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Après le fléau 25
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APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

 

Adaptation Française : Perverpeper.

 

Chapitre 25.

Gemma sautillait en haletant , inspirant de profondes goulées d’air. Est-ce que ça s’appelait des ciseaux ou des cisailles ? Elle était trop épuisée pour s’en souvenir. Lara lui avait fait faire des exercices d’aérobic pendant ce qui lui semblait une éternité. Elle devait faire claquer ses mains au-dessus de sa tête en écartant largement les pieds, puis ramener rapidement ses bras le long de son corps, tout en repositionnant ses pieds l’un contre l’autre. Et répéter, répéter. Un saut toutes les secondes, par séries de trente, chacune suivie d’une petite pause pour reprendre son souffle. Et alors, une autre série de trente…
En tout, elle en avait déjà effectué six séries.
Auparavant, elle avait dû effectuer des pompes, des abdominaux, des flexions et courir sur place. La raison officielle de cette torture physique était que Lara la trouvait grasse et anémique, bien que Gemma savait qu’en ce moment, elle était plutôt amaigrie par la diète infecte et les exercices sexuels auxquels elle se soumettait.

« Allez, encore une dernière, on y va ? » Dit la "peau de vache" en souriant.

Gemma respira profondément, se mit au garde-à-vous et recommença à sautiller. Ses lunettes tressautèrent sur son nez et ses seins se mirent à rebondir sur son buste, comme s’ils étaient animés par une vie propre. Ils lui faisaient mal, mais pas autant que le point de côté qui la tourmentait et les crampes qui s’intensifiaient dans son estomac. Elle se sentait nauséeuse, d’autant plus après ce qu’elle venait de manger. L’esprit engourdi, elle fit de son mieux pour regarder droit devant elle. La "peau de vache" ne la surveillait même plus, elle feuilletait des documents qu’elle venait d’imprimer, ne jetant qu’occasionnellement un coup d’œil inquisiteur sur Gemma pour s’assurer qu’elle s’appliquait suffisament.

« Plus haut les bras, espèce de paresseuse, et écarte plus les jambes ! » Lança-t-elle avant de se reconcentrer sur sa lecture.

Gemma haletait, tandis que son petit-déjeuner se rappelait à son souvenir. Le curry, épicé au possible, lui laissait un goût affreux dans la bouche. Pire, elle sentait des gaz menacer dans ses intestins, et elle savait que la "peau de vache" ne le tolererait pas.
Une des premières règles qu’elle avait retenues de sa nouvelle condition d’esclave était que toutes les fonctions de son corps, manger, boire, uriner, déféquer, éternuer ou péter, et particulièrement jouir, étaient strictement interdites sans y-avoir été autorisée préalablement.
Gemma compta silencieusement les trente mouvements, souffrant des bras et des jambes, et pire que tout, son estomac qui avait des crampes.
Vingt-sept, vingt-huit, vingt-neuf, trente. Elle s’immobilisa, erreintée, et se pencha en avant. Ses lunettes chutèrent sur le sol. Telle un coup de couteau, la soudaine contraction de ses intestins la fit grimacer. Elle savait qu’elle allait devoir quémander l’autorisation d’aller aux toilettes.

perverpeper@perverpeper.com

 

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