suviant
Sensuelles aventures pour une même destinée 45
précédant

Par Julien Graves

 

f/f exhibition réticence humiliation

 

Chapitre 3 la faute grave.

 

                  Les jours qui ont suivi cette douloureuse journée, où j'ai été marqué par les symboles du réseau, m'ont été assez tranquilles comparé à ceux que j'avais dû vivre précédemment, notamment lors de ma pré admission.
Mes lèvres, et mes tétons, cicatrisaient d'assez bonne façon, et les anneaux qui les traversaient y glissaient librement.
Je dois avouer, que même si les premiers jours de soins ont été assez pénibles, la douleur commençaient à s'estomper assez fortement, et me permettait de me libérer l'esprit plus facilement.
Les tatouages de mes fesses, de mes lèvres, et de mon épaule, avaient été repassés par l'aiguille, pour éviter que la couleur ne pâlisse trop.
J'avais également pris ma place petit à petit parmi mes camarades, et même si je restais la plupart du temps avec Sophie, je découvrais chacune d'entre elles jour après jour, lors de tâches que je devais effectuer avec l'une ou l'autre.
J'avais donc pris ma première garde de nuit avec Laura, qui m'avait raconté son histoire, le début du réseau, et qui m'avait montré que Sophie ne m'avais pas mentie lorsqu'elle m'avait affirmé que toutes mes camarades m'aimaient, sans exception, et n'éprouvaient pas seulement de l'affection, mais un amour sincère.
Pour réellement me dévoiler ici, je dois avouer, que cet amour, venant de cette quinzaine de fille, que je ne connaissais pratiquement pas, pour ne pas dire absolument pas, m'avait à la fois touché, mais aussi fait très peur, et m'avait fait me renfermé, par autoprotection.
Moi qui étais à l'époque, très timide, et réservée, j'étais de plus en plus taciturne, et n'osait prendre aucune initiative, malgré les encouragements et les invitations de mes collègues.

Ce jour là, une partie des filles était sortie avec mesdames Armelle, et Diane, pour ramener une nouvelle jeune fille parmi nous.
Depuis mon admission, c'était la troisième arrivée de jeune fille, et je n'avais était choisie dans l'équipe de réception, qu'à une seule reprise.
J'avais vécu l'un de mes plus mauvais moments d'après ce que je croyais, je ne savais pas encore que ça n'était que le début d'une période trouble dans ma vie au sein du réseau.
En effet, le fait de voir arrivée cette jeune fille, nue, sanglée sur cette planche, arborant un rictus de terreur, m’avait replongé au jour de mon arrivée, lorsque je fus moi aussi, pris par ce sentiment d'horreur, en comprenant que je ne pouvais rien faire ou dire, face à ses quatre formes humaines qui m'entouraient.
Cette fois là je fus pour la deuxième fois, choisie pour faire partie de l'équipe de réception, pour cette nouvelle arrivante.
Juliette, cassandre et Isabelle, m'accompagnaient dans cette tâche, et malgré l'attention qu'elles me portaient, je ne me sentais pas à l'aise, sans Sophie d'une part, et dans cette tâche, qui devait du moins en partie, faire basculer la vie de cette jeune fille, qui n'avait absolument rien demandé à personne.
Lorsque nous fûmes toutes quatre prêtes, madame Sylvie nous accompagna dans le garage, afin d'attendre l'arrivée de l'équipe de sortie, qui devait nous ramener l'objet de nos tâches.
Après vingt minutes, celui-ci apparut.
Nous n'avions pas ouvert la bouche, ce qui aurait été une bêtise à y réfléchir maintenant, nous aurions pu être punies.
Le véhicule s'arrêta donc face à nous, et la double porte arrière pivota pour laisser apparaître, Mathilde, élise, Aurore, et Sophie, chacune recouverte entièrement d'une combinaison de latex noir.
Elles descendirent le brancard, et suivant mes amies, je m'avançais pour le saisir, et l'entraîner vers le cœur du réseau.
Nous encadrions toutes les quatre le brancard, Isabelle le poussant, Juliette le tirant et le guidant en ouvrant la route, Cassandre le suivant par son coté droit, et moi par son coté gauche.
Autant dire, que même si la pauvre fille avait été éveillée, et libre de ses mouvements, elle n'aurait pas eu d'issue pour fuir.

