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Après le fléau 17
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APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

 

Adaptation Française : Perverpeper.

 

Chapitre 17.

Tout comme New York, la société "Brute" était une ville qui ne dormait jamais. Il se passait toujours quelque chose dans la nuit noire et calme ; que ce soit l’un des éditeurs de la compagnie qui travaillait sur un film, un client du bordel qui assouvissait ses fantasmes, ou simplement un nouvel esclave qui gegnait, étendu dans une petite cage, incapable de trouver une position confortable ou de s’endormir.
Souvent, Stella travaillait jusqu’à une heure du matin ou plus tard, longtemps après que Brutus ait commencé à ronfler. La société utilisait un système de réservations sophistiqué qu’elle avait acheté à une compagnie d’aviation et modifié par la suite. Chaque détail concernant les esclaves était conservé dans la base de donnée d’un serveur, incluant des informations aussi évidentes que son vrai nom, son nouveau nom, ses fréquentations, son prix d’achat, son age, ses mensurations, ses ses aversions, ses spécialités, etc. Il y avait aussi des photos numériques, le portrait habituel de face et de profil, son corps entièrement nu, ses parties génitales en gros plan, des captures des films qu’il avait tourné ou des caméras de vidéosurveillance disséminées un peu partout. Ensuite, on trouvait un historique complet de ses prestations et son comportement au sein de la société, que ça provienne de ses précédants rendez-vous ou des notes et des évaluations des clients et du personnel d’encadrement. Enfin, il y avait un agenda proposant ses projets futurs avec un carnet de rendez-vous possibles et une partie "idées".
La banque de données des esclaves était croisée avec celle des consommateurs de la société, qu’ils soient des clients du bordel, des directeurs de photographie ou de casting, ou qui que ce soit d’autre, y compris la clientèle de reproduction.
Environ trois des quartiers du bordel étaient préparés un jour ou deux à l’avance. Chacun des 10 000 comptes clients étaient détaillés avec nom, fiabilité et statut financier, informations de santé, tests MST, âge, mensurations, goûts, préférences, accompagnés de quelques photos. Quelques-uns d’entre eux exigeaient certains esclaves ou groupes d’esclaves en particulier, tandis que la plupart des autres se fiaient au système de réservations.
C’était le moment préféré de Stella. Elle était assise devant le terminal de sa chambre pour ajuster les rendez-vous. Seuls, elle, Brutus, Lara, BJ, et le directeur du bordel connaissaient les code d’accès au systeme. Le logiciel organisait automatiquement les rencontres en se basant sur la disponibilité, les goûts, les attributions des esclaves, etc. C’était le même processus que s’il devait alouer à un passager le fauteuil 17a d’un vol avec un certain plateau-repas. Aucune intervention humaine n’était nécessaire. Stella adorait consulter les programmations du lendemain et les changer ou les échanger en fonction de ses propres considérations.
Les identités de Jane et Jim avaient déjà été informatisées ; leurs noms, prix, dates d’arrivée ainsi que quelques lignes résumant l’historique de leurs premiers pas au sein de la société. Stella enfonça une touche et activa la liste de tous les clients en attente. Ils étaient environ 177 à passer dans la moulinette du système durant la nuit, seraient certainement plus à être "mixés" aux premières heures de la matinée.
Elle parcourut la liste des 177 noms, leur arrivée, âges, goûts, et photos ‘.jpeg’. En souriant, elle se servit de sa souris pour sélectionner 50 d’entre eux. Il y aurait probablement quelques uns qui n’apparaitraient pas, mais ils pourraient très facilement être remplacés par des clients occasionnels, inconnus de la base de données.
Stella savoura une gorgée de vin et se mit à organiser le détail de la première journée de travail de Jane. Elle commencerait après ses diverses tâches du matin, à 10 heures. De 10 à 13, elle passerait trois heures avec 12 clients individuels, 15 minutes par client. Pour commencer, Stella choisit un bureaucrate blanc d’une soixantaine d’années qui préferait "le sexe oral suivi d’une pénétration classique". Pour le quart d’heure suivant, elle se donnerait à un jeune homme d’affaires noir qui aimait "le sexe anal".
Lorsque les trois heures furent remplies, Stella lui alloua généreusement une demi-heure de pause pour se laver, ingurgiter sa pâtée du midi, et se refaire une beauté.
A 13 heures 30, les festivités reprendraient. Pendant cinq heures complètes, Jane aurait rendez-vous avec des doubles et des triples, pour un total de 24 consommateurs répartis sur des rencontres d’une demi-heure chacune.
Ensuite, Stella sélectionna des clients plus lucratifs pour le début de la soirée, lorsque Jane aurait donné le meilleur d’elle-même, pour ainsi dire. À 18 heures 30, elle lui ménagea une deuxième pause – d’une demi-heure cette fois – pour une autre douche, sa bouillie du soir, et un peu de maquillage. Ensuite, de 19 heures à 22 heures, elle lui choisit trois rendez-vous spéciaux d’une heure chacun.
De sept à huit, elle planifia sa rencontre avec sa première cliente lesbienne (à moins que ce soit la seconde) avec une femme énorme que Stella avait repérée sur la liste.
De huit à neuf, un officier supérieur de la Stalitz (la police secrète), qui bénéficiait de prestations gratuites. Il ferait innévitablement subir aux seins et aux tétons de Jane ses caprices habituels et brutaux.
Enfin, de neuf à dix, elle programma "Le gang de l’horloge", un groupe Scandinave de dix hommes et deux femmes qui fréquentaient régulièrement le bordel et ne se séparaient jamais. Ils étaient spécialisés dans de perverses et violentes "Tournantes Viking".
Satisfaite, Stella leva son verre en direction de l’écran et cliqua sur ‘confirmer’. Après un bref questionnement à son arrivée, Jane avait admis n’avoir eu qu’un unique partenaire avant de se marrier avec Jim.
Hier, elle avait été baisée par trois autres à l’auberge, avant de se faire juter sur le visage par un autre et de perdre sa virginité anale avec Brutus.
Pas mal pour un début.
En comptant bien, l’expérience sexuelle de Jane et son nombre de partenaires aurait exponentiellement augmenté de deux à sept hier – en comptant l’éjaculation sur son visage – et à au moins 60 dans les 24 heures à venir. Une belle courbe de progression ! Et qu’en serait-il le jour suivant ?
Quant à Jim, Stella décida qu’il passerait la journée entière sur un pilori, à assister aux exploits de sa femme dans un placard, derrière un miroir sans tain de sa chambre au bordel.
Pour couronner le tout, elle sélectionna deux gays dans la liste des clients disponibles qui se réduisait de minutes en minutes. Elle savait que l’un d’entre eux était un fumeur invétéré qui se ferait un plaisir – il faudrait lui laisser un petit message – de fumer pendant tout le temps qu’il passerait avec Jim.
Pendant les pauses de 13 et 18 heures, elle leur livrerait Jim et elle ne doutait pas qu’ils l’enculeraient sauvagement.
Finissant son verre, elle confirma ses derniers choix et éteint le terminal.

 

perverpeper@perverpeper.com

 

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