suviant
Sensuelles aventures pour une même destinée 42
précédant

Par Julien Graves

 

f/f exhibition réticence humiliation

 

Chapitre 18. Complicité, émotions, sensations et jardin secret.

 

Lorsque Malaurie fut prête le lendemain matin, et qu'elle fut passée dans le bureau de Madame Sylvie afin d'y recevoir les instructions pour la journée de sa filleule, et d'elle même, elle trottina jusqu'à la pièce où dormait encore Sophie.
Elle ouvrit la grille qui la séparait de la jeune fille, et entra. Elle s'approcha lentement, et vint s'asseoir aux côtés de sa protégée.
Seul le collier qu'elle portait au cou laissait entrevoir l'appartenance de la jeune fille à un statut moindre que le sien. Son corps nu, recroquevillé sur lui même, et son visage détendu, donnaient une image très enfantine de la jeune fille.
Malaurie posa sa main sur l'épaule de la jeune fille, et la berça doucement en disant :

" Sophie, Sophie? Réveille-toi ma puce."
Après quelques secondes, la jeune fille ouvrit les yeux, et se tournant vers Malaurie, lui attrapa les mains.
Malaurie, se pencha en avant jusqu'à venir déposer ses lèvres sur celles de Sophie.
Leurs langues s'entrelacèrent, et Malaurie vit les yeux de sa filleule traversée par des petites étoiles. Elle la saisit par les aisselles, et vint la redresser, pour la serrer contre elle.
Elle en profita pour détacher la chaîne du collier de Sophie, et les deux jeunes filles restèrent comme ça pendant plusieurs minutes.
Après plusieurs minutes de caresses, de câlins, d'embrassades, Malaurie conduisit Sophie jusqu'à une salle de toilette, où elle la fit prendre une douche, où elle la lava, la sécha, où elle l'épila intégralement, et lui prodigua des caresses, et des massages, qui auraient tôt fait d'amener la jeune fille à de multiples orgasmes, sans les conseils, les encouragements, et les paroles rassurantes de Malaurie.
Cette séance dura jusqu'à l'heure du midi, heure à laquelle Malaurie ramena sa protégée dans la pièce qui lui servait de chambre. De nouveau, il y eu un moment de tendresse entre les deux jeunes filles.
L'après midi, se déroula sous la direction De madame Sylvie, qui permit à Sophie de connaître sa première séance, et à Malaurie de retrouver, et de redécouvrir des sensations qui l'avaient déjà subjuguées.
Lorsque les deux jeunes filles se retrouvèrent dans la pièce de vie de Sophie, Malaurie rattacha la chaîne au collier de sa filleule, et après de tendres câlins, elle la fit manger, puis la laissa se reposer.
Le lendemain, Malaurie conduisit sa protégée, dans la salle d'eau après l'avoir fait déjeuner. Elle la lava, la sécha, et lui enfila une cagoule de cuir épais, qui ne possédait que deux orifices pour le nez, empêchant Sophie de voir. Malaurie veilla à insérer la boule de latex qui équipait la cagoule dans la bouche de la jeune fille, ce qui priva sa petite prisonnière de l'usage de la parole.
Elle verrouilla la cagoule par un petit cadenas, et guida Sophie jusqu'à la salle où elle même, avait passée la deuxième matinée de son stage.
Elle frémit en entrant dans la pièce, et en voyant le dispositif sur lequel elle avait été installée quelques jours auparavant, et sur lequel, elle allait devoir placer Sophie.
Elle fit donc avancer sa protégée jusqu’à ce qu'elle butte sur la barre du dispositif, puis lui attrapant les mains, elle attacha celles-ci solidement à des sangles, et vint attraper ses chevilles pour la faire basculer vers l'avant et la placer sur l'appareil. Elle lui sangla les chevilles tout comme elle l'avait fait pour ses poignets, et s'accroupit à côté d'elle.
Elle frémit de dégoût et d'excitation mélangés, en sentant le corps de Sophie se contracter, puis vibrer, lorsqu'elle   vint lester les seins, les lèvres intimes puis le clitoris de la jeune fille.
Elle attendit quelques instants, que la jeune fille se calme, en tremblant d'une excitation sournoise en voyant le corps de Sophie sursauter, et agité de tremblements et de gémissements incontrôlés.
Elle la laissa bientôt seule, baignant dans sa torpeur, et dans ses gémissements plaintifs.
Elle revint environs deux heures plus tard, retrouvant sa protégée, complètement épuisée, hoquetant toujours, et s'abandonnant complètement aux étirements de ses extrémités.
Elle vit le corps de Sophie bondir lorsqu'elle délivra les tétons, les lèvres et le bouton d'or de la jeune fille, des poids qui les tiraillaient.
Sophie feula telle une tigresse, en sentant ses extrémités libérées de leurs instruments.
Malaurie la délivra, et la ramena en hâte dans la pièce à vivre de la jeune fille.
Elle lui hotta la cagoule, et la prit dans ses bras.
Sophie pleurait comme elle ne l'avait jamais fait, en se blottissant contre Malaurie. Celle-ci la consola et la rassura comme elle le put.
Malaurie ressentit un trouble immense, et se rappela la réaction de Coralie lorsqu'elle se trouvait à sa place. Elle savait qu'elle ne devait pas révéler ce qui attendait Sophie, afin de ne pas risquer de la bloquer, et de la faire revenir sur sa décision et de vouloir continuer.
Peu à peu Sophie reprit le contrôle de ses émotions, et se calma. Elle s'endormit même pendant quelques minutes dans les bras de Malaurie.
La jeune fille la garda contre elle, et lorsque Sophie rouvrit les yeux, elles échangèrent encore de multiples baisés, avant de repartir pour la seconde séance de Sophie dirigée par Madame Diane.
Lorsque Malaurie laissa sa protégée dans la salle prévue pour la séance, elle se rendit au bureau de Madame Diane. Elle frappa à la porte, et entra sur son ordre.
" - Oui Malaurie, que désire-tu? Demanda madame Diane.
- Madame, j'ai amené Sophie ma filleule dans la salle pour la séance qu'elle doit avoir avec vous.
- Oui je sais merci.
- Mais je voudrais vous faire savoir madame?
- Quoi Malaurie.
- Et bien voilà. Ce matin elle a subit la séance d'étirements, et elle en est ressortie très choquée.
- Et alors?
- Et bien je voulais vous demander de bien vouloir être indulgente avec elle si lors de la séance dirigée par vos soins, elle est un peu faible.
- Je ne serai pas plus ni moins indulgente qu'avec n'importe quelle autres fille. Si elle est faible, c'est qu'elle n'est pas digne d'être admise dans le réseau.
- Mais madame.
- tu te permets de discuter?
- Non madame je m'en remets à votre jugement. Je voulais simplement vous avertir.
- Moui on dira ça. Ma petite Malaurie, comment es-tu sortie de ta séance d'étirements dis-moi?
- Euh, j'étais un peu bouleversé, et je ne savais plus trop où j'en étais.
- Bien. Et crois-tu que Sophie soit dans un état plus fragile que celui dans lequel tu te trouvais?
- Euh, je ne sais pas madame.
- Et bien moi je peux te le dire. Non car sache, que Coralie elle même est venue me voir, lorsque tu es sortie de ta séance d'étirements, et m'a faite la même constatation que toi. Alors je considère que ta demande d'indulgence de ma part, n'est qu'une erreur de formulation de ta constatation. Pour le fond de ton intervention, je la comprends, et je tiens à te féliciter, car  cela prouve que tu fais attention à Sophie, et que tu ne la conduiras pas sur des chemins trop dangereux. Mais ne t'inquiète pas, elle est forte, et si elle est dans un état qui te paraît faible, je suis sûre qu'elle a encore d'énormes ressources en elle, comme tu en avais en toi.
Maintenant, vas, et ne t'inquiète pas, je m'en vais m'occuper de ta protégée."
Malaurie sortit, après avoir remercié et saluer madame Diane, et repartit vaquer à ses occupations. Elle revint chercher Sophie lorsque celle-ci eût fini sa séance.
Elle la ramena dans sa pièce à vivre, rattacha la chaîne à son collier, la fit manger et boire, puis après de multiples câlins pleins de caresses et de baisés fougueux, elle la laissa pour la nuit.

