suviant
Sensuelles aventures pour une même destinée 51
précédant

Par Julien Graves

 

f/f exhibition réticence humiliation

 

Chapitre 9 angoisse et prise de conscience.

 

                  Je sursautai et ouvris les yeux. Tout était calme autour de moi. Je pouvais voir les corps de Coralie, et de Sophie à ma droite et à ma gauche, dans leurs bacs, dormant profondément. Je sentais mon cœur battre très rapidement dans ma poitrine, encore affolé du rêve, ou plutôt devrais-je dire le cauchemar que je venais de faire. Je frissonnais en percevant quelques goûtes de sueur rouler sur ma peau.
Je restai les yeux grands ouverts, pour me calmer, et pour reprendre le contrôle de mes sensations et de mes idées.
Quelle heure étai il? Je ne le savais pas. J'essayai donc une fois mon cœur tout à fait revenu à un rythme acceptable, de refermer les yeux et de me rendormir.
Je n'y parvins pas tout de suite, des images horribles que je ne pourrais décrire ici, passant devant mes yeux, me faisant les rouvrir immédiatement.
Après un long moment de lutte, le sommeil fini par l'emporter et je sombrai malgré ma peur dans un autre rêve.
Je fus réveillé en sursaut par une main qui me secouer doucement.
En ouvrant les yeux, je découvris le visage d'Isabelle qui me souriait malicieusement.
Autour de moi, plus personne. Ma camarade me dit en souriant :
" Et bien, tu dormais profondément ma chérie.... ça fait 10 minutes que j'essaie de te réveiller. Je commençais à me demander quoi."
Je la regardai pendant un moment, sa main caressa ma joue, après avoir hotté les sangles qui me maintenaient dans mon bac.
Je saisis immédiatement ses doigts, et la tirai vers moi.
Elle se laissa faire et se pencha vers mon visage.
Nos lèvres se frôlèrent, s'entrechoquèrent quatre à cinq fois dans des baisés fougueux.
Encore l'esprit à demi plongé dans les rêves de la nuit, et les yeux plein de leurs images troubles, je ne pu retenir des larmes de panique, qui m'entraînèrent bientôt dans une crise d'angoisse.
Isabelle qui allait s'unir à moi une nouvelle fois pour un autre baisé tendre, resta interdite en me voyant fondre en larmes. Puis, tel une grande sœur, une maman poule protégeant son poussin, elle m'enveloppa, et me lova dans ses bras.
! Elle me parla doucement en me berçant lentement, tentant de me calmer.
Je lui racontai ma nuit en sanglotant, les rêves qui m'avaient hanté, et m'avaient réveillé, les autres rêves que j'avais fait une fois rendormi, ma détresse, mes craintes, mes peurs.....
Mon amie tentait de me rassurer, lorsqu’une ombre survint sans bruit, et la voix d'Annabelle se fit entendre derrière Isabelle.
Tel un félin, elle était entrée dans le pôle de repos, et s'était approché de nous, sans bruit.
" Puis-je savoir mesdemoiselles ce que vous faites encore ici? Dit-elle d'un air surpris.
- Mademoiselle Annabelle, dit Isabelle respectueusement, Sabine, vient d'avoir une petite crise d'angoisse, et j'ai cru bon de tenter de la calmer avant de l'amener à la toilette.
- Je vois. répondit Annabelle doucement. Amène la se préparer, Juliette t'attends depuis un quart d'heure. Ensuite tu iras vaquer à tes occupations habituelles. Sabine, je t'attends en salle X6 au plus vite.
- Bien mademoiselle. Acquiesça Isabelle.
- oui mademoiselle Annabelle, approuvais-je d'une petite voix encore sanglotant."
Annabelle sortit, aussi furtivement qu'elle était arrivée, nous laissant seule.
Isabelle me rallongea doucement dans le bac, et m'embrassa avant de m'emmener vers la salle de toilette.
Juliette sourit en nous voyant arriver, et fis un signe de tête auquel Isabelle répondit par un petit mouvement d'épaule.
Mes deux camarades me lavèrent, me changèrent, m'habillèrent, avant de me laisser partir.
Je les embrassai toutes deux, avant de me diriger vers le pôle d'éducation, puis vers la salle X6.

Lorsque j'arrivai devant la salle, la porte était déjà entrouverte. Je frappai timidement, et entendis la voix claire d'Annabelle m'inviter à entrer.
Je poussai donc la porte et pénétrai dans la pièce.
" Ferme la porte et viens me rejoindre ma Douce."
J'obéis, et avançai lentement. Je m'agenouillai face à Annabelle, la considérant de haut en bas, en détaillant ses formes aux courbes parfaitement bien dessinées, sa prestance naturelle renforcée par sa tenue à la fois délicate mais stricte, l'éclat froid et sévère de ses yeux contrastant avec ses traits angéliques.
Sa main caressa ma joue délicatement, et je penchai la tête pour renforcer le contact de ce doux et tendre geste.
Elle me fit tourner la tête et poser ma joue sur sa cuisse.
Elle reprit sa caresse, qu'elle prolongea dans mon cou, sur ma nuque, mes épaules, dans mes cheveux, et enfin sur mon front pour reprendre le même chemin.
Je fermai les yeux pour mieux apprécier cette sensation, et me détendis progressivement.
" Ma douce Sabine, me dit-elle, tout en continuant sa caresse, je t'ai fais venir ici, non seulement pour la petite angoisse que tu as eu ce matin, mais aussi pour voir avec toi comment nous pouvons travailler afin de t'endurcir, et te faire devenir une jeune fille moins timide, et moins craintive."

