suviant
Sensuelles aventures pour une même destinée 52
précédant

Par Julien Graves

 

f/f exhibition réticence humiliation

 

Chapitre 10  la voie du plaisir

 

                  L'ombre de Madame Diane s'avança dans la pièce, et nous tombâmes à genoux Annabelle et Moi.
Elle nous examina de ses yeux perçants et sévères, telle une dresseuse de fauves qui évalue l'attitude et le comportement de ses félins.
Vêtue d'un ensemble de cuir comme à son habitude, ses longues jambes étaient gainées dans deux cuissardes brillantes, et une paire de bottes aux talons effilés.
Des gants épais toujours de cuir enveloppaient ses mains, et remontaient au dessus de ses coudes.
Ses cheveux étaient noués en une queue de cheval serrée, qui lui donnait un air encore plus sévère.
Une ceinture passait autour de sa taille, de laquelle pendait une longue et fine cravache le long de sa cuisse gauche.
Je ne pouvais m'empêcher de regarder, cette femme, aux traits si masculins, si rigides, si mystérieux, mais aussi si délicats.
D'après ce que m'avait raconté Laura, elle pouvait être aussi bien intraitable et aussi violente qu'un homme, mais aussi très douce, tendre, câline, et aimante comme une mère avec un nouveau né.
Mes yeux ne pouvais décollais de son image, et je me demandais comment un tel mélange contradictoire pouvait habiter ce corps à la fois strict, et sévère mais au combien féminin.
Ses yeux plongèrent dans les miens, et je les baissai instantanément me sentant prise en faute.
" - Pourquoi me regarde tu ainsi ma petite Sabine, demanda-t-elle avec un air d'impératrice.
- Je, Je,  balbutiai-je, je vous, vous admire, madame.
- Tu m'admires? Sourit-elle, et pourquoi ça?
- Euh, euh, et bien hésitai-je, vous êtes si belle, et si gracieuse que, que...
- Oui bien sur, si tu veux.... et si je ne crois pas ça tu me sors une autre excuse? Rétorqua-t-elle.
- Euh, mais non, Euh je vous assure, que... bredouillai-je en sentant que je m'enfonçai malgré moi.
- Oui D'accord, si tu veux je te crois, reprit-elle, en me toisant de ses yeux glacés. Passe dans la pièce d'à côté, nous te rejoignons dans quelques instants."
Je me relevai, les joues rouge de honte et de confusion, et sortit de la pièce pour passer dans celle qui la juxtaposait.
Je savais que j'avais été prise en faute, qu'elle avait compris que j'avais tenté de me justifié et qu'el n'y avais absolument pas cru, mais je me sentais aussi soulagé qu'elle n'avait pas pris ça comme un affront, même si je savais que ça en était un.

La salle dans laquelle j'entrai était une grande pièce carrée, d'une dizaine de mètre de côté. C'était la première fois que j'y entrai, et je découvris de multiples instruments et machines comme je n'en avais jamais vu et dont j'ignorer le fonctionnement même si je me doutais qu'elle devait être très efficace pour une soumise subissant leurs effets.
Je comptai cinq armoire métalliques, alignées toute fermées par des gros cadenas, renfermant certainement des moyen plus raffinés les uns que les autres pour dresser et éduquer les sujets des responsables.
Sur la gauche, un panneau de plus de six mètres de long et de la hauteur de la pièce, couvrait le mur, et abritait, toute une collection de cravaches, de badines de martinets, et de fouets, rangés soigneusement par longueur, par matière, et semblait-il par degré de traitement....
Certains de ces instruments étaient tout à fait simples et basics, d'autres au contraire, étaient munis à leurs extrémités de billes de plomb, de petites griffes métalliques acérées, de mèche ressemblant étrangement à des mèches de bougies....
Les deux femmes me rejoignirent bientôt.
Annabelle vint s'agenouiller à mes côtés, et me saisit la main en la serrant fortement.
Madame Diane, se dirigea vers l'une des armoires, et sortant un trousseau de clés de la veste de son ensemble, elle déverrouilla le cadenas qui condamnait l'armoire.
Elle ouvrit cette dernière, et en sortit deux paquets de sangles de cuir et de boucles métalliques.
Elle me demanda de la rejoindre, et me fit mettre debout cuisses bien ouverte face à elle.
Elle entoura ma taille d'une large ceinture de cuir munie de multiples anneaux, passa d'épais bracelets à mes chevilles et à mes poignets, ainsi qu'autour de mes cuisses et de mes bras.
Elle posa par dessus mon collier maintenant permanant, un second collier, très épais, et très large, m'obligeant à garder la tête droite.
Elle relia ensuite, le deux anneau de mes seins à celui du collier, puis à ceux des bracelets entourant mes bras.
Elle relia mes chevilles entre elles, puis relia l’anneau de mes lèvres à ceux des bracelets de mes cuisses, puis les relia aux anneaux de ma ceinture. L’anneau de mon clitoris fut lui aussi reliés à ma ceinture, et je me trouvai ainsi, les seins bien tendus et offerts, mon sexe complètement ouvert, et mon bouton intimes saillant fortement hors de son capuchon.
Elle me fit faire quelques pas de côté, avant d'équiper Annabelle de la même manière.
Puis elle la guida vers une machine au fond de la pièce sur laquelle elle l'installa.
En quelques instants, Annabelle se trouva suspendue, par les seins, la ceinture, et les poignets, les pieds à trente centimètres du sol, les cuisses bien ouvertes.
Diane souleva sa propre jupe et hotta sa culotte, quelle enfouie dans la bouche de mon amie, lui enlevant toute possibilité de parler.
La suspension qu'elle subissait la faisait gémir et grogner honteusement.
Je regardai cette scène, et je sentis bientôt une vague de chaleur pénétrer et s'installer en moi, avant de grandir. Je rougis en sentant mon minou s'humidifier, et ne pu faire autrement de sentir peu à peu les premières goutes de cyprine, coulaient hors de ma fente et perlaient sur mes cuisses.