Une fois arrivée dans la salle de préparation, nous entreprîmes de laver le corps inertes qui reposait devant nous.
Nous nous appliquâmes du mieux que nous le pûmes, pour rendre ce corps le plus propre et présentable possible.
Nous terminions notre travail, lorsque madame Sylvie entra dans la pièce.
" Mesdemoiselles, avez vous fini votre ouvrage?
Sabine, je te désigne comme référent, tu devras veiller à ce que la nouvelle ne manque de rien, et il t'appartient de la rassurer et de lui expliquer son avenir!"
Elle sortie immédiatement, et je me recroquevillais sur moi même, sous le coup de cette nouvelle.
Mes amies me laissèrent seule, face à cette jeune fille, me demandant pourquoi j'avais été choisie.
Juliette, ayant détecté ma détresse, me glissa à l'oreille en passant à mes côtés :
" Courage ma puce, tu peux le faire, je le sais, je t'aime."
Malgré ces quelques mots de réconfort et d'encouragement qui m'allèrent droit au cœur, et me redonnèrent un peu de volonté, je senti bientôt les larmes me monter aux yeux, et couler sans que je puisse les arrêter.
Je restai prostrée ainsi, debout, versant toutes les larmes de mon corps, pendant de longues minutes, complètement anéantie, incapable de me décidé à  faire le moindre mouvement, perdue dans le trouble qui s'était emparé de mon esprit, si bien que je n'entendis pas Madame Diane entrer dans la pièce derrière moi, et poussait un cri de surprise, mais également de douleur, en recevant un violent coups de cravache entre les omoplates.
J'eu à  peine le temps de me retourner, que je reçus une paire de gifles bien appliquées sur les joues.
" Je ne crois pas, que l'on t'ait demandé de rester sans rien faire, en pleurant comme une madeleine! Alors au boulot!"
Je n'osais la regarder, et je baissais les yeux en pleurant, reniflant de plus belle, et en sanglotant paralysée par la peur et la panique. Je sentais mes jambes et mes bras tremblés sous le choc nerveux que je subissais, et les yeux plein de larmes, je balbutiais avec difficulté.
" Madame, je, je, je, ne, peux pas, c'est, c'est, plus fort que moi, je, je, je..."
Je ne m'attendais pas bien sur à ce qu'elle me prenne dans ses bras, mais de recevoir, une autre paire de claques en réponse, me fit tomber à genoux, et me blottir en boule, aux pieds de cette femme aussi intransigeante, et si insensible devant la douleur morale, qu'elle était belle, et séduisante.
J'attrapais l'une de ses jambes, et embrassais sa bottes, déposant des centaines de baisés sur celle ci.
Je fus repousser vers l'arrière, et roulais sur le dos, lorsqu'elle lança sa jambe vers l'avant, pour me faire lâcher prise!
" Tu n'as pas à tenter de m'attendrir, pauvre saute, si on te demande quelque chose, à toi de le faire sans discuter! Nous avions confiance en toi, et c'est pour cela que nous t'avions laissé le bénéfice du doute lors de ton admission! Nous ferais-tu mentir, Nous trahirais-tu? Tu mériterais d'être envoyé dans le pôle animal!!!!
Ta faute est impardonnable! Je convoquerai le conseil disciplinaire!"
Elle m'attrapa par les cheveux qui dépassaient de mon bonnet, et me tira à  travers les couloirs du réseau, jusqu'au pôle d'isolement, dans lequel elle m'entraîna, et me jeta littéralement dans l'une des pièces.
" Tu resteras là, jusqu'à ce que nous ayons décidé de ton cas!"
Elle m'attacha les poignets dans le dos, après m'avoir fait mettre nue, ferma la grille qui servait de porte, et s'en alla, me laissant seule.
La pièce était toute petite, devais      fit mesurer deux mètres sur deux, et ne possédait aucune fenêtre.
Pour seul éclairage, une petite lampe très faible, me permettait d'apercevoir le contour des barreaux de la grille par laquelle j'étais entrée.
Le sol n'étai s recouvert par aucun revêtement spéciale pour faciliter, et adoucir un peu la sensation de dur, et de froid  qu'il dégageait.
 Je grelottais un peu, et accablé par la fatigue, le stress, la peur, je m'endormis allongé sur le carrelage de ma cellule.

 

jujudoka@free.fr

 

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