Annabelle m'expliqua calmement que malgré mon passage dans les pôles animal, et d'isolement, j'étais encore trop effacée et timide par apport aux autres jeunes filles. Elle me dit que je devais pouvoir travailler sur moi afin de vaincre ses peurs qui me bloquaient, et qu'elle m'aiderait à cela. L'angoisse que j'avais eue quelques minutes auparavant et la nuit précédente, était d'après elle, sans doute dû en partie à ces blocages.
Elle me posa plusieurs questions auxquelles je répondis du mieux que je pu. Au fur et à mesure de notre discussion, elle m'amena à parler de moi, de mes émotions profondes, de ce que j'éprouvais avant d'arriver dans le réseau, de ce que j'éprouvai depuis que j'y étais entrée.
Petit à petit, les réponses que je formulai, me firent prendre conscience de certaines choses qui étaient enfouies au fond de moi, et qui se faisaient remarquées lorsque j'étais confrontée à des choses me paraissant difficiles.
Nous parlâmes pendant plus de deux heures ainsi, Annabelle, me faisant parler de moi, me faisant me dévoiler complètement, me mettant à nue mentalement, anéantissant du revers de ses mots, chaque barrière qui jalonnaient mon esprit.
Lorsqu’elle s'arrêta de me poser des questions, elle attendit quelques instants, et dégagea sa main que j'avais saisie en tremblant plusieurs minutes après le début de notre conversation.
Elle me fit redresser doucement en me laissant à genoux, et me dit ces quelques mots :
" Je pense que tu as compris comme moi ce qui te bloquait, et sur quoi tu dois travailler, ou plutôt sur quoi nous allons travailler. Mais ne crois pas que je fasse ça parce que c'est toi, nous avons une relation particulière par apport à tes camarades certes, mais j'en aurai fais et j'en ferai autant si la situation se présentait.
Mais en ce qui concerne tes blocages, je vais te montrer quelques chose qui va sans doute te surprendre."
Je la vis se lever, et se retournant, elle releva la robe qu'elle portait, faisant apparaître le haut de ses bas, puis ses fesses.
Je restai interdite devant le tableau qui s'offrait devant moi, les fesses d'Annabelle étaient marquées tout comme les miennes, des symboles du réseau. Elle écarta le compas de ses cuisses, et je vis apparaître largement ouvert, son sexe complètement épilé, tatoué lui aussi, et ses lèvres et son clitoris percés et munis d'anneaux tout comme les miens l'avaient été.
" - Mais, mais, tu, vous, mais...
- et oui, ma belle, je suis comme toi, soumise, même si j'ai un rang supérieur au tien.
J'ai été marqué alors, que je me remettais lentement de mon malaise que j'ai fais lorsque nous étions dans le pôle animal.
Les responsables m'ont soigné, et je me suis rétabli doucement, avant qu'elles ne me proposent de devenir responsable intermédiaire.
Je leurs suis soumise, mais je suis dominante pour vous, comme quoi les deux facettes ne sont pas incompatibles...."
Elle se rajusta, et se rassit face à moi.
Elle prit mes mains dans les siennes, et me dit doucement :
" Inutile je pense, de te montrer les anneaux que je porte aux seins pour finir de te convaincre, tu vois également le collier que j'ai au cou...
Ainsi je ne peux pas te demander de m'offrir du plaisir, car seule les responsables le peuvent, mais je vais demander une séance avec toi et l'une d'entre elle, pour commencer ton travail sur toi, dès cet après midi."
Elle m'embrassa tendrement, nos langues s'entrelacèrent, puis elle me fit relever et me renvoya à mes tâches habituelles.

Je rejoignis Coralie, et Sophie, et me mis au travail.
Une heure plus tard, Annabelle rentra dans la pièce, et dit ces simples mots avant de repartir aussi vite qu'elle était arrivée :
" Sabine, à 15 heures en salle D27 pour une séance avec Madame Diane et Moi."
Coralie me regarda, et me souri, en me faisant un clin d'œil.
" Tu en as de la chance...."
Je souris un peu timidement, en hochant la tête.
En début d'après midi, j'arrêtai mon travail, et me dirigeai vers la salle pour ma séance.
Annabelle m'attendais, et me fit mettre nue, après quoi elle se mit nue également.
Nous attendîmes quelques minutes, avant de voir la porte s'ouvrir et laisser passer Madame Diane....

 

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