Madame Diane se tourna vers moi, et me rejoignis avant de me faire relever.
Elle sourit sadiquement, et passa une main sur mon intimité.
" Oh, mais c'est que tu mouille déjà ma petite vicieuse!"
Je rougis encore plus et sentis mes joues devenir cramoisie de me voir ainsi pris en flagrant délia d'excitation.
" Viens ici, me dis madame Diane, tu vas m'aidé."
Je m'avançai à petit pas, et me plaçai à ces cotés. Je jeter des petits coups d'œil à mon amie, dont les yeux commençaient à laissaient couler des larmes, malgré les signes indéniables d'excitations que sa fleur intimes et ses cuisses arboraient.
" - Je dois punir cette petite saute, mais j'ai un manque incroyable de courage. Donc je veux que tu le fasses à ma place.
- Mais, mais  je ne peux pas.... Répondis-je effrayée.
-Ah oui? Et pourquoi ça? dit-elle sèchement. Qui donne les ordres ici?
- Euh, euh, c'est vous madame.
- Alors, si je te dis, tu obéis, tu fais, et sans discuter... tonna-t-elle."

Tout en disant ces derniers mots, elle s'approcha du grand panneau, et y choisit une très longue cravache à l'extrémité de laquelle était placée un V duquel surgissaient trois petites pointes métalliques.
Elle me prit la main et me la resserra autour de l'instrument.
" Aller! déclara-t-elle, à toi de jouer..."
J'hésitai. Mes yeux allèrent de la cravache à Annabelle toujours entravée, puis jusqu'à madame Diane qui attendait les bras croisés, pour revenir sur la cravache...
" Et bien! Gronda madame Diane, tu attends quoi?"
Le courage me manquait encore une fois, et je fondis en larmes en lâchant la cravache.
Un sifflement vint me foudroyer la hanche droite, et une longue zébrure rouge y apparut comme par enchantement, en déclenchant une douleur aigu tel celle d'une aiguille effilée.
Mes yeux déjà bien embrumés par les larmes, furent cette fois complètement submergés par ces dernières.
Quelques secondes après le premier sifflement, un autre se fit entendre, et une autre zébrure apparut cette fois sur ma hanche gauche, exactement symétrique à la première, déclenchant une nouvelle fois,  une violente piqure d'aiguille irradiant dans mon bassin et rejoignant les ondes de la précédente douleur.
Je tombai à genoux en gémissant de douleur.
" Alors! C’est pour aujourd'hui ou pour demain! cria madame Diane. Tu désire peut être refaire un stage au pôle animal!
Là, Annabelle, ne sera pas là pour te protéger!
- Non, non, je vous en supplie, madame, je, je, pitié.... sanglotai-je.
- Alors debout! Et obéis!! Gronda-t-elle."

Les yeux emplies de larmes, la peur se mélangeant à la douleur et envahissant tout mon corps, je me relevai lentement après avoir attrapé la cravache.
" Je préfère ça. dit madame Diane d'une voix plus posée. Prends le temps de calmer tes esprits, respire lentement,"
J'obéis, tentant de calmer et de faire disparaître mes sanglots et mes larmes.
Petit à petit, mon cœur retrouva un rythme plus acceptable.
" Là, c'est bien. Maintenant, si tu es calmée, Vassy."
Je regardai Annabelle, les yeux encore plein de larmes, et malgré les siennes, je cru lire des encouragements, et l'entendre dire :
" Vas’ y ma puce, obéis, passe au dessus de tes craintes et de tes peurs!!!"
Je pris une grande inspiration, je fermai les yeux, armai mon bras, et le lançai vers mon amie.
La cravache siffla et claqua sur la peau nue d'Annabelle lui faisant pousser un feulement rock.
Je rouvris les yeux.
" C'et bien ma petite Sabine, mais tu t'y prends mal. Me dis madame Diane posément. Nous allons le faire ensemble."
Elle se mit derrière moi, saisit ma main qui tenait la cravache, et fit quelques mouvements avec celle-ci.
" Détends toi, murmura-t-elle, laisse toi aller."

