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Après le fléau 05
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APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

 

Adaptation Française : Perverpeper.

 

Chapitre 5 : Gemma.

            Gemma était accroupie, les yeux droits devant elle, immobile, cuisses grandes ouvertes, ne touchant le sol qu’avec le bout de ses doigts, de part et d’autre en arrière de ses reins. Devant elle, trois personnes étaient confortablement assises, dégustant un thé et grignotant des sandwiches. Elle n’en était pas sûre, mais elle pensait qu’ils étaient tous trois membres du gouvernement. L’un d’entre eux était sans conteste un officier de la redoutable Phalange, la police secrète. L’autre homme et la femme devaient être des bureaucrates pensait-elle. La femme avait aussi un quelconque lien de parenté avec Stella et elle avait été l’une des deux participantes qui lui avait enfoncé des objets de plus en plus gros dans tous ses orifices pendant le tournage de ce terrible film la veille, lorsque Gemma avait été la ‘star’, d’après leurs mots, du film "Vicieuse orgie de sperme". Son sexe et son anus l’élançaient encore et elle avait l’impression qu’elle n’arriverait jamais à se débarrasser de l’odeur horrible et du goût infect qui macéraient dans sa bouche. Mais au cours des quatre semaines qu’elle avait passé sous la coupe de Brutus et Stella, elle avait appris qu’elle ne pouvait compter sur aucun répit. Les choses ne faisaient qu’empirer.
Elle était nue, mises à part ses lunettes, accroupie sur une table en marbre, à l’extérieur de la maison. Son estomac gargouillait. La seule concession qu’on avait bien voulu lui octroyer, à la suite de cette terrible épreuve, était de l’avoir laissée dormir pendant huit heures d’affilées. Depuis son réveil, on l’avait lui avait fait subir un lavement et ingurgiter des produits ‘speciaux’ par trois fois réparties dans la journée. De plus, on lui avait interdit les toilettes. Gemma s’était accoutumée à utiliser les sanitaires collectifs et à faire ses abblutions sous le regard des autres esclaves et des gardes. Mais être accroupie comme ça, devant ces trois individus des deux genres, entièrement vêtus, n’était pas la même chose.

            La jeune femme se leva et s’approcha nonchalament de Gemma. Haussant un sourcil inquisiteur, elle fit courir sa main sur sa poitrine qui faisait du 38D, puis sur ses hanches, avant de se concentrer entre ses jambes largement écartées en agaçant son anus du bout de l’ongle.

« Tu as des crampes ? » Demanda-t-elle.

            Les cuisses et les mollets de Gemma la faisaient horriblement souffrir.

« Non Mademoiselle. »

            L’ongle aiguisé de la femme glissa lentement à l’intérieur du sphincter de Gemma.

« C’est douloureux ? »

            Gemma eut un très léger mouvement de tête négatif.

« Non Mademoiselle. »

            La jeune femme secoua sa tête avec un sourire vicieux.

« Tu es une petite salope coriace, non ? »

            Gemma resta sans réaction, incertaine.

« N-non… Mademoiselle. »

            La femme retira son ongle, le renifla et le mit dans la bouche de Gemma. Gemma le lécha. La femme n’avait probablement pas plus de 26 ou 27 ans, 5 ans de plus qu’elle au maximum. Et pourtant elle la dominait totalement. Elle avait déjà accordé toute son attention à Gemma au cours de ces deux précédentes visites. C’était la nièce de Stella et était une sorte de fonctionnaire locale corrompue.

« Dis-moi, » demanda-t-elle en examinant son ongle rouge parfaitement manucuré. « Est-ce que tu as déjà mangé de la merde ? »

            Gemma ferma les yeux et hoqueta. « Non Mademoiselle. » Elle remarqua que les deux hommes se penchaient vers elles. Les prunelles bleues de la femme se rétrécirent et étincellèrent comme deux icebergs sombres à la lueur de la lune.

