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Après le fléau 01
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APRÈS LE FLÉAU : L’HISTOIRE JUSQUÀ CE JOUR

Par Velvetglove

Introduction

"Prenez garde à la main de fer dans le gant de velours"

"Après le fléau" est une œuvre de fiction, se déroulant dans un futur proche. Cette histoire contient des scènes de sexe non consenti, d’humiliation et de violence modérée. Elle ne contient pas de "snuff", de mutilations ou de personnages mineurs. L’auteur exècre toutes les formes de brutalité et de viol dans la vie réelle, mais aime les fantaisies de "domination-extrême" et d’humiliation pimentées par une menace de violence. Il met en scène des personnages raisonnalement crédibles, bien qu’évoluant dans un contexte satyrique. Ce n’est qu’une histoire de sexe écrite à temps perdu et sans aucune prétention, qu’elle soit littéraire ou de reconnaissance. Toutefois, le narrateur est tour à tour le dominant ou la victime afin de tenter de donner un aperçu des motivations de ceux-ci et des souffrances mentales de ceux-là.

Adaptation Française : Perverpeper.

 

PREMIÈRE PARTIE :

 

Chapitre 01 : La vente aux enchères.

« Lot dix-sept. »

Le comissaire priseur jeta un coup d’œil par-dessus ses verres demi-lune et fixa le couple momentannément avant de revenir sur l’audience. Puis il se mit à lire le résumé du catalogue numérique. Il parlait d’un ton monotone et ennuyé, tellement il était habitué à vendre entre 50 et 100 lots au plus offrant.

« Un couple sans enfant : James, 31 ans, 1m 77, diplômé en comptabilité et Jane, 27 ans, mais je vois que ce sera son anniversaire demain, alors bientôt 28 ans, 1m 65, femme au foyer et un peu d’expérience dans un grand magasin. Aucun autre talent connu. » Il leva brièvement les yeux sur l’assistance et sourit. « Mariés pendant 5 ans et pour la première fois. Ils ont tous deux étés déclarés en faillite hier. Dettes : 12 452 crédits. L’état les cèdera à quiconque fera une offre supérieure à 12 500 crédits. Alors qui va devenir leur nouveau propriétaire, qui offrira à cette jolie jeune femme un splendide cadeau d’anniversaire demain ? Pouvons-nous débuter l’enchère à… Disons 13 000 ? »

« Faites-nous voir ses seins ! » Lança l’un des participants.

Le commissaire-priseur s’interrompit et fit un signe de la tête à l’un de ses assistants, un homme au cou de taureau. Celui-ci attrapa le coton de la robe par le col et tira brutalement vers le bas, la déchirant en partie et exhibant les seins pâles et leurs pointes roses à l’assistance.

« Et sa chatte ! » Exigea une autre voix masculine depuis le fond de la salle.

L’adjudicateur sembla réfléchir un isntant.

« Dès que j’aurais une offre à 13 000, vous pourez tout voir. »

« Treize-mille ! »

L’enchère était lancée. L’homme au cou de taureau arracha rapidement le reste de la robe. Le visage de la femme vira au rouge écarlate et elle essaya de masquer sa nudité à l’aide de ses mains, mais, d’une claque sur ses bras, l’en dissuada.
Une quarantaine de paires d’yeux l’évaluèrent. Nombre des participants étaient des trafficants d’esclaves expérimentés. Elle était assez belle, avec un joli visage, des yeux bleus, des cheveux blonds décoiffés par la nuit qu’elle venait de passer dans une cellule, des seins plantureux, probablement taille D, le ventre plat, des jambes décentes et un triangle pubien très clair. Elle ferait parfaitement l’affaire comme domestique ou esclave sexuelle et elle vallait probablement au-moins-10 000 crédits à elle seule.

« Faites-voir le garçon aussi » Demanda une voix féminine.

« Dès que l’on aura atteint 14 000. Répliqua l’homme en souriant.

Un silence se fit, tandis que les enchérisseurs se jaugeaient. Aucun d’entre eux ne voulaient se risquer sur des sommes trop élevées. Le mâle ne valait pas grand-chose d’autre que d’être affecté aux champs.

« Quatorze-mille ! »

L’homme ne résista pas Lorsque l’assistant, armé d’un bâton électrique, déchira la chemise et le caleçon en coton qu’il portait. Il était moins séduisant que sa femme sans être laid, les cheveux et les yeux marron, de taille moyenne, apparemment bien proportionné, mais plutôt maigre et peu musclé à cause du manque d’alimentation et des années passées derrière un bureau. Son petit pénis ratatiné par l’appréhension était coiffé d’une petite quantité de poils pubiens.
La plupart des enchérisseurs n’étaient intéressés que par des hommes forts se prêtant mieux aux travaux manuels.

Personne ne parla.

« Qui dit mieux que 14 000 ? » Demanda le commissaire-priseur. « Je suis sûr que vous tirerez de nombreuses années de travail et de loyaux services de ce couple. Et-puis vous pouvez toujours garder la femme et le revendre. Il pourra vous rapporter une somme substantielle.

