Sensuelles aventures pour une même destinée 49 |
Par Julien Graves
f/f exhibition réticence humiliation
Chapitre 7 retour dans le réseau.
Lorsque je me réveillai, je tentai de bouger un peu, mais mes bras et mes jambes ne m'obéirent pas. Ce fut quand je tentai de parler, que les dernières minutes qui avaient précédé mon sommeil, surgirent de ma mémoire encore engourdie, et que je me rappelai l'état et la situation dans laquelle je me trouvai.
La sensation pesante, humide, chaude, qui se faisait sentir entre mes cuisses et sur mes fesses acheva de me rafraîchir les idées si je puis dire.
Une faible luminosité déformait toujours l'obscurité, faisant apparaître de longues ombres frémissantes.
J'attendis un long moment ainsi, immobile, toujours complètement impuissante à me mouvoir et à faire quoique ce soit, bordé jusqu'au menton, à la fois gênée de me sentir redevenue une toute petite fille de quelques mois, et à la fois délicieusement installée, dans des draps et sur un matelas douillet...
Un bruit se fit entendre alors que je commençais à somnoler et à perdre conscience.
J'ouvris un œil et aperçut ma chère Sophie, à quelques mètres de moi, qui allait et venez, puis qui s'approcha et me souffla dans le creux de l'oreille.
" Ma puce, il faut se réveiller, il est l'heure de ta toilette."
Je tournai la tête et lui souris tant bien que mal.
Elle appuya sur un bouton, et je sentis que je m'élevais.
Elle tira les draps, et m'attrapa par les aisselles pour me soulever et me prendre dans ses bras.
Elle m'emporta, et me déposa sur une longue table, sur laquelle elle m'allongea, et me débarrassa de mon accoutrement.
Lorsque je ne fus plus qu'en couche, et qu'elle en fit sauter les fermetures, celle -ci s'ouvrit, laissant se diffuser une odeur acre, et très forte.
Je compris immédiatement d'où venait cette odeur, et rougis de honte.
Sophie, finit d'hotter ce lange, et le jeta dans une poubelle. Elle nettoya ensuite mon intimité et mes fesses très minutieusement, celles-ci en ayant un besoin urgent et important, après m'avoir fixé les chevilles dans des étriers qui ouvrirent le compas de mes cuisses de façon suffisante.
Elle me lava ensuite le reste du corps, et me le frictionna avec un lait à l'odeur mêlée de miel et de fruits.
Elle installa un nouveau lange après m'avoir administré trois nouvelles piqures dans le bas du dos, et délivra mes chevilles de leurs entraves.
Elle me souleva de nouveau, et s’installa sur une chaise, en me plaçant sur ses genoux.
Elle saisit, un gros biberon qu'elle m'enfourna dans la bouche.
Je bu goulument le contenu de celui-ci, sachant que je n'aurais que ça comme repas, et Sophie me berça un moment dans ses bras une fois que j'eu fini.
Elle me reposa sur la table après quelques minutes, et m'enfila un autre pyjama, en m'équipant de la même façon que je l'avais été la veille.
Elle me remit au lit et je replongeai malgré moi, dans un sommeil profond.
Cette suite d'évènements se reproduisit de la même façon pendant un long moment, Sophie venait me réveiller, m'emmenait, faisait ma toilette, changeait ma couche, me donnait un biberon, et après m'avoir rééquipé, me recouché, me laissait seule, et je replongeai dans un sommeil profond, certainement dû à des médicaments que l'on m'administrait par les biberons.
Après une période que je ne pourrai pas déterminer, j'eu droit, de voir remplacer un biberon sur deux, par un pot de bébé, certainement contenant un mélange de compote, ou de purée selon le moment.
Au bout de plusieurs de ces repas, je fus prise de coliques, qui me procurèrent des maux de ventre épouvantables, et qui me firent hurler et pleurer.
Sophie, venait me rejoindre, me prenait dans ses bras, me berçait pour me calmer, et me recouchait après quelques minutes.
Mes périodes de sommeil s'en trouvèrent assez perturbée, et je dus pendant un moment récupérer mon retard de sommeil, comme je pus, celui-ci étant entrecoupé par les visites de ma douce Sophie.
Après encore une période assez longue, je fus placé dans un parc à barreaux, où je commençai à retrouver le contrôle de mes bras et de mes jambes.
