suviant
Sensuelles aventures pour une même destinée 53
précédant

Par Julien Graves

 

f/f exhibition réticence humiliation

 

Chapitre 11 marraine.

 

                  Plusieurs jours étaient passés depuis cette séance, qui m'avait fais affronté ma peur de ne pas savoir supporter les difficultés qui se posaient devant moi, et qui m'avait conduit sur la voie du plaisir intense, constamment présent, et à qui je vouais à présent un attachement et un amour immense.
Je me sentais transformée, comme si j'avais franchie un mur entre deux mondes distinct, et qui jusque là me séparait de mes amies.
Je me sentais des leurs, comprenant pourquoi elles avaient toujours l'air heureuses, quelques soient les jours, les humeurs des responsables, les épreuves toujours plus complexes à supporter, durant les multiples séances auxquelles nous avions toutes droit de façon régulière.
À travers ses séances, j'appris progressivement à contrôler mon plaisir, à le déclencher, à supporter la douleur de la cravache, ou du fouet, et même à apprécier le mélange subtil de la douleur et du plaisir, ou encore de la honte d'être humiliée et de l'excitation.
Je ressortais quasiment tout le temps de ses séances le corps lézardé de traces et de marques rouges voir brunâtres, mais ces dernières ne  m'affolaient plus, je crois même que je commençais à en apprécier les contours, et me trouvais plus belle et désirable avec.
Depuis l'arrivée de Pauline, aucune autre jeune fille était entré dans le réseau, et malgré les discussions que  nous pouvions avoir entre nous, nous ne savions pas dire lorsque les trois dames du réseau, mettraient le doigt sur une proie et nous enverrai la cueillir.
Il se murmurait que ça ne tarderait pas car nos maîtresses sortaient depuis un moment, assez régulièrement du réseau, hors de leurs aller et venues habituels.
Un après midi, je sortais d'une séance très piquante, en compagnie de Virginie, alors que nous venions de nous laver, langer, et rhabiller,  l'une l'autre, Mathilde nous attendait dans le couloir.
Nous sortîmes de la pièce en nous tenant par la taille, joue contre joue. En voyant Mathilde, nous la joignîmes à notre câlins, et continuèrent notre route dans les couloirs nous ramenant dans nos secteurs respectifs.
Alors que nous allions nous séparer au croisement du couloir principal et du couloir de distribution, nous vîmes Aurore arriver en trottinant.
Elle nous rejoignit, et après une tendre accolade et un baisé à chacune, elle nous dit :
" - Je crois que ça y est on va sortir.
- Pourquoi dis tu ça? répondit Virginie.
- Et bien j'ai entendu Madame Armelle et Madame Sylvie, discutait en passant dans le couloir à coté duquel je travaillais, et elle parlait d'agir dès ce soir que ça serait le mieux....
- On voit que tu n'es pas très ancienne ici, rétorqua Mathilde avec malice, ça ne veut rien dire, tu as peut être raison, mes les responsables parlent toujours par sous entendus, et tu apprendras au fur et à mesure, qu'il ne faut pas prendre ce qu'elles disent ou laissent croire au premier degré.
- Tu sais ma puce, continua Virginie, Mathilde a raison, il se peut fort que tu ais raison, mais il se peut fort aussi que tu ais entendu des propos qui ne soient pas forcément vrais.
- et bien nous verrons si j'ai eu raison, nous sommes convoquées dans dix minutes, sourit Aurore.
-  dites moi, mes chéries, il vaudrait peut être mieux nous rendre directement dans la salle non? Demandais-je.
- Oui tu as raison, acquiesça Mathilde, nous serons sûres de ne pas arriver en retard."
En disant cela, Mathilde m'attrapa la taille, m'embrassa en m'attirant contre elle et nous partîmes vers la salle de réunion, suivie de Virginie et Aurore.

Nous arrivâmes dans la salle de réunion, et nous assîmes l'une à côté de l'autre pendant que Virginie et Aurore prenaient deux autres sièges. Nous étions les premières, dans la salle.
Quelques instants plus tard, Coralie et élise nous rejoignîmes, puis Malaurie et Sophie, Juliette et isabelle, Laura et Pauline, puis nos autres camarades arrivèrent progressivement.
Nous étions après 10 minutes, toutes là, alignées, sagement, nous embrassant tendrement, en attendant l'entrée des responsables.
La porte s'ouvrit soudain, et Annabelle entra.
Elle nous passa en revue tout en marchant le long de la pièce.
Elle était toujours aussi subtilement apprêtée. Pour l'occasion, elle portait un ensemble de vinyle, très moulant, faisant apparaître outrageusement ces jolies formes, en les mettant en valeur.
" Mesdemoiselles, commença-t-elle, vous êtes convoquées ici car vous allez devoir effectuer une sortie.
Les jeunes filles qui sortiront avec Mesdames Armelle et Diane sont : Coralie, Mathilde, Isabelle, Céline, et.... Et, Sabine.
Les autres vous resteraient avec moi pour l'accueil de la nouvelle arrivante. Je remplacerai Madame Sylvie, celle-ci étant retenue à l'extérieur. Avez-vous des questions?"

