Charlotte 03

Par Parker

Parker 04 : Charlotte

Synopsis : Une malheureuse fille offense une riche cliente et sa vie de misère commence.

ATTENTION :Cette histoire contient du bondage, du sexe sans consentement, du sado-masochisme, de l’humiliation et d’autres éléments de ce genre. Si vous n’aimez pas lire ce genre de récit, ARRÊTEZ VOUS ICI (avant que ça soit trop tard) OK ? Vous avez été prévenu(e).

Copyright 1993 par moi (Parker) et ???

Adaptation Française : Perverpeper

=================================================================

Chapitre 3 :

            Sa patronne ne réagit pas, mais Bole ne put masquer sa stupéfaction lorsqu’ils pénétrèrent dans le penthouse. La chambre principale était gigantesque. Deux immenses baies entièrement vitrées offraient une vue imprenable sur la baie, qui se prolongeait jusqu’aux collines à l’est. Les murs blancs étaient décorés de nombreux tableaux originaux d’un des plus fameux artistes Français. Une double-porte en bois poli donnait sur une bibliothèque, une deuxième chambre, et enfin une grande salle de bains entièrement en marbre. La porte de la chambre était entrouverte et ils entendirent un froissement provenant de derrière elle. Francesca se dirigea vers la porte et y frappa.

« Un instant, Madame. » C’était Charlotte. « Je suis en train de me changer. »

            Francesca se tourna vers le capitaine et ironisa. « J’ai l’impression qu’elle est timide ! » Elle eut un sourire carnassier. « Nous allons bientôt l’en guérir. Pour l’instant, il vaut mieux jouer le jeu ! » Elle sentit une bouffée de chaleur l’envahir en pensant à ce que promettaient les heures à venir. Elle avait eu raison, c’était exactement ce qu’il lui fallait pour la nuit. Ses matelots auraient leur fête, et elle aurait la sienne.

            Le capitaine se dirigea vers le bar et, après avoir apprécié d’un regard connaisseur les différentes variétés de boissons disponibles, se servit un scotch et prépara un Martini pour Francesca. Après le lui avoir tendu, il dégusta en amateur une gorgée de son beuvrage.

« Pas m… » commença-il en s’interrompant brusquement. La porte de la chambre venait de s’ouvrir et Charlotte fit son apparition, les joues rouges d’embarras à l’idée de son apparence.

            Elle valait vraiment le coup d’œil.

            Ses longs cheveux blonds, ondulés étaient réunis en une queue de cheval maintenue par un lacet en tissu blanc qui formait un gros nœud. Un épais rouge à lèvre pâle et un fard à joues rouge – appliqués par Thérèse, en accord avec les instructions d’Henri – lui faisaient un ‘look’ vulgaire qui s’accordait parfaitement avec l’effet que produisait son minuscule uniforme de soubrette. Le costume, en lui-même, était une petite œuvre d’art. Il mettait parfaitement en valeur sa silhouette svelte, l’étroite soie noire étreignait sa poitrine en la faisant pigeonner sans masquer les pointes de ses seins qui restaient parfaitement visibles sous la fine étoffe qui les moulait. Son décolleté plongeant et ses épaulettes bouffantes étaient ornés de fanfreluches blanches ainsi que l’ourlet de sa jupe étroite et courte. Un jupon blanc dépassait légèrement sur le haut de ses cuisses, dont la teinte tranchait avec ses bas noirs qui laissaient deviner l’extrémité du porte-jarretelles. Elle portait de longs gants blancs dont la fine étoffe montait jusqu’à ses avant-bras ; une paire de chaussures noires vernies à talons aiguilles grandissaient et affinaient sa silhouette et, touche finale, un tablier blanc ressemblant à un bavoir était attaché à sa taille par un gros nœud, assorti avec celui de ses cheveux.

            Charlotte dut retenir ses larmes lorsqu’elle entra dans la chambre principale en titubant légèrement sur ses hauts talons. Elle s’était rendu compte trop tard que l’uniforme qu’on lui avait confié n’était pas celui que portaient habituellement les femmes de chambres. De ce fait, elle n'avait pas eu le loisir de protester. Elle avait compris, lorsque Monsieur Henri l’avait prise à part dans le hall, que l’on exigerait d'elle plus que les simples tâches d’une femme de chambre, et elle l’avait accepté en contrepartie du maintien de son emploi. Pourtant, avec ce costume… Elle trouvait qu’elle avait l’air d’une salope.

            ‘Une nuit’ se dit-elle, en rassemblant son courage tandis que cet homme et sa détestable patronne la regardaient avec insistance. Lui avec plein d’admiration dans les yeux et la femme avec… Et bien elle ne savait pas trop quoi.

            Et cela l’effrayait.

« Comment te sens-tu chérie ? Demanda finalement Francesca en s’approchant pour inspecter sa nouvelle soubrette.

« Heu, c’est embarrassant Madame. » Répondit la pauvre fille, pleinement consciente des deux regards aimantés par sa poitrine et ses cuisses.

« Ne te tracasse pas, » déclara Francesca en arrangeant le nœud de sa queue-de-cheval. « Tu es resplendissante. » Elle fit un pas en arrière pour prendre toute la mesure de l'accoutrement de la jeune fille. « Tout à fait délicieuse. Et d’ici environ une demi-heure, tu ressembleras exactement à ce que je veux ! Contente-toi d'attendre ici pour l’instant. »

            Elle la planta là et se dirigea vers le téléphone pour appeler le numéro direct que lui avait confié le directeur.

