.

perverpeper@perverpeper.com

 

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