Des rires moqueurs fusèrent à l’annonce optimiste de l’adjucateur.

« Quatorze-mille-cinq-cents ! » Annonça une voix féminine.

L’homme eut un sourire et scruta son public avec espoir, mais après quelques secondes il sut que c’était joué. Il y avait trente-trois autres lots ce matin et 14 500 était un bon prix pour ce couple.

« Qui dit mieux que quatorze-mille-cinq-cents ? Demanda-t-il. « Quatorze-mille-cinq-cents une fois… Quatorze-mille-cinq-cents deux fois… Adjugé pour quatorze-mille-cinq-cents à… » Il consulta ses fiches. « Pour compte de l’acquéreur numéro 362.

Quelques secondes plus tard, le couple commençait sa nouvelle vie.

« Lot dix-huit » Annonça-t-il en consultant à nouveau son catalogue numérique.

*** *** ***

Nous étions en 2008, deux ans après le grand fléau de 2006 et ses retombées, lorsque les stocks, les marchés et les économies mondiales s’effondrèrent. Les plus grands états succombèrent aux révolutions. Dictatures militaires et populaires se poussèrent comme des champignons. Certains pays régressèrent à l’âge noir féodal des "nantis et des démunis".
L’Europe du Nord – comprenant les pays Scandinaves, une grande partie de l’Allemagne, la moitié nord de la France, le Bénélux et toute la Grande-Bretagne – formèrent " L’alliance du Nord", régie par des bureaucrates auto-proclamés de la vieille ville de Bruxelles.
En vertu de "L’acte de rétablissement économique" instauré par les bureaucrates le 1er Janvier 2008, les "droits de l’homme" furent abrogés. L’esclavage fut réintroduit afin de compenser les déficiences des états de l’alliance qui étaient tous incapables de subvenir aux besoins en pensions, chômage et retraites des citoyens. La protection sociale avait vécu.
La justice fut réformée et les crîmes furent réprimés beaucoup plus dûrement, particulièrement le vol et les pénalités pour banqueroutes furent sanctionnés par l’esclavage à vie. On espérait ainsi que les nouveaux esclavagistes paieraient les faillites en se substituant à l’état.
Et, dans un sens, ce nouveau régime fonctionna, prospérant surtout en Angleterre.
Bien entendu, dans une telle jungle, il y eut des gagnants et des perdants. Deux des vainqueurs les plus notables étaient une équipe "mari et femme" qui tenaient une société de production vidéo avant le grand fléau. Ils produisaient des films pornographiques et leurs gains, modestes au début, n’avaient cessé de prospérer. Brutus, le mari, tenait la caméra et Stella, la femme, tenait les comptes. Mais comme les stocks, les fonds et le commerce s’effondraient, les grandes entreprises – Concessionnaires automobiles, Grands du Bâtiment, Consortiums de haute technologie – s’effondrèrent. Seuls, le marché noir – matières-premières comme la nourriture – le prêt sur gage, et divers trafics se multiplièrent et fructifièrent. Mais l’industrie la plus porteuse fut celle du sexe. Par ces temps troublés, le public en était toujours plus demandeur.
Grâce à une série d’accords, soutenus par divers pots de vins servant à corrompre les bureaucrates, Brutus et Stella bâtirent un immense empire du sexe. Ils détenaient 66% de "The Brute corporation" dont 34% avaient été cédés à une grande variété de bailleurs de fonds institutionnels et privés. Le groupe qui en avait résulté était basé essentiellement sur la production de films pornographiques, de magasines de charme et la prostitution. En effet, bon nombre des citoyens de ce "nouveau monde" étaient prêts à vendre leur corps afin d’éviter la faillite.
Six semaines après " L’acte de rétablissement économique", les bureaucrates de "L’alliance du nord" instaurèrent, le 14 Février 2008, un nouvel acte nommé "L’acte de la Saint-Valentin", qui interdisait la prostitution sauvage. C’est-à-dire que l’on ne pouvait plus se prostituer sans avoir été auparavant déclaré "ruiné". Autrement dit, la prostitution ne pouvait plus s’exercer sans l’obtention d’une licence. Dans le cas contraire, la sanction était l’esclavage à vie. Aussi, d’une façon ou d’une autre, seuls ceux qui possédaient cette fameuse licence pouvaient en récolter les fruits.
À ce jour, Brutus et Stella possédaient environ 200 esclaves, acquis au cours des sept derniers mois, approximativement à raison d’un par jour. Les plus intéressants étaient utilisés pour les films et les séquences-photos, en tant que "vedettes bénévoles". Les autres voyaient leurs "services" loués aux bureaucrates, aux magnats de l’industrie alimentaire, aux usuriers et autres "réchappés" suffisamment riches pour payer.
Certaines femmes étaient utilisées pour la reproduction par des couples ou des hommes qui voulaient des enfants sans en expérimenter les inconvénients. Quelques-unes étaient réservées aux "activités spéciales" du club privé de Brutus et Stella dont les membres exclusifs étaient triés sur le volet. Sur les 200 esclaves, seulement 50 étaient des hommes – la plupart en couples.

 

perverpeper@perverpeper.com

 

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