Je fus placer dans cet endroit de plus en plus souvent, et pu retrouver mes sensations petit à petit, en me déplaçant en rampant au début, puis à quatre pattes, et enfin debout sur mes jambes, me tenant aux bords du parc pour ne pas risquer de tomber, mes jambes n'ayant pas encore retrouver toutes leurs assurances.
La pâte qui obturait mes dents et qui m'empêchait de parler, commençait à disparaître, me faisant peu à peu retrouver l'usage de la parole.
Je ne pus sortir de cet univers de babillement et de petite enfance, qu'après une durée encore longue, pendant laquelle je pu retrouver la totalité de mon élocution.
Ce fut naturellement Sophie, qui me guida lors de la sortie, et m'amena vers ma destination suivante.
Là, je dû quitter vêtement, lange, et tout autre confort, à l'exception bien entendu de mon collier, et de mes anneaux.
Sophie m'emmena dans une petite pièce, qui ressembla à ce que je comparai à la cellule qui m'avait accueilli lors de mon isolement.
Je dû me mettre à quatre pattes, et Sophie me passa autour de la tête, un enchevêtrement de sangles, qui descendaient sur les épaules, et vint les passer sous mes aisselles pour les refermer sur leurs boucles, m'empêchant de les enlever par moi- même.
Je dû emboucher entre mes dents, un mord souple de caoutchouc, relié à deux des sangles, qui, une fois verrouillées, interdirent son enlèvement.
Ainsi apprêtée, je dû dormir, et restée seule, dans cette pièce, fermée au cadenas, couchée dans la paille, tel une jument dans son box.
Les jours qui suivirent, furent à mon avis, les plus durs de toute ma vie après la période d'isolement et la période dans le pôle animal.
Sophie venait me chercher, je devais constamment la suivre à quatre pattes, toujours harnachée, elle me lavait au jet d'eau froide et à l'étrille qui marquait tout mon corps de grande et larges marques pourpres, je devais ensuite suivre des séances d'exercices avec Madame Diane, qui ne me ménageait pas le moins du monde. Je m'effondrais assez souvent, rompu par la fatigue, les coups, brisée par la douleur du fouet et des contractures musculaires, et me relevais sous les injonctions de ce même fouet, et des railleries de ma maîtresse. Sophie me ramenai ensuite dans ma stalle, où je mangeais et buvais abondamment ce que m'offrait mon amie, et m'effondrai de fatigue.
Cette période acheva toute la détermination et la conscience que je pouvais encore avoir enfouies au plus profond de moi, et lorsque Sophie me fit sortir de ma stalle, enfin libérée de ce harnais, je n'étais plus du tout la même.
Sophie m'accompagna à travers de longs couloirs, et je me trouvai bientôt, dans une salle de bain, où elle m'aida à me laver, et à passer l'uniforme habituel des jeunes filles du réseau.
Peut être une heure après j'étais parmi toutes les autres, et c'est en dévisageant mes camarades une par une, que je sursautai, en appréciant une nouvelle jeune fille, que je reconnu immédiatement.
Sophie se rendit compte de mon trouble, et désigna la jeune fille en me disant.
" Tu te souviens d'elle n'est-ce pas? Elle s'appelle pauline, c'est la jeune fille dont tu devais t'occuper lorsqu'elle est arrivée, et avec laquelle tu as craqué et a dû endurée toutes ces épreuves jusqu'à maintenant."
Je hochais la tête, discrètement, en me rapprochant de ma marraine, et lui serrai le bras très fort contre moi.
La vie reprit ses habitudes dans le réseau, et j'appris à connaître mes nouvelles amies, et mes camarades. Je dois avouer, que le traitement que j'avais subi, m'avait transformé, et même si je ne prenais pas de risque en prenant des initiatives, je n'hésitai pas une secondes à accomplir ce qu'on me demandait, et je dois confesser, que cela me procurait et procure encore un plaisir certain.
Ainsi, je passai ma première nuit de garde, ainsi que mes premières séances privée avec les responsables du réseau, en compagnie de l'une ou l'autre de mes amies.
Cependant, quelques jours plus tard, j'étais avec Sophie, Malaurie, Coralie et élise, lorsque Carine entra en courant dans la salle où nous étions, et s'écria en tentant de reprendre son souffle.
" Venez, vite, les responsables nous convoquent toutes dans 5 minutes précises, vite, vite! "