Sensuelles aventures pour une même destinée 40 |
Par Julien Graves
f/f exhibition réticence humiliation
Chapitre 16. La filleule.
Le lendemain de l'arrivée d'Isabelle dans le réseau, les huit jeunes filles furent de nouveau convoquées.
Comme la veille, elles rejoignirent la salle de rendez-vous, et s'alignèrent, à genoux, face aux fauteuils de cuir, dans lesquels les responsables prirent place.
Madame Sylvie comme à l'accoutumée, prit la parole.
" Mesdemoiselles, déclara-t-elle, hier Isabelle est arrivée parmi nous. Aujourd’hui c'est le tour d'une autre jeune fille. L'équipe qui sortira se compose ainsi : Carine, Coralie, élise, et Laura.
Mesdemoiselles, veuillez partir pour vous préparer.
Les autres nous allons attendre ici."
Les jeunes filles qui venaient d'être appelées, se levèrent, et sortirent. Lorsque Coralie passa devant Malaurie, elle laissa se balancer son bras, afin de caresser de sa main le visage de sa protégée.
Madame Sylvie attendit quelques instants, et reprit la parole.
" Bien. Nous allons attendre que vos camarades soient prêtes et parties, avant d'aller nous préparer à notre tour."
Après quelques minutes, Madame Sylvie se leva et fit un signe en indiquant aux quatre jeunes filles restées avec elle, de la suivre. Malaurie ne comprit pas immédiatement, mais Mathilde lui mit un petit coup de coude pour la faire réagir, et celle-ci imita ses camarades.
Elles arrivèrent dans le couloir menant à la salle d'eau, et Juliette entra dans cette dernière, suivant toujours madame Sylvie.
Puis se fut le tour de Mathilde, et vint le tour de Malaurie. Lorsqu'elle entra dans la pièce, elle se déshabilla, prit une douche, puis Madame Sylvie la langea, et lui fit enfiler une tenue propre. Elle sortit par la porte opposée à celle par laquelle elle était entrée, et rejoignit Juliette et Mathilde qui attendait déjà.
Un moment plus tard, Virginie les rejoignit également, suivit de Madame Sylvie.
Les jeunes filles la suivirent jusqu'au grand hall dans lequel devait arriver la camionnette. Madame Sylvie déclara :
" Il nous reste plus qu'à attendre. Sachez mesdemoiselles, que la jeune nouvelle, se prénomme Sophie. Sa marraine a été désignée et sera Malaurie."
Malaurie tressaillit de surprise. Et se sentit traversée par une sensation étrange.
Cette fois, elle serait de l'autre côté de la barrière. Elle devrait aider, soutenir, guider, cette jeune fille.
"- Mesdemoiselles, des questions? Demanda Madame Sylvie.
- Non Madame. Répondirent les jeunes filles en cœur.
- Malaurie, es-tu prête à assumée ton rôle de marraine? Interrogea Madame Sylvie en regardant fixement la jeune fille.
- Oui madame. Dit Malaurie en rougissant.
- Sache que c'est une marque immense de confiance que nous te donnons. Normalement tu aurais dû avoir plusieurs mois de présence pour être nommée marraine. Mais après discussion avec les autres responsables, nous avons jugé que tu pourrais tenir ce rôle et que cela te ferai aussi progresser. Alors sois en digne, et montre nous que nous n'avons pas eu Tor de te faire confiance.
- Je ferai mon possible madame. Je vous remercie de votre confiance, et de la responsabilité que vous me donnez.
- bien mesdemoiselles, vos camarades arrivent, veuillez vous reculer, pour laisser la place au véhicule."
Les jeunes filles s'écartèrent, et quelques secondes après, la camionnette se gara devant elles.
Les portes s'ouvrirent bientôt, et Coralie, Laura, Carine, et élise, toutes les quatre vêtues de la combinaison de latex noire, firent sortir le brancard, sur lequel était sanglée une jeune fille inanimée.
Sur un signe de Madame Sylvie, Mathilde, Virginie, Juliette, et Malaurie s'avancèrent, récupérèrent le brancard ainsi que sa prisonnière, et l'emmenèrent dans le couloir, pour le conduire jusqu'à une salle assez petite.
