suviant
Sensuelles aventures pour une même destinée 38
précédant

Par Julien Graves

 

f/f exhibition réticence humiliation

 

Chapitre 14. Garde de nuit.

 

Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis l’admission de Malaurie au sein du réseau. La jeune fille apprenait jour après jour sa nouvelle vie, et à connaître ses camarades. C'est ainsi qu'elle se lia d'amitié avec Mathilde, et Carine en plus de Coralie. Les autres jeunes filles, bien que très amicales avec elle, restait néanmoins très mystérieuses aux yeux de Malaurie.
Les symboles du réseau avaient cicatrisés, et la jeune fille arborait depuis fièrement, ces anneaux aux tétons et sur sa vulve.
Madame Armelle avait dû repasser une seconde fois les tatouages de la jeune fille afin de recolorer l'encre, et Malaurie portait de ce fait, les mêmes tatouages et la même tenue que ces consœurs. Elle avait dû se rendre dans le bureau de Madame Sylvie afin d'y signer son livret, ce qui avait celé définitivement son avenir.
La jeune fille s'épanouissait petit à petit, et sans s'en rendre tellement compte, une transformation s'opérait en elle. De la jeune fille timide, réservée, méfiante de tout, et incertaine, elle devenait une jeune fille fière, sensuelle, désirable, sûre de ses émotions, et de ses sentiments.
La journée qui s'achevait avait été assez calme au réseau, et Malaurie rangeait l'une des nombreuses pièces du secteur auquel elle avait été affecté, en compagnie de Coralie et d'élise. Elles travaillaient toutes les trois, s'en trop parler, se déposant de temps à autres un baisé pour s'encourager.
      Soudain élise dit :
" - Il va  être temps d'arrêter.
- Oui, répondit Coralie tant mieux, je commence à fatigué. Qui est de garde, cette nuit?
- Euh je crois que C'est Virginie, dit élise, mais je ne sais pas avec qui.
- Avec moi. Dit timidement Malaurie.
- Avec toi ma puce? Demanda Coralie en souriant. C'est ta première garde, c'est ça?
- Oui, acquiesça Malaurie.
- ça va bien se passer tu verras. Virginie est adorable. Déclara élise.
- C'est vrai confirma Coralie. Tu n'as vraiment pas à avoir peur.  Aller mettons nous en route pour le repas.
Les trois jeunes femmes se dirigèrent vers la pièce de restauration, et rejoignirent les autres jeunes filles.
Une fois réunies, les jeunes filles allèrent s'asseoir, et quelques minutes plus tard, Virginie se leva et s'approcha de Malaurie.
" - Tu viens? On va manger.
- Euh oui je viens répondit timidement Malaurie."
Virginie saisit la main de Malaurie et elles sortirent de la pièce pour se diriger vers la pièce de restauration.
Elles mangèrent leurs gamelles une fois là bas, et elles entrèrent ensuite dans la pièce de toilette. Virginie aida Malaurie à se déshabiller, puis la jeune fille passa sous la douche, se lava, et virginie la sécha lorsqu'elle sortit de l'eau. Ce fut ensuite au tour de Virginie de passer sous la douche, et Malaurie l'aida à se sécher. virginie rhabilla Malaurie, après lui avoir installé un lange propre. Lorsque Malaurie dû faire de même avec Virginie, elle hésita longuement, et parvint finalement à langer son amie.  Elle l'aida ensuite à se rhabiller.
" - Voilà nous sommes prêtes à coucher les autres. Pour que ce soit facile, on va procéder comme ça. On les lave, on les change, on les installe, et j'irai les conduire dans le dortoir, pendant que tu commence avec la suivante. Ça te va?
- Euh oui si tu veux.
- Tu as quelque chose qui ne va pas?
- Non c'est juste que j'ai un peu peur de mal faire ou de mal m'y prendre.
- Ne t'inquiète pas. Je suis là pour t'aider, et pour te guider."
La première à rentrer dans la pièce fut élise. Les deux jeunes filles la déshabillèrent, la lavèrent soigneusement, la langèrent, et la couchèrent dans l'un des bacs  transparents qui était là, rangés, prêt à l'emploi. Une fois élise sanglée, Virginie partit avec le bac contenant élise et le conduisit dans le dortoir. Pendant le temps que Virginie fut partie, Mathilde arriva, et Malaurie entreprit de la déshabiller. Comme celle-ci paniquait un peu en ne parvenant pas tellement à faire se qu'il fallait, Mathilde la calma et lui montra lentement la méthode à suivre. virginie revint et finit d'aider Malaurie. Les deux jeunes filles s'occupèrent de Mathilde, puis de Coralie, de Juliette, de Carine, et enfin de Laura.
Lorsqu'elles eurent couché Laura dans sons bac et qu'elles l'eurent sanglée, Virginie dit à Malaurie :
" Viens avec moi je vais te montrer comment on fait. Tu sauras le faire come ça pour la prochaine fois. Viens! "
La jeune fille suivit sa compagne dans le couloir, jusqu'au dortoir. Virginie aligna le bac à cotés des autres, et se saisit de l'un des tube. Elle fit signe à Malaurie d'approcher, et lui tendit. La jeune fille regarda son amie interdite. Les yeux de Virginie la rassurèrent, et Malaurie se saisit prudemment du tube. La main de Virginie guida celle de Malaurie pour présenter le tube devant la bouche de Laura, qui l'ouvrit toute grande. Le tube entra dans la bouche de cette dernière, et la main de virginie arrêta celle de sa camarade en disant :
" - regarde, tu vois le trait sur le tube?
- Euh oui.
- Il ne doit pas être devant les dents, mais derrière ou juste entre celles-ci. Une fois le tube placé, tu passe l'élastique derrière la tête, et tu viens serrer en gardant toujours un espace d'un doigt entre la peau et la sangle afin de ne pas couper la circulation du sang ou de l'air. Tu essaies?
- Euh oui, répondit Malaurie en saisissant le tube, et en venant le replacer comme son amie venait de lui montrer.
- Très Bien! s'exclama Virginie. Voilà maintenant, on bloque le tube ici, et on ferme le couvercle. Ensuite on ferme le cadenas, et voilà!  Tu vois ça n'est pas très compliqué?
- Euh non. Ça a l'air d'aller.
- Aller viens on va les laisser dormir."

Les deux jeunes filles se dirigèrent vers la sortie, et virginie éteignit la lumière avant de sortir. Elle guida Malaurie vers la pièce d'eau dans laquelle elles rangèrent le matériel, et préparèrent le nécessaire pour le lendemain.
Ceci fait, Virginie emmena sa camarade dans une petite pièce à l'écart, et elle ferma la porte de celle-ci. Elle indiqua un siège à Malaurie et vint s'asseoir juste à coté d'elle.
" - Bienvenue dans ta première nuit de garde ma douce.
- Qu'est-ce que l'on doit faire?
- Et bien pas grand chose, appart veiller à la tranquillité, et à faire des rondes régulières à travers le réseau. Sinon,  ça va? Tu t'habitues?
- Euh oui ça va.
- