Après le fléau 14 |
APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR
Adaptation Française : Perverpeper.
Chapitre 14.
Brutus Junior, "BJ" pour ses amis, se trouvait au "trou infernal". Il était attablé avec quatre amis, pendant qu’une femme les distrayait en montant le "Sexercycle" C’était Susannah, une ex-dirigeante d’entreprise de 32 ans dont l’affaire de technologies avait fait faillite. Plus dure était la chute pour les nantis !
Stella avait acquis la totalité de l’entreprise, employés et dettes pour 25 000 Crédits et avait revendu le tout – sauf l’ex-patronne – 75 000 Crédits trois semaines plus tard.
Mais la raison pour laquelle Susannah se trouvait maintenant au redoutable "Trou infernal" était due au fait qu’elle avait été surprise par le réseau de vidéosurveillance alors qu’elle se rebellait en crachant dans le plateau de nourriture d’un "service d’étage" qu’elle servait à l’un des invités qui passait la nuit au bordel. On pouvait commettre des crimes pires que celui-ci au sein de la "société Brute". Mais très peu.
Au premier regard, le "Sexercycle" en acier brillant ressemblait à un vélo d’appartement normal. Mais au premier coup d’œil, on s’apercevait vite qu’il était équipé d’un système de fils électriques qui délivraient des décharges dans les orifices et sur le corps de l’infortuné occupant de l’engin, le forçant à maintenir un rythme de "tours de pédale" minimum. Deux fils électriques rouges étaient attachés par des pinces aux mamelons de Susannah. À la base, en remplacement de la selle, deux godemichés formaient un Y. L’un d’entre eux dépassait légèrement de l’entrée de son sexe et l’autre était profondément fiché dans son anus. Les deux gadgets s’agitaient au creux de ses reins entraînés par chaque tour de roue, au rythme de des efforts qu’elle faisait pour garder le rythme.
Une mince pellicule de transpiration faisait briller le corps de Susannah, des gouttes de sueur ruisselaient sur ses tempes tandis qu’elle pédalait frénétiquement. Sa coupe de cheveux stricte avait été rasée en brosse. Les orbites de ses yeux étaient creuses et assombries par la fatigue et l’épuisement, ses courbes pulpeuses étaient maintenant décharnées et crispées par l’effort. Son corps, jusqu’alors musclé et bien entretenu, était maintenant maigrelet et ses côtes pointaient sous les seins contusionnés.
Les garçons mangaient et buvaient, fumant en se moquant d’elle, alors qu’ils s’amusaient à se repasser la télécommande qui controlait la vitesse minimum que Susannah devait soutenir et la sévérité des chocs électriques si elle échouait. Ils pouvaient aussi régler le débattement des godemichés. À cet instant, l’intrus qui pénétrait son vagin – et qui avait un calibre de plus de six centimètres – était paramétré pour s’enfoncer de plus de vingt centimètres à l’intérieur du sexe baveux de l’esclave. L’humidité était due aux éjaculations dont les garçons l’avaient "gratifiée" avant que le cycle débute. Le phallus qui forçait ses reins – un tuyau de cinq centimètres de diamètre – était reglé de façon aléatoire, alternant entre un débattement de sept à vingt-cinq centimètres et injectant régulièrement un gel lubrifiant qui la brûlait au plus profond du rectum à vif de Susannah.
La grande pièce résonnait du bourdonnement électrique de l’appareil et des rires des hommes, entrecoupés par les tintements des couverts. Leur table était éclarée par la lueur de petites bougies, tandis que l’autre moitié de la pièce – celle qui était réservée aux exercices – était brillament éclairées par un ensemble de lampes et de spots puissants.
Tout près de Susannah, un homme courait sur un tapis roulant. Il avait dans les 28 ans et avait travaillé comme commercial chez un concéssionnaire automobile avant d’être brusquement licencié. Stella avait remarqué sa femme lorsqu’ils avaient été vendus aux enchères deux mois plus tôt. Il devait son séjour au "Trou infernal" au fait d’avoir joui sans permission alors que sa femme et lui étaient "loués" pour une partie à trois par un bureaucrate bisexuel. Dans son cas aussi, les esclaves pouvaient commettre des crimes plus graves, mais il n’y en avait pas tant que ça.
