Après le fléau 24

APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

Adaptation Française : Perverpeper.

Chapitre 24.

Joelle suçait amoureusement l’érection matinale de Brutus Junior. Il était étendu sur le dos, mains derrière la tête, genoux écartés et lui souriait. Elle était agenouillée inconfortablement entre ses jambes avec son gros ventre de femme enceinte qui la gênait, lui souriant, tout en agaçant son membre du bout de la langue. La moindre de ses cellules le détestait, mais chaque matin elle ravalait sa fierté… Et sa semence salée, par égard pour son futur enfant et son ex-mari. L’enfant était de BJ et le produit de leur mariage forcé, mais Joelle l’aimait. Elle était devenue insensible, aussi bien moralement que physiquement. Bien sûr, elle savait qu’elle ne pouvait plus faire grand chose pour Pierre, mais, au moins, il était encore vivant. Plus elle contentait BJ, et plus il serait clément, du moins elle l’espérait.
Ses gémissements et les soubressauts de son corps annoncèrent à Joelle qu’il était au bord de l’orgasme. Il ne l’autorisait jamais à se servir de ses mains ou de ses doigts. Il disait toujours "Un bon BJ ne se branle jamais". Il lui avait fallu une éternité, des heures de pratique, pour apprendre à lui procurer son plaisir comme il l’exigeait. La technique la plus efficace consistait à prendre son temps – et sans vomir – le prendre dans le fond de sa gorge tout en respirant par le nez afin qu’il puisse litéralement "la baiser jusqu’aux amydales".
Elle alternait, regards sexy, coups de langues amoureux, et engloutissements langoureux de son gland avec juste ce qu’il fallait pour s’interrompre au moment où son orgasme commençait à poindre. Il aimait jouir sur sa langue, à l’intérieur de sa bouche, mais pas au fond de sa gorge, afin qu’elle puisse savourer sa liqueur en la faisant circuler contre ses dents, ses gencives et son palais avant de l’avaler.
BJ commença à agiter son bassin en poussant des grognements de plaisir, ce qu’il appelait en rigolant "le petit déjeuner de Madame est servi" était sur le point d’arriver. De grands jet chauds et épais giclèrent sur le haut de sa bouche et aspergèrent toute sa langue.

Mmmm… HMMmmmm… HHHHMMMMMMmmmmmm… »

Ils gémirent à l’unisson. On aurait pu croire que Joelle avait un orgasme en donnant du plaisir à son jeune mari. BJ tenait à ce qu’elle exprime du plaisir, même s’il n’avait jamais fait un effort pour rendre les choses plus agréables pour elle.
Elle avait eu quelques expériences avant Pierre, mais elle n’avait jamais cru possible qu’il existe un partenaire plus paresseux, égocentrique ou égoïste. Il s’imaginait qu’en la baisant frénétiquement avec l’organe sur-dimensionné qu’il avait hérité de sa brute de père, cela suffirait à la rendre folle de lui. Mais cela faisait longtemps qu’elle avait appris à feindre l’orgasme, au cours des quelques fois – dieu merci – où il lui avait fait l’amour.
La plupart du temps, il préférait qu’elle le suce et comptait bien qu’elle aime ça. Elle avait rapidement appris à se donner du plaisir toute seule lorsqu’il exigeait qu’elle le distraie en se masturbant avec ses propres doigts, un vibromasseur, ou même – comble de l’humiliation – un fruit ou un légume.

« Mmmm… » Elle ouvrit sa bouche en grand pour lui montrer la semence qui la maculait et fit courir, plusieurs fois, sa langue sur sa lèvre supérieure avec délices. Puis, lentement, elle laissa le sperme glisser au fond de sa gorge, la tête inclinée en arrière et les yeux fermés.

« Merci. » Dit-elle en embrassant le reste de liquide séminal qui perlait à l’extrémité de son phallus. « Un peu amère ce matin, je trouve. »

BJ lui sourit, satisfait. Il glissa brusquement une main à l’intérieur de son négligé en soie noir et pelota sa poitrine. « Va préparer le petit-déjeuner. »

perverpeper@perverpeper.com