suviant
Sensuelles aventures pour une même destinée 44
précédant

Par Julien Graves

 

f/f exhibition réticence humiliation

 

Chapitre 2 l'épreuve des symboles.

 

                  Lorsque je m’éveillais le lendemain matin, je sentis immédiatement tous mes muscles contracturés des évènements de la veille. La nuit que je venais de passer ayant été peuplée de cauchemars infernaux, ne m'avait pas laissé suffisamment de repos, et m'avait plongé dans une crise d'angoisse comme je n'en avais jamais connue même lors de mon examen d'admission.
Je sentais la transpiration perler à grosses goûtes sur ma peau, rouler sur celle-ci, et tombait dans la paille qui jonchait le sol et me servait de matelas de fortune.
Je restais allongée, immobile, tentant de me détendre, malgré cette panique qui s'emparait de moi sans que je puisse l'expliquer.
Je sentais la paille sous moi, s'humidifier de ma sueur, et coller à ma peau.
Je changeais donc de place mais cette sensation désagréable ne tarda pas à revenir.
Je me résignais donc à rester assise, et respirais lentement pour faire baisser la tension qui habitait tout mon corps.
Sophie arriva un petit moment plus tard, et me trouva ainsi prostrée, toujours en train d'essayer de calmer ma nervosité.
Lorsqu'elle s'approcha de moi, qu'elle s'assit et qu'elle  me prit la main tendrement, je me jetai à son cou, et fondit en larmes, mes nerfs se relâchant brusquement, et évacuant toute la panique que j'avais en moi.
Elle me serra contre elle, et me berça lentement.
Nous nous embrassâmes langoureusement à plusieurs reprises, et ma douce protectrice, avec l'agilité d'un félin, vint essuyer délicatement toutes les larmes qui jaillissaient de mes yeux, en quelques coups de langue précis.
Nous restâmes un long laps de temps enlacé, dans le silence interrompu de temps à autre, par mes petits sanglots et mes reniflements.
Sophie me prépara ma gamelle et me força à avaler quelques bouchées de nourriture, malgré mes protestations.
Elle m'entraîna ensuite vers la salle d'eau, où elle me prodigua une toilette minutieuse, et soignée.

Au contraire de la veille, je dû rester nue, et suivre ma marraine dans une pièce toute carrelée, au centre de laquelle se trouvait une table percée à deux endroits par des trous circulaires.
Sophie m'aida à me mettre sur la table, et à me positionnée dessus, de façon à ce que mes seins passent dans les trous. Elle m'attacha les chevilles à de grandes barres métalliques qu'elle fit écarter, de façon à ce que mes cuisses soient largement ouvertes, et ma fleur intime soit complètement éclose et accessible.
Elle me sangla poignets, épaules, dos, et reins à la table, de sorte que je fus totalement immobilisée.
Je dû mordre dans une grosse boule de latex, et ma bouche fut couverte par un large bandeau, qui m'empêcha de prononcer le moindre mot.
Sophie me considéra pendant quelques instants sans bouger, et venant se placer devant moi, dit doucement :
" Tu préfère avoir un bandeau sur les yeux ou non, ma puce?"
J'hochais la tête lentement commençant à me demander quel était ce cérémonial.
Mes yeux furent donc bientôt  eux aussi obturés par un épais masque de soie.
Je sentais la main de ma protectrice caresser ma joue, descendre sur mon cou, et dériver le long de mes épaules, de mon dos, puis reprendre son cheminement à l'envers, pour revenir et repartir lentement.
Cette sensation me rassurait un peu, car je savais de ce fait que ma douce marraine était toujours à mes côtés, et ne m'abandonnait pas.
Cela me donnait un peu de courage, pour affronter les évènements qui allait arriver, malgré la peur qu'ils inspiraient déjà en moi.

Après quelques instants, j'entendis un bruit de pas s'approcher, et s'arrêter près de moi. Une voix se fit entendre, et je frissonnais en reconnaissant la voix de madame Armelle, l'une des responsables du réseau.
Je sentis quelque chose de pesant venir se poser sur mon dos, et bientôt, des picotements, puis des brûlures envahirent progressivement, mes fesses, une de mes épaules, et mes lèvres intimes.
Cette torture dura près d'une heure, et lorsqu'elle s'arrêta je poussais des gémissements plaintifs, et je sentais le bandeau sur mes yeux trempé de mes larmes.
Les pas s'éloignèrent, me laissant ainsi avec mes douleurs quasi insoutenables.
Le bandeau sur mes yeux tomba soudain, et je vis le visage de Sophie à quelques centimètres du mien.
Elle était accroupit devant moi, me souriant, sa main courant toujours sur ma peau. Sa main, essuya délicatement mes pommettes, et mes yeux encore inondés des larmes que j'avais versé.
Je l'entendis souffler doucement :
" Courage ma chérie, tu as fais la moitié du chemin."
Elle me déposa un baisé sur le front, et me recouvrit les yeux d'un nouveau bandeau.
Les pas se rapprochèrent bientôt, et j'entendis des cliquetis de métal, puis sentis mon sein droit être pincé violemment, mon téton s'ériger, et celui-ci être pris entre deux mâchoires, et soudain une foudroyante douleur l'électriser et se répandre dans tout mon corps.
Je me contractai brusquement, et mordait de toutes mes forces dans la boule de latex se trouvant dans ma bouche en feulant de toutes mes forces.
Après quelques secondes, se fut une réplique exacte des derniers instants qui se répéta sur mon sein et mon téton gauche.
J'hurlai autant que je pu, en sentant un éclair me vrillait la poitrine et traverser mon crâne, faisant sortir des flots intarissables de larmes.
Lorsque je sentis que l'on venait saisir l'une de mes lèvres intimes, et que je compris qu'elle allait subir le même traitement que mes seins, je tentai vainement de me débattre, mais étant solidement sanglé je ne pu faire le moindre mouvement.
Je sentis la pince mordre m à babine, et au moment où celle-ci fut percée, je tombai évanouie sous l'intensité de la douleur.