Le lendemain, après l'avoir fait manger, et se doucher,   elle la conduisit jusqu'à la salle qu'elle même avait apprécié lors de son stage, et lui fit enfiler toutes les tenues qu'elle trouva, et prit des clichés de la jeune fille, lui faisant prendre de multiples poses plus provocantes les unes que les autres.
Elles repassèrent dans la pièce à vivre de Sophie à l'heure du midi, en attendant l'heure de la troisième séance avec Madame Armelle.
Malaurie amena Sophie pour cette dernière, et la récupéra une fois celle-ci achevée.
Elle s'absenta quelques minutes après avoir raccompagné sa protégée dans sa chambre, et passa dans le bureau de Madame Sylvie afin de recevoir les instructions pour le lendemain.
Elle revint voir Sophie, la fit manger, et lui signifia qu'elle était acceptée pour passer son examen final.
Le lendemain matin, elle prépara Sophie soigneusement, afin que celle-ci soit resplendissante pour paraître devant les responsables, et l'habilla avec une des aubes qu'elle même avait portée pour son examen.
Elle la conduisit enfin jusque devant la porte de la salle d'examen, et après lui avoir prodigué quelques conseils, et l'avoir embrassé une dernière fois en lui promettant de l'attendre à la sortie, elle s'éloigna lentement.
Elle se glissa dans un petit renfoncement du couloir, et observa Sophie.
Elle réfléchit à son propre parcours, et elle frémit en repensant à tout ce qu'elle avait découvert en à peine un mois.
En voyant Sophie entrer dans la salle d'examen, elle ressentit une sensation étrange, et comprit que ce qu'elle avait toujours essayé de se cacher, et d'ignorer, était sans  doute ses émotions que contenaient son jardin secret, et que ce jardin secret, était là autour, d'elle, dans chacune de ses camarades, et de cet endroit si mystérieux.

 

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