Elle arma mon bras, et je fermai les yeux. Elle fit décrire un arc d cercle à ma main avant de la lâcher.
Le sifflement se fit entendre de nouveau, et un nouveau cri d'Annabelle y répondit.
La main de madame Diane reprit ma main, et je sentis son autre main, se poser sur mon épaule et la masser.
" - détend toi, tu es toutes crispée, Dit-elle doucement. Ne ferme pas les yeux cette fois.
- je ne pourrai pas, murmurai-je timidement, un léger sanglot de craintes dans la voix.
- Mais si me souffla-t-elle tu peux le faire. Aller, on recommence."
Je fis mon possible pour me détendre et me fier à ses conseils.
Sa main guida la mienne dans des mouvements dans le vide, avant de la lancer véritablement vers le corps d'Annabelle.
Le bout de la cravache décrivit un large arc de cercle, et vint cingler l'extérieur du sein gauche de ma pauvre amie, enfonçant dans sa chaire, ses trois pointes effilées lui arrachant un hurlement étouffé.
Le corps suspendu, fut projeté sur le coté et vibra un long moment ondulant de la tête aux pieds.

Je dû recommencer l'exercice pendant plus d'une vingtaine de minutes, et malgré mes première craintes, je sentis bientôt ma fente entièrement inondée, et mon jus couler sur l'intérieur de mes cuisses.
Madame Diane le remarqua après quelques minutes, et me flatta les fesses  en me félicitant.
" - Tu vois que tu peux passer au dessus de tes peurs? Sourit-elle?
- Euh oui, madame, répondis-je timidement, honteuse du plaisir que je prenais maintenant à cravacher mon amie.
- Ne soit pas gênée petite Sabine, dit madame Diane en me désignant Annabelle,  dont le visage était inondée de larmes, mais aussi ravagé des multiples orgasmes qui l'avaient parcourue lorsque la cravache avait frappée son intimité. Regarde moi cette chienne en chaleur, elle mouille on ne peut pas plus!!!!"
Elle me prit la cravache des mains, et la rangea sur le panneau. Après quoi, elle délivra  Annabelle, et la traîna jusqu'à moi.
" - Il te faut remercier Sabine pour le plaisir qu'elle t'a donné, non? demanda Madame Diane.
- Oui Madame, souffla Annabelle, encore la voix embrumée de jouissance.
- alors remercie-la de ta langue."
Annabelle vint se mettre entre mes cuisses, après que madame Diane m'ait fait agenouiller, et darda sa langue le long de mon abricot.
Il ne lui fallut pas longtemps pour m'amener à l'orgasme qui me tar rodait depuis plusieurs minutes maintenant.

Lorsque nous nous fûmes jouir à plusieurs reprises l'une l'autre, nous dûmes remercier Madame Diane de la séance qu'elle venait de nous faire passer, ce que nous fîmes bien volonté.

Après ces quelques minutes très agréables pour nous, nous dûmes quitter notre équipement, et revenir dans la pièce de départ, pour nous rhabiller, et ensuite retourner à nos activités.
J'étais revenue aux côtés de Coralie, Malaurie, Elise, et Sophie, mais je n'arrivai pas à calmer l'excitation qui m'avais gagné lorsque j'étais avec Annabelle et madame Diane, et je sentais mon jus s'écouler dans mon lange, se mêlant aux quelques goûtes d'urine que je lâchai à certains moments.

Lorsque le soir arriva, et que nous eûmes mangés, nous passâmes chacune notre tour à la toilette, afin de nous préparer pour la nuit.
Lorsque Virginie et Elise me retirèrent mon lange, elles se regardèrent et  sourirent avant de m'embrasser, goulument et de me féliciter.
Je ne compris pas immédiatement pourquoi elles avaient fais cela, c'est seulement une fois complètement enfermée dans mon bac, et prête pour la nuit, que je repensai à cette journée et que je réalisai que mes amies avaient compris avant moi, que j'avais trouvé la voie du plaisir par la soumission et que j'en appréciai les conséquences....
Je me promis de remercier Annabelle, pour m'avoir guidé à cette sensation de plaisir qui ne quittait plus mon bas ventre, je fermai les yeux, la tête plein d'images digne de celles de l'après midi que je venais de vivre, et m'endormi bientôt.

jujudoka@free.fr

 

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