Mathilde défit les sangles, et elle fit basculer le corps de la jeune Sophie sur le coté. Virginie inséra une aiguille dans le bas du dos de cette dernière, à deux reprises, et Sophie fut rallongée sur le dos.
Elle fut ressangler, puis Juliette appliqua un masque sur le visage de la jeune fille, après lui avoir insérer entre les dents, un tube de caoutchouc.
Mathilde vérifia une fois de plus les sangles et ce ci fait, elle sortit suivit de Juliette et Virginie, laissant Malaurie seule avec cette jeune fille qui était à partir de cet instant, sa filleule.
Elle la considéra longtemps, détaillant chaque parcelle de son corps, tout en se rappelant ce qu'elle ressentait, lorsqu'elle était allongée à cette place, il y avait quelques semaines à peine.
Elle se souvint de l'étrange sensation qu'elle avait ressentit en se réveillant, cette sensation, à la fois de froid, de nudité, d'impuissance, de dépendance, de solitude, d'isolement.... à ce souvenir troublant, elle sentit que sa fente s'humidifiait de désir, et d'excitation.
Un gémissement sourd, la tira de sons songe contemplatif. Elle ne su pas quoi faire durant les premières secondes, mais elle se reprit très vite, et tenta d'imiter ce qu'elle avait entendu par Coralie lorsqu'elle se trouvait elle-même sur le brancard.
" Bienvenue Sophie. Murmura-t-elle."
Un gémissement lui parvint en réponse.
Elle caressa la main de Sophie, et sentit la peau de la jeune fille frémir sous ses doigts.
Elle attendit quelques instants, puis débarrassa le visage de la jeune fille du masque qui le couvrait complètement, et qui obstruait sa bouche.
Des yeux verts brillants apparurent, interrogeant, et suppliant Malaurie.
Sophie tenta de parler, mais ne parvint pas à articuler correctement, et balbutia des choses incompréhensibles.
" Chut, dit Malaurie. Calme-toi, je vais t'expliquer. Tu es ici dans le réseau S A D. C'est ta nouvelle demeure, et tu y apprendras à te découvrir des sensations que tu ne soupçonnes même pas. Moi je suis Malaurie, et j'ai l'honneur d'être ta marraine. Je suis chargée de t'accompagner, de t'aider, de t'écouter, de te guider, à travers les épreuves qui vont se présentaient devant toi pendant les jours à venir.
Il va être l'heure de dormir, reste tranquille, je vais chercher quelqu'un pour te préparer pour la nuit."
Malaurie s'éloigna, et entra dans la salle de garde où se trouvaient élise et Carine. Toute deux discutaient, dans les bras l'une de l'autre.
" - Excusez moi mes choupinettes, mais j'aurai besoin d'un coup de main pour préparer Sophie pour la nuit.
- J'arrive. Dit élise en souriant."
Elle sortit de la pièce et suivit Malaurie jusqu'au près de Sophie. Les deux jeunes filles la dessanglèrent, la lavèrent, la langèrent, et l'installèrent dans un bac avant de l'y sangler.
" - Voilà. Conduis la, dans la salle des nouvelles, finit de l'installer, et passe à la salle d'eau pour que je te prépare pour ta nuit.
- Bien d'accord."
Malaurie poussa la table sur laquelle était posé le bac contenant Sophie, et vint la placer à côté de celle d'isabelle. Elle vint lui appliquer un masque, et referma le couvercle après s'être assuré du bon placement du tube qui reliait la bouche de Sophie à l'appareil qui lui permettrait de respirer normalement.
Elle regarda pendant quelques secondes sa protégée, et sortit de la pièce pour se diriger vers la salle d'eau. Élise l'y attendait, et la lava, la langea, et l'installa pour la nuit.
Une fois Malaurie enfermée dans son bac, elle ferma les yeux, et se sentit bien. Elle était à la fois stressé du rôle qui lui avait été confié, et des responsabilités qui en découlaient, mais elle était aussi très excité de pouvoir être enfin de l'autre côté de la barrière, et de se sentir par cet engagement, complètement admise et acceptée dans le réseau. Elle se détendit, et s'endormit peu à peu.