« Et tu aimerais faire ça ? »

            À nouveau Gemma resta silencieuse, désemparée. « Non Mademoiselle. »

« Mais si tu y étais obligée, tu le ferais ? »

            Gemma hocha la tête en signe d’assentiment et se força à répondre. « O-oui… Oui Mad-Mademoiselle. »

« Et tu préfèrerais manger ta propre merde ou celle de quelqu’un d’autre ? »

            Gemma ne pouvait plus supporter cette torture verbale posée et insidieuse.

« S’il vous plait Mademoiselle… » Elle leva des yeux suppliants sur sa tortionnaire. « Je ferai tout ce que vous voudrez mais… Je vous en prie… »

            C’était une erreur. Elle s’en rendit compte dès que les mots franchirent ses lèvres. Mais, bien que sa bouche fortement maquillée par un rouge à lèvre criard soit agitée par un tic, la femme resta apparemment calme.

« Bien sûr que tu le ferais. Alors dis-nous, que serais-tu capable de faire si je t’autorisais à te régaler d’une petite crotte. Quelque chose que tu n’as jamais fait auparavant. Quelque chose qui nous exciterait tous plus que mon idée. »

            Gemma ferma à nouveau ses paupières. Ses chevilles la faisaient souffrir de plus en plus. Elle avait les hanches inclinées en arrière et les muscles de ses cuisses écartelées la tiraillaient, tandis que ses bras étaient courbaturés à force de maintenir son équilibre. Mais pire que ça, elle s’était piégée toute seule. Elle avait compris depuis longtemps que dans la palette des humiliations et activités sexuelles normales, aucune ne satisfairait ce trio blasé. Elle avait déjà sucé et été baisée de nombreuse fois. On l’avait enculée, forcée à boire de l’urine, cinglée à coups de canne et brûlée avec le bout incandescent d’une cigarette, contrainte à participer à des ‘bukkake*’ et torturée à l’aide de godemichés de dimensions incroyables. Même aujourd’hui, il y avait peu de choses qu’à 22 ans, elle pouvait imaginer ne pas avoir déjà fait ou subi. Il ne restait que très peu de dépravations dont elle avait entendu parler, telles que les animaux, la scatologie et… Quoi d’autre encore ? Elle secoua la tête négativement.

« Je suis désolée Mademoiselle. Je ne… Accepeteriez-vous de me tatouer ? »

            La femme se retourna et regarda les hommes. Tous deux sourirent vicieusement.

« Pourquoi pas CHI sur une fesse et OTTE sur l’autre ? » Rigola-t-elle. »

            Gemma baissa les yeux sur la table, en signe d’humilité.

« Tu as envie de te soulager ? » Demanda la femme en appuyant sur l’estomac de Gemma.

« Oui Mademoiselle. »

« Vessie et boyaux ? »

« O-oui… L-les… Les deux Mademoiselle.

« Excellent ! » Elle fit quelques pas en arrière. « La vessie d’abord. Dépêche-toi. »

            Gemma ferma les yeux. Après de nombreuses minutes passées à lutter pour se contrôler, elle ne pouvait simplement plus se retenir. Le creux de son ventre gargouillait et ses entrailles la pressaient à un point inimaginable. Elle eut beaucoup de mal à relâcher sa vessie sans que ses boyaux en fassent de même. Finalement, elle sentit son urine venir.

« Ouvre les yeux ! Regarde-moi. »

            Elle obéit et regarda timidement les yeux inquisiteurs de la femme qui la fixaient, se régalant visiblement du pouvoir qu’elle détenait, se délectant de l’humiliation qu’elle lui imposait. Les lèvres sexuelles de Gemma se gonflèrent et un jet gicla de son entrejambe et aspergea la table. Le sifflement de la miction et le bruit qu’elle fit en éclaboussant le marbre la firent rougir et elle eut du mal à soutenir le regard moqueur de sa tourmenteuse lorsqu’elle sentit l’urine chaude ruisseler entre ses doigts de pieds.
            La femme détaillait l’expression du visage de son visage.

« Ça t’embarrasse ? » Demanda-t-elle en carressant son genou du bout des doigts.

