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Après le fléau 41
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APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

 

Adaptation Française : Perverpeper.

 

Chapitre 41.

« Heureux de vous retrouver. » Annonça le présentateur à l’issue de la pause publicitaire. « Alors, Beth, dites-nous… Est-ce que notre Liz était aimée au lycée ? »

« Je suis sûre qu’elle le pensait. »

« Et est-ce qu’elle l’était ? »

Beth regarda froidement Liz et secoua la tête. « Pas vraiment. »

« Dites-nous en plus, chere Beth. »

« Lorsque j’ai appris qu’elle était ruinée et que la société "Brute" l’avait rachetée, j’ai tout de suite fait le rapprochement avec cette émission télévisée. J’ai contacté tous ceux que nous avions connu ensemble et j’ai fait des recherches pour retrouver ceux qu’elle avait fréquenté par la suite. Retrouver leurs adresses ne fut pas difficile et je leur ai demandé de participer à ER avec moi. Pour tout vous dire, j’ai été étonnée par leur enthousiasme lorsque je leur ai exposé mon idée et que je leur ai proposé de m’accompagner ce soir. Visiblement, elle n’avait pas ou peu de vrais amis en dehors de sa famille, et aucun n’était en mesure de l’aider. Par contre je peux vous assurer qu’elle s’est fait beaucoup d’ennemis. »

« Et vous en avez amené beaucoup avec vous, Beth ? »

« Et comment. Un paquet… »

Tous deux scrutèrent la pénombre dans laquelle le public se trouvait, cherchant des yeux les "invités spéciaux" assis au premier rang.

« Alors Beth, qui allez vous nous présenter maintenant ? »

« Il s’agit de notre ancien prof d’histoire. Il s’appelle Gilbert Cooper, mais je suis sûre que Liz se souviendra mieux de lui si je lui rappelle le surnom qu’on lui avait donné.

Le présentateur adressa une grimace mielleuse à l’objectif de la caméra principale.

« Monsieur, avancez-vous s’il vous plaît. Mesdames et Messieurs, je vous présente Bebert le pervers ! »

Le générique de l’émission et les stroboscopes saluèrent l’arrivée sur scène d’un homme assez grand, au dos voûté. Ses cheveux gris et sa calvitie trahissaient la cinquantaine. Ses yeux étaient dissimulés par une énorme paire de lunettes bon marché à double foyer dont les verres grossissants donnaient l’impression que ses yeux lui mangeaient le visage.
Parvenu à proximité des trois protagonistes, il se tourna face aux spectateurs et leva le poing pour saluer leurs acclamations.

« Alors, » Déclara le présentateur en souriant chaleureusement au nouveau venu. « Comment allez-vous, Gilbert ? Ou dois-je vous appeler Bébert ? »

L’homme eut un sourire indulgent, révelant des dents irrégulières.

« Bébert, ça me va. »

« Parfait. Vous vous souvenez de Liz, Bébert ? »

« Bien sûr. Une allumeuse de première. Toujours prète à se trémousser et à se pavoiser pour obtenir de meilleures notes. »

« Vraiment ? Et avez-vous essayé d’en profiter, Bébert ? »

« Une fois. J’ai attendu qu’elle soit en terminale. Elle avait 18 ans, je ne suis pas un vicieux. Les autres étudiants étaient sortis. Elle était penchée sur mon bureau pour regarder le plan d’une bataille de la Rome Antique. J’ai posé ma main sur ses fesses et elle s’est retournée et m’a regardé comme si j’étais un moins que rien. »

« Si je comprends bien, vous ne l’avez jamais appréciée. »

Il nia de la tête.

Beth lui fit un grand sourire. Liz essuya une goutte de transpiration, à moins que ce soit une larme, qui coulait sur sa joue.

« Et maintenant ? »

« Je vais rattraper le temps perdu. » Déclara-t-il en regardant méchament Liz.