« Allo, Henri ? Oui, c’est Francesca. Oui, elle est parfaite… Juste une dernière chose pour completer l’ensemble. J’aurais besoin de quelques… jeunes hommes virils en qui on peut avoir toute confiance. Oh, pour environ vingt minutes. Guère plus… »

Le visage de Charlotte fut déformée par une moue de terreur, mais elle resta immobile ; il n’y avait plus moyen de faire marche arrière maintenant. Pas si elle voulait conserver son emploi.

            Francesca remarqua l’expression de son visage et lui sourit dédaigneusement tout en poursuivant sa conversation.

« Ça serait parfait. Oh oui… Mais certainement. Je vous en prie. Plus on est de fous plus on rit.

            Elle raccrocha et s’approcha lentement de Charlotte. Délicatement, elle fit courir l’un de ses longs ongles soigneusement manucurés sur la joue de la jeune fille effrayée.

« Ne t’inquiète pas ma chérie, » chuchotta-t-elle. « C’est seulement pour parfaire ton ‘look’ avant la fête de ce soir.

« Mais Madame… » Charlotte avala sa salive pour rassembler son courage. Elle ne pouvait pas se résoudre à accepter tout cela sans rien dire. « Je ne suis pas… Pas une prostituée ! »

            À ces mots, Francesca sourit de plus belle. « Heureusement, » dit-elle en se tournant vers le capitaine qui tentait vainement de contenir un gloussement. « Je suis contente de te l’entendre dire. J’aurais détesté avoir besoin de payer un supplément pour disposer de toi. Tu es offerte avec la chambre n’est-ce pas ? » Le capitaine éclata de rire.

            Charlotte tenta de répondre, mais elle fut interrompue par la sonnerie harmonieuse de la porte d’entrée. Le capitaine s’empressa d’aller ouvrir. Le directeur se tenait sur le palier, accompagné par cinq jeunes hommes qui semblaient venir des cuisines de l’hotel.

« Ils sont Portugais, » annonça-t-il en interprêtant correctement le haussement de sourcils de Francesca. « et ils ne parlent ni Anglais, ni Français. Vous pouvez leur faire entièrement confiance. » Et il fit pénétrer les cinq hommes dans la pièce.

« Excellent, » commenta Francesca, en les guidant vers l’endroit ou Charlotte se tenait, tremblante. Les cuisiniers sourirent en découvrant leur collègue dans sa nouvelle tenue. Tous la reconnurent aussi bien qu’elle les identifia. Consciente de sa position au sein de l’hotel, Charlotte s’était scrupuleusement attachée à les ignorer. On ne se mélangeait pas avec le ‘petit personnel’ lorsqu’on assurait la réception d’un hotel de cette classe. Si bien, qu’en quelques mois, son snobisme lui avait attiré l’aversion d’une grande partie des employés de l’hôtel. Aussi, la découvrir réduite au rôle de vulgaire femme de chambre – une soubrette sexy qui plus est – fut une surprise agréable pour les cuisinniers. L’un d’entre eux, plus entreprennant que les autres, attrapa l’extrémité du nœud qui maintenait le tablier autour de sa taille et le dénoua en passant à côté d’elle. Le morceau de tissu chuta sur le sol. Anxieuse à l’idée de conserver le peu de vêtements qu’elle portait, elle s’accroupit et le ramassa.

« Charlotte !!! » intervint Francesca avec colère. « Redresse-toi immédiatement ! Tant que tu seras ma bonne, tu ne devras JAMAIS plier les jambes pour te baisser. Tu dois les garder droites et légèrement écartées, en cambrant ton dos. C’est bien compris ? »

            Rouge de honte, Charlotte chercha désespérément le regard de Monsieur Henri, mais celui-ci se contenta de regarder dans le vide, sans manifester la moindre expression, lui signifiant par là qu’elle n’avait aucune aide à attendre de lui. Tremblante, elle regarda Francesca et acquiesca de la tête.

« Bien, voyons si tu comprends vite. Recommence, et fais le lentement ! Que tout le monde puisse bien s’assurer que tu n’es pas une attardée mentale. »

            Au comble de la honte, Charlotte dut faire ce qu’on lui avait ordonné, elle sentit la petite robe remonter sur ses cuisses tandis qu’elle s’inclinait en avant, jambes droites et légèrement écartées. Dans un mouvement d’ensemble, les cuisiniers se déplacèrent afin d’avoir la meilleure vue sur les trésors qu’elle leur révelait. Ils rirent et plaisantèrent dans leur langue, en découvrant sa petite culotte blanche. Le fin tissu était étroitement plaqué contre ses petites fesses admirablement dessinées et moulait précisément les formes de sa vulve. Celui qui avait dénoué son tablier s’aventura vers elle et claqua bruyament son derrière exposé. Sursautant, Charlotte tenta aussitôt de se relever, mais Francesca fut plus rapide et l’agrippa par le cou, la forçant à garder la position.

Il était temps de passer aux choses sérieuses.

perverpeper@perverpeper.com