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Après le fléau 02
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APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

 

Adaptation Française : Perverpeper.

 

Chapitre 02 : Le voyage.

C’était Stella qui avait dépensé 14 500 Crédits pour le couple du Lot 17. Personne ne l’avait reconnu car elle était assise dans le fond, hors de portée des projecteurs qui illuminaient la scène où étaient exposés les esclaves.
Elle, par contre, les avait bien reconnus. C’était un jeune couple du même milieu social que Brutus et elle. Bien qu’elle ne les ait pas rencontrés depuis près de six mois, elle pensait qu’ils avait déménagé pour trouver un emploi. Stella avait le souvenir de cette jeune femme arrogante, qui l’avait snobée lors d’un apéritif lorsqu’elle avait revélé à quelles activités son mari et elle se livraient. Elle gardait dans sa mémoire la façon dont elle s’était renfrognée en sa présence, une femme qui travaillait dans une entreprise de films pornographiques, vous pensez…
Et son comptable condescendant de mari qui avait grimacé lorsqu’elle avait allumé une cigarette devant lui, murmurant "Ces choses vont vous tuer".
Il y avait peu de choses que Stella appréciait autant que de confronter ses derniers sujets à la dureté de leur nouveau mode de vie. Elle les collectionnait et les avait tous achetés ici. Une prof qui lui avait enseigné durant ses études et qu’elle avait détesté. Âgée de 48 ans aujourd’hui, elle passait 14 heures, sur le dos, le ventre et les genoux, à distraire environ 28 étudiants chaque jour. Stella la faisait travailler en permanence dans la maison close au prix spécial de 0,1 Crédit par ½ heure. Un prix que la plupart des jeunes adolescents en manque pouvaient facilement consacrer à ça. Elle avait aussi acheté l’ex-petite amie de Brutus, 37 ans maintenant, qui menait une nouvelle carrière prometteuse de starlette. Malheureusement pour elle, ses partenaires étaient exclusivement des animaux et que tous les bénéfices de ses performances revenaient à Stella et Brutus. Un autre était un de ses anciens petits copains, un véritable abruti, qui avait dû vaincre ses tendances homophobes en satisfaisant des groupes d’homosexuels, lorsqu’il se produisait dans des films gay. Il y en avait beaucoup d’autres, et ces deux-là allaient agrandir le cheptel.

*** *** ***

Jim souffla de soulagement lorsqu’il vit Stella. Il lui semblait bien avoir reconnu sa voix. Il poussa Jane du coude. La femme qui les avait achetés était une connaissance d’un de leurs amis. Il s’étaient rencontrés quelques fois auparavant. Elle allait sûrement les aider. Peut-être qu’elle avait besoin d’un comptable… Il se souvint qu’elle était dans le milieu du porno, mais après tout, eux aussi avaient besoin que leur comptabilité soit en règle, non ?
Il lui sourit nerveusement, et elle lui rendit son sourire.

« Jim n’est-ce pas ? »

« O… Oui. C’est ça. Et Jane. »

« Oh oui, Jane. Salut… Jane… »

« Salut. » Répondit Jane prudemment.

Stella sortit un paquet de cigarettes, en alluma une et souffla longuement la fumée.

« Elles ne m’ont pas encore eue. » Dit-elle en lui en tendant une, souriant toujours, avant d’aspirer une nouvelle bouffée.

Jim haussa les épaules.

« Je suppose que non. »

Prenant soudainement conscience de sa nudité, il baissa les yeux. Sa femme et lui étaient complètement nus devant cette femme. Il se sentit rougir.
À son tour, Stella haussa les épaules.

« Allons-y. »

Elle les guida à l’extérieur. Les voitures étaient rares. La plupart des gens voyageaient en charrettes tirées par des chevaux ou des ânes. Le chariot de Stella était garé plus loin. C’était un petit cabriolet deux-places, équipé d’un jeu de harnais et de lanières. Il n’y avait aucun signe d’animal quelconque et beaucoup de ces tilburys étaient tirés par des hommes.
Jim marqua une pause. Stella le fixa.

« Jim, » Dit-elle en souriant toujours mais avec un regard froid. « Je vous ai tous les deux achetés. Cela signifie que je peux faire ce que je veux de vous. Si tu résistes, je peux te faire fouetter, punir, et même électrocuter. Compris ? »

Il avala sa salive et acquiesca de la tête, conscient qu’à côté de lui, Jane s’était mise à pleurer.

« S’il… S’il vous p… Plaît… » Commença-t-il.

Stella dégaina son bâton électrique de sa ceinture et le fixa sans un mot.

