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Après le fléau 110
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APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

 

Adaptation Française : Perverpeper.

 

Chapitre 110.

Brutus tapota l’oreiller à côté de lui.

« Tu viens. »

Stella sourit coquettement

« Un peu de patience, mon amour. »

Il grogna.

« J’ai du travail. Tout ça ne fonctionne pas comme ça, tu sais. »

Il abaissa le drap sur ses genoux, révelant son érection.

« Dis donc… » Gloussa-t-elle. « Tu ne t’arrêteras donc jamais ? »

Elle s’assit sur le bord du lit et empoigna délicatement son membre.
Il s’enfonça dans oreiller et ferma les yeux.

« Personne ne me le fais aussi bien que toi. »

« Oh, je t’en prie ! » Répondit-elle en fronçant les sourcils, secrètement flattée. Son mari n’était plus une gravure de mode, mais c’était toujours son homme.

« Est-ce que tu as vu BJ ? » Demanda-t-il soudainement, les yeux toujours clos.

Imperturbable, elle agaça délicatement l’extrémité de son gland avec le bout de son ongle.

« Non, je suis sûre qu’il refera surface au petit déjeuner. »

Il acquiesca en soupirant, l’esprit ailleurs.
Lentement, Stella s’abaissa sur lui et donna un coup de langue. Ça faisait longtemps. Elle l’entendit pousser un petit gémissement de surprise.

« Chhhut… » Lui commanda-t-elle avant de l’emboucher, le serrant plus fort tout en imprimant un mouvement de va et vient à son poignet.

Quelques minutes plus tard, il jouissait en poussant des grognements reconnaissants.
Stella laissa sa semence couler de sa bouche sur son ventre.
Avaler serait revenu à pousser la chose un peu trop loin.
Elle éteignit la lumière et abandonna son mari à ses songes érotiques.
Dans une pièce éloignée, la famille Evans s’offrait un repas de consécration. On les avait autorisé à prendre une douche et on leur avait donné des vêtements.
Les réjouissances s’interrompirent brusquement lorsque Stella se fit annoncer. Un silence de plomb accueillit son entrée.
Elle leur sourit magnanimement.

« Félicitations ! C’était une belle compétition et une victoire bien méritée. »

Sa phrase fut accueillie par quatre expressions de soulagement.

« M-merci, Maîtresse. » Bégaya Mr Evans.

Progressivement, l’ambiance se dénoua lorsqu’elle décida de boire un verre avec eux. Elle écouta patiemment lorsqu’il racontèrent leurs expériences traumatisantes dans le dongeon de BJ. L’un après l’autre, ils se détendirent.

« Et qu’allez vous faire, maintenant ? » Demanda-t-elle finalement.

La tension remonta d’un cran.

« On peut s’en aller ? On est vraiment libres ? » Demanda l’ancien copain de BJ.

« Un marché est un marché. »

L’euphorie passant, ils réalisèrent enfin qu’ils en avaient terminé avec ce cauchemar.

« Nous n’avons nulle part où aller, pas d’argent, rien. » Déclara piteusement Mr Evans.

Stella lui tapota l’épaule. « Ça peut s’arranger. »

« Je ne crois pas que je pourrais reprendre mon ancienne vie. » Répondit Neil.

« Cette horrible humiliation. » Murmura Tammy. « Ces DVD de nous. Je suis incapable… »

« Si au moins nous pouvions recommencer à zéro dans un autre endroit… » Renchérit sa mère.

Stella regarda Neil. « Avez-vous déjà été en Amérique ? »

Bouche-bée, il la regarda sans répondre. Ses parents et sa sœur en firent autant, pendus à ses lèvres.

« J’ai un ami là-bas. Je pourrais vous présenter à lui. Il gère une entreprise, là-bas. Je suis sûre qu’il pourra procurer du travail à chacun d’entre vous. »

« Vraiment ? »

« Absolument. »

Aussitôt, l’atmosphère évolua, faisant place à une nouvelle euphorie.
Stella se leva et prit congé.

« Dormez bien, tous. Nous règlerons les détails demain. »

Elle sortit de la pièce, un énorme sourire de satisfaction sur les lèvres.

C’était le tour de Joelle. Il était normal de la tenir au courant de l’évolution des évènements.
Stella grimaça une nouvelle fois de dégoût à la vue de Don lorsqu’il lui ouvrit la porte.

« Comment ça va ? » Demanda-t-elle.

« Tout va bien, Maîtreffe. Elle f’est réveillée. »

Stella approuva de la tête et s’avança vers l’endroit où Joelle était étendue.

« En dépit de tout ce que nous pouvons penser de BJ, ça… » Elle posa sa main sur le ventre gonflé. « … Sera le petit enfant de mon mari. »

Joelle leva nerveusement les yeux sur elle. « Je vous en supplie… Laissez-moi mon bébé. »

Stella sourit affectueusement. « Je peux faire mieux que ça. »

Il y eut de l’agitation et un garde se présenta, tirant par les cheveux un prisonnier au corps décharné et au visage émacié.

« PIERRE !!! » Hurla Joelle, découvrant son mari qu’elle n’avait plus revu depuis près d’un an.
Il se précipita sur elle, le visage plein de larmes, emettant un torrent de paroles en Français.

Quelques instants plus tard, Stella s’étendit dans le noir, contre son mari.
Ça avait été une journée bien remplie, même si on la considérait sous le jour de la société.
Elle sentit ses paupières s’alourdir et se pelotonna contre le corps chaud de Brutus.
Elle se sentait bizarre, l’impression d’avoir fait quelques faux pas.
De la clémence… Elle devait s’attendrir avec l’âge.

perverpeper@perverpeper.com

 

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