Nous ne répondîmes pas, et après quelques secondes elle continua.
" Bien, puisque vous n'avez pas de question, vous pouvez repartir à vos occupations. Les jeunes filles devant sortir, Mesdames Armelle et Diane vous attendent dans une heure au point habituel, pour ma part, j'attendrai les autres jeunes filles dans deux heures au même endroit."
Elle sortit. Nous restâmes sans bouger ni parler pendant quelques secondes, puis des murmures se firent entendre progressivement.
Nous nous dispersâmes en sortant de la salle, et je partis avec Sophie, après avoir une nouvelle fois absorbé avec appétit, la bouche et la langue  de Mathilde.

Revenue à nos travaux, nous nous afférions avec Coralie, seule dans une des salles de notre secteur, lorsqu'une main me saisit l'épaule.
Je me retournai, et je vis Annabelle.
" Sabine, je dois te parler."
Coralie, s'écarta respectueusement, et se dirigea vers la sortie, mais Annabelle l'arrêta.
" Non tu peux rester Coralie, ça n'est pas secret, et je pense que tu pourras aider et conseiller ta camarade."
Coralie fit une petite révérence en signe de remerciement, et revint auprès de moi.
Annabelle s'adossa contre une armoire face à nous, et commença à parler d'une voix posée et tranquille.
" - Ma petite Sabine, je dois me faire la porte parole, des responsables. En effet, tu as été désigné pour être la marraine de la nouvelle arrivante. Elles sont conscientes des progrès énormes que tu as fais, mais elles se souviennent également de ta première nomination qui t'as valu ton stage de redressement.
C'est pourquoi, elles m'ont chargé de trouver une de tes camarades pour t'aider et t'accompagner dans cette tâche. Acceptes-tu déjà de devenir marraine?
- euh, répondis-je intimidée, oui mademoiselle Annabelle, c'est un honneur.
- Bien. Comme je ne veux pas t'imposer une camarade avec qui tu ne t'entendrais pas au mieux, je voudrais savoir si tu a une préférence.
- Euh, bredouillai-je, je ne sais pas trop, je, je..."
Je réfléchis ne sachant pas me décider pour l'une de mes camarades, lorsque mon regard tomba sur Coralie, toujours à mes côtés.
" - Euh, et bien si Coralie accepte? Dis-je.
- Coralie, qu'en penses-tu? demanda Annabelle en se tournant vers mon amie.
- Mademoiselle, ça sera avec un grand plaisir de pouvoir guider et aider Sabine dans cette tâche.
- Bien c'est entendu, trancha Annabelle, j'en ferai part à vos camarades et aux responsables. Je vous demanderai de garder cet arrangement pour vous, je ne veux pas risquer de créer d'embrouilles entre les résidentes de ce réseau, alors qu'il n'y en a encore jamais eu.... je vous laisse et vous retrouverai à votre retour de sortie."
Elle s'éclipsa, et je me jetai dans les bras de Coralie et l'embrassai en la remerciant de son aide.
Nous rejoignîmes les autres pour nous préparer avant de sortir, et nous passâmes chacune notre tour dans la salle de toilette où Madame Armelle nous fit enfiler une combinaison de latex.
C'était la première fois que j'allais sortir, et ne sachant pas comment se passerait cette opération, je suivie Coralie de très prêt.
Une fois toutes prêtes, nous partîmes à bord de la camionnette. Madame Armelle, nous montra la photo de notre proie de cette soirée. Il s'agissait d'une jeune fille blonde, aux yeux noisette, mince, très mignonne, nommé Flow.
Après une demi-heure de route, nous pûmes sortir du véhicule qui s'était garé dans une petite rue d'un village. Je suivie Coralie, et nous nous positionnâmes d'après les indications de Madame Diane.
Après une vingtaine de minutes, la silhouette de notre jeune victime se dessina et approcha progressivement. Lorsqu’elle passa sur le côté de la camionnette, Madame Diane fit un signe, et nous nous levâmes doucement.
Isabelle et Mathilde firent face à la jeune fille qui s'arrêta nette, à la fois surprise et un peu terrifiée de cette apparition.
Je suivi Coralie, et en compagnie de Céline nous vînmes nous placer derrière la jeune fille qui se heurta à nous en voulant reculer. Elle se retourna, et Céline et Coralie lui saisirent les mains pendant que Mathilde lui plantait une aiguille dans la cuisse en disant :
" ! Bienvenue ma petite Flow dans le réseau S A D."
La jeune fille s'effondra sur elle même, complètement inconsciente, et en quelques secondes nous la transportâmes dans la camionnette, où pendant que celle-ci repartait, nous hottèrent les vêtements de notre victimes, et nous la sanglâmes sur un brancard.
Nous revînmes dans le réseau après une vingtaine de minutes, et nous descendîmes le brancard que les autres camarades prirent en charge, et conduisirent vers le cœur de notre monde.....

jujudoka@free.fr

 

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