suviant
Sensuelles aventures pour une même destinée 54
précédant

Par Julien Graves

 

f/f exhibition réticence humiliation

 

Chapitre 12 l'accueil de FLO.

 

                  Je regardai partir le brancard poussé par mes camarades, sur lequel était figé le corps de celle qui allait devenir ma filleule, en réfléchissant à ce que je pourrais lui dire au moment où elle se réveillera et....
" - Ma puce, me souffla Coralie à l'oreille m'interrompant dans mes pensées, tu viens?
- euh, répondis-je en sursautant, euh, oui j'arrive."
Céline, Mathilde, et Isabelle était déjà au bout du couloir, et j'enlaçai mon amie, et nous les rejoignîmes devant la porte de la salle de toilette, où nous attendaient déjà Madame Armelle, qui nous fit passer chacune notre tour, pour nous faire quitter notre combinaison, nous laver, nous langer, et repasser une tenue habituelle.
Ce fut Coralie, qui passa la première, et Madame Armelle me fit entrer juste après. Une fois que je fus prête, madame Armelle me dit :
" Rejoins Coralie, elle t'attend dans le couloir. Vous irez retrouver Mademoiselle Annabelle pour qu'elle t'explique ce que tu devras faire avec ta nouvelle filleule. Nous t'avons laissé une deuxième chance, sois en digne, car tu n'en auras pas d'autre.
- Oui madame. Je ferai de mon mieux pour être digne de la faveur et de la confiance que vous me prêter.
- Bien, alors vas maintenant."
Je sortis de la salle après une révérence, et retrouvai Coralie dans le couloir. Nous nous embrassâmes avant de nous diriger vers la salle où nous attendait Annabelle, en nous tenant par la taille.
Nous frappâmes à la porte de la salle, et sur son ordre nous y entrâmes.
Nous trouvâmes Virginie, Cassandre et Malaurie finissant de préparer le corps de notre nouvelle camarade, surveillées par Annabelle.
Cette dernière nous fit signe de nous avancer, et indiqua à nos amies qu'elles pouvaient retourner à leurs tâches et que nous finirions la préparation.
Elles s'éclipsèrent donc sans un mot, nous laissant seules face à Annabelle, et au corps inerte de ma nouvelle amie.
" - Mesdemoiselles, voici donc Flow. Elle a 21 ans, Elle va devenir pour toi Sabine, ta filleule.
Tu devras l'accueillir, lui expliquer les solutions qu'elle a à partir de maintenant, l'accompagner, la conseiller dans sa décision, et si elle accepte notre proposition, tu devras la guider dans son stage, tout comme Sophie la fait avec toi.
Coralie, tu devras veiller que tout se déroule correctement, puisque tu connais déjà le fonctionnement de l'accueil d'une nouvelle. Tu devras également le cas échéant, aider Sabine quand celle-ci éprouvera des difficultés, sans néanmoins l'assister.
C'est bien compris pour vous deux?
- oui mademoiselle acquiesça Coralie.
- Oui mademoiselle Annabelle, repris-je timidement.
- c'est parfait. Je vous laisse donc, couvrez la moi qu'elle n'attrape pas froid, et attendez son réveil."
Elle sortit, et Coralie et moi nous nous regardâmes en souriant.
Coralie prit une couverture assez épaisse, et en couvrit le corps de Flow, toujours inconsciente.
Nous prîmes deux chaises, nous assîmes côtes à côtes près du brancard, et attendîmes que notre protégée se réveille. Nos lèvres vinrent s'unir à maintes reprises, permettant à nos langues gourmandes de se mêler dans des danses lascives, ou fougueusement endiablées.

Environs une heure plus tard, nous entendîmes un petit soupire provenant  de notre droite, et lorsque nous jetâmes un coup d'œil, nous aperçûmes le petit corps de Flow tentant de se contracter.
Coralie plaça son index sur sa bouche, et me fis comprendre d'attendre un peu.
Quelques secondes plus tard, elle me montra d'un geste le brancard, m'indiquant que c'étais à moi d'aller voir Flow la première, et de l'accueillir.

