suviant
Sensuelles aventures pour une même destinée 39
précédant

Par Julien Graves

 

f/f exhibition réticence humiliation

 

Chapitre 15. La sortie.

 

Une petite semaine s'était écoulée depuis que Malaurie avait effectuée sa première garde de nuit. Elle était en compagnie de Coralie, qu’elle ne quittait pratiquement plus d'une semelle, lorsque Juliette arriva en trottinant dans la pièce où les deux jeunes filles rangeaient et nettoyaient les instruments qui se trouvaient là.
"  - Les filles, di Juliette, nous sommes toutes convoquées d'ici dix minutes dans la pièce A03. Je crois que ça y est, on va faire une sortie.
- Ah oui? Répondit Coralie, ça c'est une bonne nouvelle. On y sera ma puce.
- à toutes à l'heure mes poussinettes! S'exclama Juliette en sortant de la pièce.
- A toute à l'heure, lança Coralie.
- Dit-moi? Demanda Malaurie, Pourquoi nous sommes convoquées? On a fait quelque chose de mal?
- Mais non ma puce. répondit Coralie en souriant. Une convocation du groupe, veut généralement dire, que certaines d'entre nous vont faire une petite sortie dans le monde extérieure, et qu'une période de recrutement est en préparation, et imminente.
- C'est à dire?
- Tout simplement que des nouvelles risquent de nous rejoindre.
- Mais en quoi ça va consister?
- Et bien, nous allons être divisées en deux équipes. La première restera sur place pour préparer l'accueil de la nouvelle, et la deuxième va partir pour aller la cueillir et la ramener ici.
- Tu es dans quelle équipe toi?
- ça dépend. Les deux premières fois j'étais dans l'équipe d'accueil, les fois suivantes j'étais dans l'équipe de sortie.
- Mais donc tu étais là quand....
- Oui ma puce. C'est même moi qui t'ai souhaité la bienvenue. Et pour tout te dire, c'est Mathilde qui t'a piqué, et t'a injecté le produit pour te faire dormir. Aller viens! On va y aller sinon nous allons être en retard, et nous allons avoir des remontrances."
Coralie prit Malaurie par le bras, et elles partirent bras dessus, bras dessous, vers la pièce où les attendaient les autres jeunes filles.
Lorsqu'elles arrivèrent, elles trouvèrent Juliette, Mathilde, Carine, et élise, déjà là agenouillées, attendant patiemment.
Elles vinrent s'agenouiller à leurs côtés, et Laura, et Virginie arrivèrent peu après.
Elles attendirent donc toutes les huit, que les responsables se manifestent.
Mesdames Sylvie, Armelle, et Diane arrivèrent enfin et s'assirent sur les trois fauteuils de cuir, face aux jeunes filles.
Madame Sylvie passa les jeunes filles en revue, les détaillant et examinant leurs tenues, leurs postures....
Une fois ceci fait, elle commença à parler.
" Mesdemoiselles, Dit-elle, comme vous l'avez certainement pressenti, et comme nous vous l'avions laissé entendre, il est temps de faire entrer de nouvelles fleurs dans notre vase. Pour cela, nous ne changeons rien par apport à la dernière vague d'arrivée. Nous vous diviserons en deux équipes, l’une partira en extérieur avec mesdames Diane et Armelle, l'autre restera ici avec moi pour préparer l'arrivée de la nouvelle. Les jeunes filles partant avec mesdames Diane et Armelle, sont : Virginie, Coralie, Malaurie, et Laura. Mesdemoiselles, veuillez vous lever, et suivre Madame Diane.
Mathilde, Juliette, Carine et élise, veuillez attendre ici, nous irons nous préparer une fois que vos camarades seront parties."
Malaurie se leva lentement, et suivit ses camarades sans trop tenter de comprendre. Elle attendit dans un couloir, tandis que Laura entrait dans la salle d'eau en compagnie de Madame Diane. Bientôt se fut le tour de Coralie, puis vint celui de Malaurie.
La jeune fille entra dans la salle d'eau. Madame Diane la fit se déshabiller, puis passer sous la douche. Elle la fit laver, puis la sécha lorsque la jeune fille  sortit de cette dernière. Elle lui installa un lange propre, puis se dirigea vers une armoire métallique d'où elle sortit un paquet noire qu'elle ramena près de la jeune fille.
Elle déplia le paquet, et Malaurie découvrit une combinaison de latex noire, qu'elle enfila sous les directives de Madame Diane.
Avant de refermer la combinaison, elle lui enfila sur la tête une cagoule également de latex noire, ne possédant que des orifices pour la bouche, les narines, et les yeux.
Une fois la cagoule complètement fixée sur la tête de la jeune fille, elle referma la combinaison, ce qui eût pour effet d'emprisonner le bas de la cagoule, interdisant le retrait de celle-ci.
Elle ferma la combinaison par un petit cadenas au niveau du cou de Malaurie, lui empêchant donc de l'enlever seule.
Elle lui enfila aux pieds, des chaussures plates, et la fit sortir de la pièce par une autre porte.
Malaurie rejoignit Coralie et Laura, vêtue de la même façon qu'elle.
Bientôt Virginie apparut également.
Madame Diane conduisit les jeunes filles, vers un grand hall, dans lequel Malaurie n'était encore jamais venue. Elle les fit monter à l'arrière d'une Camionnette, stationnée non loin d'elles.
Madame Armelle les y attendaient, et les installa l'une à coté de l'autre.
Dans la cabine où se trouvait Malaurie, elle constata qu'il y avait un brancard arrimée au sol de la camionnette, et duquel pendaient des sangles.
" Mesdemoiselles, dit madame Armelle alors que le véhicule démarrait, ce soir, nous allons récupérer une jolie jeune fille prénommée Isabelle. Voici sa photo. Elle a rendez-vous dans une heure avec une de ses amies, et doit pour la rejoindre, passer par un bois. Nous profiterons de ce moment pour la récupérer. Elle a déjà reçut les avertissements, et est apparemment très troublée de cela. Ça n'en sera que plus facile pour vous.
La procédure ne change pas. Malaurie, puisque c'est ta première sortie, tu suivras Coralie et tu te conformeras à ce qu'elle te dit.
Tout est clair?"
Les jeunes filles hochèrent la tête, en silence.
Le véhicule s'arrêta quelques minutes plus tard et se gara. Madame Armelle fit descendre les jeunes filles, et les conduisit dans un sentier assez sombre. Elle les fit arrêter derrière un groupe d'arbuste bordant une route, et offrant un écran de protection.
Malaurie n'osait plus bouger, de peur de se faire reprendre.
Environs quinze minutes plus tard, une jeune fille blonde, s'avança sur la route. Malaurie reconnut la jeune fille que Madame Armelle leur avait désignée sur la photo.
Lorsque celle -ci passa près des jeune filles toujours immobiles, madame Armelle leurs fit un signe. Laura, Virginie, et Coralie sortirent de leurs cachettes, et s'avancèrent sans bruit sur la route. Malaurie les suivit timidement.
Coralie, voyant son hésitation, la saisit par le bras et la tira vers l'avant pour lui faire comprendre qu’elle devait être plus franche.
Encore quelques secondes, à suivre en silence la jeune fille, et tout se précipita soudain.
Virginie fit un petit bruit en arrivant juste à côté de la jeune fille, qui sursauta et s'arrêta effrayée. Elle se retourna, et se vit entourée des quatre jeunes filles.
Virginie saisit l'un des bras de la jeune fille, et Coralie indiqua d'un geste à Malaurie d'en faire de même avec l'autre. La jeune fille saisit de peur, ne pouvant plus bouger, sentit la main de Coralie se placer sur sa bouche, et tandis qu'elle sentait une aiguille s'enfonçait dans sa fesse, elle entendit Coralie lui murmurer :
" Bienvenue Isabelle dans le réseau S A D."
La jeune fille s'écroula sur elle -même cinq seconde plus tard, inconsciente.