« D’accord… » Marmona-t-il. « Je suis désolé. »

Elle l’attacha en premier, au harnais de droite. Un premier jeu de couroies en cuir entourait sa taille et passait entre ses jambes, tandis qu’un second passait sur ses épaules et sous ses bras. Le tout était relié dans son dos par un gros anneau métallique. Elle y connecta un mousqueton fixé à la laisse qui courait jusqu’au cabriolet. Ensuite elle procéda de même avec Jane en lui passant le harnais de gauche. Sur le devant, les lanières s’entrecroisaient entre ses courbes pronnoncées avant de réunir dans son dos où elles furent attachées de la même manière avec la laisse qui était reliée à la charette décapotable.
Stella se rendit à l’arrière et sortit du coffre une paire de harnais prévus pour la tête et une paire de menottes. Puis elle leur attacha les poignets dans le dos et passa les couroies autour de leurs têtes. On aurait dit des casques ajourés dont deux œillères faisaient penser à celles qu’on positionne de part et d’autre des yeux des chevaux pour les préserver des sollicitations latérales. Jim ne pouvait voir que droit devant lui et une petite chaîne en acier passait entre ses dents, l’obligeant à garder la bouche ouverte, comme un mors.
Stella se tenait devant eux. Son sourire s’était transformé en rictus de satisfaction. Jim voulait la frapper, elle sentait sa colère bouillonner.

« Garde ton énergie, Jim. » Lui dit-elle. « Nous avons un long voyage à faire avant d’arriver dans votre nouveau lieu de résidence. Il fait chaud et il va falloir que vous trottiez si nous ne voulons pas arriver trop tard.

Jim tourna la tête et la vit attraper les seins nus, sans défense, de Jane. Elle taquina les deux tétons entre le pouce et l’index avant de sortir deux boules de métal rose de ses poches. Chaque sphère avait la dimension d’une balle de ping-pong et était équipée d’une pince. Stella saisit le sein droit de Jane et resserra les mâchoires de la pince sur son téton.

« Aaaiiie… Aaaaah !! »

Les cris que poussa la jeune femme étaient aigus et plusieurs passants les regardèrent en riant.

« Ce rose est la couleur de mon étable. Tu as intérêt à la porter avec fierté. » Et elle attacha la deuxième sphère à la pointe de son sein gauche. « Il faut que je te prévienne, salope, que si l’une de ces petites chéries tombe pendant le trajet, il m’en reste une troisième pour ton clitoris. Je t’épargne celle-là aujoud’hui, mais à condition que tu sois sage.

Jim vit les lèvres de sa femme trembler, ses yeux étaient noyés de larmes et elle fit oui de la tête. Stella se replaça en face de lui et lui redressa brutalement la tête. Elle fouilla dans une autre poche et en sortit une nouvelle sphère rose, plus grosse, de la taille d’une balle de tennis. Elle n’avait pas de pince, mais de petites boucles en cuir et un anneau à la place. Elle lui fit un signe affirmatif de la tête.

« Exact, c’est là que ça va. »

Et elle poussa sans ménagement son petit penis, toujours recroquevillé par la peur, sur le côté et attacha la lourde sphère à ses bourses. Les couroies étaient si serrées que ses testicules en supportaient tout le poids.

« Celle-là ne risque pas de tomber. » Lui dit-elle. « Mais si cela devait arriver, il vaudrait mieux pour toi que tu ne saches pas ce que je te réserve en échange. »

Il sentit le cabriolet tanguer tandis qu’elle s’y installait. Aussitôt après, un long fouet claquant dans l’air, à quelques centimètres de la peau de son dos.

« Huuue ! »

Jim se mit à tirer et sentit Jane faire de même. Avec soulagement, il constata qu’il s’agissait d’une cariole bien suspendue. Elle commença à rouler derrière eux. Il tira plus fort.

« Allez ! Plus vite ! » Cria-t-elle. « Au trot ! »

Le fouet claqua à nouveau et cette fois-ci, l’extrémité le cingla férocement sur l’omoplate. La brûlure lui fit l’effet de charbons ardents. Il aurait tant voulu se retourner et lui rendre la pareille, l’attaquer à son tour. Mais ses mains étaient liées et il était impuissant. Il tira avec plus de rage, entrainant le cabriolet avec lui, de plus en plus vite. Il stabilisa son allure, sentant Jane trottiner à ses côtés. Le poids qui étirait son scrotum était désagréable mais pas vraiment douloureux. Pas encore du moins. Sous ses pieds, la boue séchée de la route était inégale et poussiereuse. Des larmes lui vinrent aux yeux, mais il continua à courir.

*** *** ***

Stella sourit et se rassit sur son siège. Ils devaient se déplacer à une moyenne d’environ six kilomètres/heure et sa demeure était éloignée d’une quinzaine de kilomètres de la ville. À mi-chemin, dans ce qui restait d’une banlieue en ruine, se trouvaient une auberge et un point d’eau. Son prochain amusement pouvait bien attendre jusque-là.

 

perverpeper@perverpeper.com

 

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