Quand je me réveillais, j'étais allongé sur le dos, dans une petite pièce, ma bouche, ainsi que mes yeux  avaient été libérés des bandeaux qui les entravaient. Mes seins, mon épaule et Ma chatte étaient couverts par de larges pansements.
Je percevais la main de Sophie tenant la mienne.
J'essayais de murmurer quelques mots, à son intension, mais n’y parvint pas.
Elle comprit que j'étais revenue à moi, et me tourna vers elle, pour m'embrasser tendrement.
Elle m'expliqua que j'étais tombé évanouie et que mes lèvres avaient été percées ainsi que mon clitoris, et que l'on avait passé des anneaux dans ceux-ci, ainsi que dans les trous qui ornaient mes tétons.
Sophie me rassura tendrement ensuite en me disant que j'avais réussi le plus dur, et que je faisais partie du cercle maintenant.
Nous partîmes après un long moment, et Sophie me conduisit dans une grande pièce, où d'autres jeunes filles nous attendaient.
Je reconnus, ayant été soigné, ou accompagnée par certaines d'entre elles, Malaurie, Isabelle, Carine, Juliette, Mathilde, Aurore, Caty, Cassandre, et Céline.
Sophie me fit asseoir sur ses genoux, et nous attendîmes toutes ainsi, pendant un long moment, sans rien dire.
Le silence était entrecoupé de temps en temps par les bruits de langues et les baisés que se faisait deux jeunes filles.
Moi, je restais immobile, blottie contre ma marraine, à la fois honteuse de me trouver ainsi nue au milieu de toutes ces filles habillées, cela me donnais un sentiment d'infériorité, mais aussi intimidé par ces regards en coin que me lançait l'une ou l'autre.
Nous entendîmes un bruit dans le couloir menant à la pièce, et une femme entra. Je reconnus, celle qui m'avait été désigné comme étant madame Sylvie, et celle-ci prit la parole :
" Mesdemoiselles, je vous informe que Sabine fait partie des vôtres, et vous demande de la considérer comme tel, de l'accueillir, et de la traiter comme vous le faites entre vous depuis le début. Merci à vous, bonne soirée."
La femme ressortit aussi subitement qu'elle était entrée, nous laissant toutes comme ça, interdites.
Coralie poussa un petit soupire, en s'étirant, et lançant un regard à Malaurie, elles se levèrent puis disparurent dans le couloir.
Peu à peu, les jeunes filles firent de mêmes, à chaque fois par deux, et après 20 minutes, il ne resta plus que Sophie, une autre jeune fille, et moi dans la pièce.
La jeune fille s'adressa à Sophie.
" - Alors ma puce c'est plaisant d'avoir une filleule non?
- Oui c'est vrai ma douce Elise.
- et surtout lorsque l'on a la satisfaction de la voir admise parmi nous.
Bon je vais y aller. Bonne nuit vous deux.
- Bonne nuit élise."
Je ne répondis pas, et ne fit qu'un petit signe de tête, trop intimidée pour faire quoique se soit d'autre.
Bientôt, Sophie me fit lever, et me mena dans une salle, où nous mangeâmes l'une à côté de l'autre, puis Elle me conduisit dans la salle d'eau, où Coralie et Malaurie, me firent une toilette soignée, me changèrent mes pansements, m'installèrent un lange, et me couchèrent dans un bac transparent.
Coralie poussa mon bac jusqu'une grande pièce, où s'en trouvait déjà d'autres, dans lesquels les corps de mes autres camarades reposaient déjà.
Elle me sangla, et me fit ouvrir la bouche pour y glisser un tube, avant de venir le sécurisé derrière ma nuque.
Elle me glissa à l'oreille avant de refermer le couvercle du bac et de repartir:
" Nous sommes toutes fières de toi ma petite Sabine, bienvenue parmi nous."

Lorsqu'elle revint un moment après, c'était en poussant un autre bac dans lequel se trouvait Sophie, et après l'avoir refermé, elle éteignit la lumière, et s'en alla.
Je mis quelques minutes à trouver le sommeil, les moments que je venais de vivre tournant dans ma tête de plus en plus rapidement.
La fatigue fut progressivement la plus forte, et m'emporta dans le sommeil.

jujudoka@free.fr

 

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