Le tapis roulant était légèrement transformé. Ce qui sortait de l’ordinaire, c’étaient le survêtement transparent en plastique dont l’homme était vêtu et les radiateurs électriques qui étaient fixés au plafond au-dessus de la machine. Ils projetaient une leur orangée au milieu de l’éclairage puissant et dispensaient une chaleur étouffante au micro-climat dans lequel l’homme était obligé de courir. Le survêtement l’enveloppait des chevilles au cou, emmagasinant la chaleur et la transpiration pendant que l’esclave faisait son possible pour garder le rythme rapide, respirant bruyament pour s’oxygéner.
Pourtant, l’éxercice – aussi éprouvant soit-il – ne justifiait pas la grimace de terreur qui déformait son visage…
En regardant attentivement, on pouvait apercevoir, à travers le matériel transparent, une grande variété de moustiques, guèpes et autres insectes volants. Quant aux petits points sombres qui constellaient sa peau nue, ils s’agissaient de fourmis rouges. Plus difficiles à voir mais néanmoins évidentes, étaient les tâches de miel qui enduisaient son pénis et ses testicules. Toutes ses parties génitales et anales étaient barbouillées de miel, attirant comme un aimant les insectes affamés. Son bas-ventre était couvert de plaques et de points rouges qui constellaient son corps des fesses jusqu’à l’extrémité de son sexe rabougri. Larmes et sueur se mélaient en ruissellant sur son visage alors qu’il s’époumonnait à maintenir le rythme régulier de 8 kilomètres par heure afin de parcourir les 16 kilomètres qu’on lui avait fixé dans les deux heures imparties. Si, par malheur, il échouait il lui faudrait recommencer…
Brutus junior adorait épater ses copains. Lui seul avait ce pouvoir. Il savait qu’ils étaient partagés entre l’admiration et l’éffarement. Son père lui avait aloué un budget pour s’acheter quelques esclaves et, à la première occasion, il avait acquis l’un de ses propres amis. Neil, un garçon de 25 ans avec qui il avait grandi, joué au foot, dragué les filles et fait les cent coups. Le jeune homme y avait été contraint lorsque sa sœur, son père et sa mère avaient fait banqueroute.
Ils étaient le "projet particulier" de BJ qui les gardait jalousement dans le dongeon de sa maison, dans lequel il affinait et développait ses "talents".
Pour finir, une splendide jeune femme était assise à côté de BJ et ses copains. Elle s’appelait Joelle et elle se régalait du même repas délicieux que les hommes. Elle portait une robe légère en dentelle noire, et était enceinte de plusieurs mois – sept pour être précis – et BJ était le père. Avant que le monde ne change, Joelle était mariée avec le professeur de Français de Brutus Junior. Maintenant… Et bien, c’est une longue histoire, mais ils avaient perdu tout leur argent, et Joelle avait dû se résigner à divorcer de son mari pour pouvoir épouser BJ, même s’il avait dix ans de moins qu’elle et était encore couvert de boutons d’acnée. Elle le détestait.
Joelle mangeait silencieusement, portant consciencieusement ses couverts à sa bouche, ne regardant pas vraiment le calvaire des deux infortunés esclaves, ne se joignant pas à leurs railleries et leurs plaisanteries salaces.
BJ se pencha vers elle et passa son bras autour de son épaule en l’embrassant. Il reluqua son large décolleté de femme enceinte. Il y avait longtemps qu’il avait abandonné l’idée qu’elle puisse prendre du plaisir à torturer les autres, mais il espérait toujours qu’il pourrait la rendre amoureuse de lui. Bon, faute d’être amoureuse de lui, au moins l’apprécier.
Puis il se reconcentra sur la scène qui se déroulait devant eux et sourit aux esclaves. C’étaient de petits amusements, des "amuse-gueules" comme disait Joelle, un apéritif en attendant que les choses sérieuses commencent.