« Oui Mademoiselle. » Sa vessie distendue continuait inlassablement à se vider. Cela faisait bien vingt secondes qu’elle se soulageait et pourtant elle avait l’impression qu’elle venait de commencer.

            Les doigts de la femme quittèrent son genou et cheminèrent lentement le long de la cuisse de Gemma.

« Stop ! » Ordonna-t-elle.

            Au prix d’un immense effort, Gemma contracta ses mucles intimes. Après une ou deux secondes de lutte, le flot se tarit et se transforma en un petit filet et, finalement, s’interrompit.

            Avec un sourire d’approbation, la femme fit glisser ses doigts sur le pubis soigneusement taillé et titillèrent le sexe offert. Elle les fit glisser entre les lèvres trempées, puis releva sa main et observa les gouttes d’urine qui les maculaient. Regardement intensément Gemma dans les yeux, elle lécha prudemment son index. Ses lèvres se déformèrent et une grimace de dégoût enlaidit son visage.

« Beurk. Tu as vraiment bu de ce truc ? »

            Gemma détourna le regard. Elle avait des crampes dans les jambes et sa vessie la brûlait.

« Oui Mademoiselle. Quand on me le demande. »

            Sans un mot, la femme lui tendit ses doigts. Docilement, elle les lécha jusqu’à ce que toutes les traces de pisse aient disparu. Puis sa tortionnaire s’empara d’un verre vide et le positionna entre ses cuisses.

« Bon, finis de pisser. Là dedans. »

            Haletant de soulagement, Gemma se relâcha et continua à se vider pendant une bonne dizaine de secondes. « Merci Mademoiselle. » Elle espérait que sa gratitude l’aiderait.
            La femme souleva le verre, rempli à ras-bord, et le positionna contre les lèvres de Gemma.

« Bois ! »

            Peu après son arrivée, une des esclaves avait murmuré à Gemma que boire de la pisse n’était infect que tant que l’on avait pas été obligé de manger des excréments. Bien entendu, c’était écoeurant et humiliant, mais ça restait supportable.
            Gemma ouvrit sa bouche en grand et la femme lui fit boire minutieusement le contenu du verre. C’était chaud et amer, mais au moins, ça provenait de son propre corps. Elle avala tout.
            C’est alors que, vers l’arrière, elle entrevit l’un des hommes se lever et se déboutonner. Il vida la caraffe de lait et, en riant, plaça son pénis au dessus et se mit à uriner.

« On dirait que tu as lancé une mode ! » Plaisanta la femme.

*** *** ***

            Stella finit par arriver avec une heure de retard. Ses nouveaux esclaves s’étaient effondrés et n’arrivaient que péniblement à tirer leur charge en marchant. Elle en descendit et deux gardes s’occupèrent du couple d’esclaves épuisés.
            Le siège de la société "Brute" occupait ce qui avait été tout un village de banlieue quelques années plus tôt. Sa circonférence couvrait une zone d’environ cinq kilomètres carrés, entièrement entourée par de hauts murs de briques dont le sommet était parsemé de morceaux de verre noyés dans du ciment, derrière lesquels une clôture de fils barbellés assurait que personne ne pouvait s’échapper. A l’intérieur des murs, les bâtisses d’origine qui étaient encore debout servaient à loger les esclaves et les gardes. Les plus gros bâtiments servaient au stockage ou faisaient office de bureaux de production. Ce qui avait été un hôtel avait été transformé en bordel pour les invités. L’ancienne salle des fêtes était devenue le complexe principal des studios de production. Et, au sommet d’une petite colline située au centre du village, le vieux manoir, équipé de ses cellules et ses dongeons, hébergeait maintenant à Brutus et Stella. Enfin, à la périphérie du domaine, à l’endroit ou se trouvait l’ancienne station de carburants, se trouvait l’infâme "Trou Infernal".

* Bukkake : Orgie d’éjaculations au cours de laquelle les participants éjaculent à tour de rôle, voir tous ensemble, leur sperme sur le visage et dans la bouche d’une femme, objet central de la scène ou du film.

perverpeper@perverpeper.com

 

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