Je me levai sans bruit, et m'approchai du brancard.
Je me penchai et vis les deux yeux de Flow, me fixant avec un air mêlant surprise, terreur, et indignation.
J'approchai ma main, et lui caressai la joue avant de prendre une grande inspiration pour parler.
" - Bonjour ma petite Flow. Tu es réveillée?
- Qui, qui, êtes-vous? Articula-t-elle, la voix étranglée.
- Je m'appelle Sabine, et voici Coralie, lui répondis-je en lui désignant mon amie qui s'approchait de nous.
- mais, mais, qui êtes vous, que me voulez vous, où suis-je? reprit-elle en balbutiant.
- Chut, lui murmurai-je calme toi. Je vais tout t'expliquer.
Comme je te l'ai dis, je m'appelle Sabine, et mon amie c'est Coralie. Nous faisons parti du réseau S A D, dans lequel tu te trouve maintenant.
Je profite d'ailleurs pour te souhaiter la bienvenue ici.
Tu as été choisi pour y entrer, et si tu l'acceptes, nous rejoindre pour vivre heureuse.
- Mais, mais, je ne, j'ai ma vie, je ne sais pas de quoi vous me parlez, mais....
- Chut, Calme-toi s'il te plaît. Continuai-je en essayant d'être la plus douce et rassurante possible.
Voici la situation dans laquelle tu te trouves et ce qui t'est proposé comme choix.
 Tu es donc dans le réseau S A D, duquel tu ne sortiras plus jamais de ta propre initiative, ça il faut que tu le sache et l'accepte.
Le réseau te propose deux solutions petites Flow. La première, tu accepte de nous rejoindre, et de ~faire don de ton corps et de ton esprit au plaisir et au bonheur, en obéissant aux règles du réseau. La deuxième, est que tu n'accepte pas de venir nous rejoindre, et tu seras conduite dans le quartier, le pôle des jeunes filles qui comme toi auront choisies de ne pas accepter, et dans lequel tu devras apprendre à survivre en tant qu'animal et non plus en tant que femme.
- Mais, mais, mais, se mis à sangloter flow en versant des grosses larmes, je, je, je....
- Tu n'as pas besoin de faire ton choix aujourd'hui ma chérie, dit Coralie doucement, en essuyant les joues de Flow qui était maintenant secoué de sursaut convulsif. Mais Sabine, est passé par le pôle animal et je ne crois pas qu'elle te conseille d'y passer ne serait-ce qu'une heure. La décision t'appartient, et nous ne pouvons que te conseiller pour que tu fasses ton choix.
- Nous en reparlerons demain, ma douce, dis-je en caressant la joue de ma filleule, pour l'instant, il va être temps d'aller te préparer pour la nuit."
Un regard suffit, pour que Coralie et moi, nous nous mîmes d'accord. Elle se plaça au bout du brancard, et le libéra de ses verrous avant de le pousser hors de la salle et dans les couloirs. Je me mis sur le côté de celui-ci au niveau de la tête de Flow, et lui parlai doucement pour la rassurer.
Nous arrivâmes bientôt dans la salle de toilette. Sophie et Cassandre apparurent bientôt.
" " - Vous avez besoin de quelques choses mes chéries? demanda Sophie.
- Non ma puce, ça va aller pour l'instant. Répondis-je en lui glissant un baisé furtif. Nous allons préparer Flow et nous l'emmènerons pour la nuit avant de venir nous confier à vous...
- Bien, Bien, sourit Cassandre. Nous seront en salle de garde.
- Bien merci! Dit Coralie."

Nos deux amies sortirent, pour nous laisser préparer Flow.
Nous la dessanglâmes, lavâmes, langeâmes, après lui avoir administré une petite piqure dans le bas du dos, et l'installâmes dans un bac de PVC transparent où nous la sanglâmes.
Nous la conduisîmes jusqu'au pôle d'accueil, où nous finîmes de la préparer.
Une fois son tube mis en place dans sa bouche, et le couvercle de son bac refermé au cadenas, nous la laissâmes se reposer, et nous passâmes dans la cuisine où nous mangeâmes avant de retourner dans la salle de toilette, où Cassandre et Sophie nous préparèrent  pour la nuit.
Elles s'occupèrent de Coralie et pendant que celle-ci se faisait emmener dans son bac par Cassandre, Sophie commença à s'occuper de moi.
Elle me déshabilla, m'hotta mon lange, et me lava à la douche, avant de m'en réinstaller un. Cassandre la rejoignit entre temps, et l'aida à finir de me préparer.
Je m’allongeai dans mon bac, et elles me sanglèrent. Sophie poussa le brancard sur lequel je me trouvai, en disant à Cassandre :   
" Je te rejoins ma puce."
Nous arrivâmes dans le pôle de repos, elle  glissa mon brancard entre celui de Malaurie, et Juliette.
Avant de me fixer le tube dans la bouche, elle m'embrassa et me demanda :
" - Alors ma puce, on est marraine comme ça?
- Oui, ma douce, répondis-je dans un souffle.
- C'est bien je suis fier de toi."
Elle me déposa un dernier baisé, avant que le tube vienne se glisser entre mes lèvres et mes dents.
Le couvercle coulissa, et je me trouvai enfermé pour la nuit.
Je fermai les yeux, et me remémorai tout ce que j'avais vécu depuis quelques jours, mais je n'eu pas  le temps d'arriver au bout des images qui défilaient dans ma tête, la fatigue de cette journée très riche en émotions m'emporta bien avant dans un sommeil profond....

jujudoka@free.fr

 

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