Un par un, les invités spéciaux furent invités sur la scène et présentés au public. On pouvait sentir la tension augmenter, les spectateurs s’excitaient et la nervosité de la victime croissait sans arrêt, sans parler de son humiliation.
Souvenir après souvenir, ces vestiges de son passé lui revenaient en mémoire, envahissaient sa vie. En tout, il y avait huit anciens étudiants, un autre professeur, trois personnes qui avaient vécu dans la même rue qu’elle lorsqu’elle était adolescente, trois ex-collègues, l’ancien patron de son père, un colocataire et un ex petit ami. Au total, vingt ennemis incluant beth et gilbert, soit dix hommes et dix femmes.
Au son d’une mélodie issue directement d’une boîte de strip-tease, Beth et deux autres femmes ôtèrent lentement la robe de Liz en la faisant glisser sur sa tête, ne lui laissant que son soutien-gorge, son porte-jarretelles, ses bas et ses escarpins.
Chaque invité s’approcha d’elle et la tripota, se moquant de son visage rouge de honte. Deux cameramen tournaient autour de la scène, retransmissant des images en gros plan sur les écrans géants.
Le public scandait « Réunies » en tapant des pieds, rendant l’ambiance proche de celle d’une tribune de supporters.
Liz sanglotait sans résister. Elle se tenait debout, immobile comme une biche prise dans un faisceau lumineux.
Beth défit son soutien gorge et le fit tourner autour de sa tête.
Bébert le pervers, s’empara de ses seins et les présenta, en coupe afin que tout le monde puisse bien les voir. Il grimaça et passa sa langue au creux de l’oreille de Liz.
Un assistant apporta un porte parapluie rempli de cannes en bambou, de cravaches en cuir et d’un Sjambok en plastique.

« Bien. » Dit le présentateur d’une voix calme, intillant un peu de silence dans le studio. « Et maitenant, Beth, quelle est la première gâterie que vous réservez à Liz ?

Beth eut un regard maléfique et se pencha sur le microphone. « Des coups de canne. Soixante, en tout. Et des meilleurs. »

Le public l’acclama.

« Soixante ! Waow. Est-ce que vous comptez l’attacher pour ça ? »

« Non. Nous avons décidé qu’elle n’aurait qu’à se pencher en avant pour toucher ses doigts de pieds et compter chaque coup en remerciant chacun d’entre nous à tout de rôle. Si elle bouge, touche ses fesses, perd le compte ou oublie de nous remercier, le coup ne comptera pas. »

Chacun des participant choisit le materiel lui convenant le mieux.
Beth, toujours aidée des deux femmes, positionna Liz au centre de la scène, de profil. Les écrans géants affichèrent un délicieux échange de regards entre les deux femmes. Les yeux de Liz, suppliants, et ceux de Beth, brillants, farouches et jubilants.
D’ici quelques heures, cette image deviendrait la couverture du DVD de ce nouvel épisode d’ER.
Liz fit de son mieux pour se pencher en avant. Les talons hauts rendait l’exercice difficile mais elle fit son possible. Les bas et les porte-jarretelles encadraient son postérieur comme s’il s’agissait d’une cible. Ses cheveux bruns et ses seins blancs pendaient vers l’estrade.
Un technicien plaça un micro et une mini-caméra sur le sol, tout près du visage de Liz, afin que tout le monde, sur la scène, dans le studio ou sur le canapé du salon, puisse entendre son décompte et voir les expressions de son visage.
Beth prit quelques pas de recul et les spectateurs devinrent progressivement silencieux, alors que certains d’entre eux imposaient le silence aux autres à force de « Chut ! » impératifs. Leurs visages étaient rougis par la concupiscence et l’espérance.
Beth fendit l’air avec la longue badine en rotin dans un geste d’exercice. Un vrombrissement sourd remplaça les chuchottements de l’assemblée. Puis elle prit un autre pas de recul et, sans un mot, abattit la canne de toutes ses forces en plein milieu des fesses crispées de Liz.
Tous les yeux se tournèrent vers les écrans géants. Le visage de Liz s’y affichait en gros plan, grimaçant, les dents serrées par un rictus de douleur, les paupières étroitement fermées. Sur le coin inférieur de l’écran, un compte à rebours de trois secondes se déclencha. C’était le temps imparti à la victime pour annoncer le décompte du premier coup et remercier sa tortionnaire.

Avant même que la première seconde soit écoulée, elle balbutia : « Un… Un, m-merci, Madame. »

Un grand "1" rouge s’afficha dans le coin inférieur gauche de l’écran.

Beth sourit avec mépris, déçue, et leva à nouveau sa canne, aussi haut que son épaule le lui permettait, afin de frapper avec toute la force dont elle disposait.
Le choc du bambou sur la chair tremblante fut formidable.
Cette fois, la bouche de Liz laissa échapper un gémissement silencieux. Elle remua sa tête de gauche à droite et sembla avoir du mal à reprendre son souffle.

« D… Deux, m-merci, Madame. »

Juste à temps.

perverpeper@perverpeper.com

 

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