Les quatre jeune filles se saisirent de leurs proies, et l'amenèrent dans le véhicule. La porte de celui-ci se referma, et il démarra aussitôt.
Durant le trajet qui les ramenait vers le réseau, Malaurie et ses camarades, déshabillèrent leurs prisonnières, sous l'œil de Madame Armelle, et une fois celle-ci complètement nue, elles la sanglèrent solidement sur le brancard.
Lorsque le véhicule s'arrêta et que les portes s'ouvrirent, Elles sortirent le brancard,  et sur l'ordre de Madame Sylvie, les quatre jeunes filles restées dans le réseau,  emmenèrent Isabelle, toujours inconsciente.
Malaurie suivit du regard le brancard s'éloigner, puis disparaître au bout du corridor. Elle fut traversée par un frisson troublant.
La      main de Coralie la ramena à la réalité. Elle la suivit, et repassa dans la salle d'eau où elle put quitter sa combinaison, puis se laver pour éliminer toute la sueur qui avait perlait sur sa peau. Elle mangea ensuite, et en attendant d'être préparée pour la nuit, elle confia son trouble à Virginie.
" - Tu sais, c'est bizarre. C'était étrange cette sortie.
- Oui je me doute ça a dû te rappeler ton arrivée.
- Oui tout à fait.
- Ne t'inquiète pas, c'est normal. Tu t'y feras petit à petit."
Le tour de Malaurie arriva, et elle fut préparée pour la nuit. Une fois enfermée dans son bac, elle ne trouva pas le sommeil immédiatement, son esprit lui renvoyant des images de sa sortie, et l'empêchant de se détendre. La fatigue fit petit à petit disparaître ses troublantes images, et fit plonger Malaurie dans le sommeil.

 

 

 

 

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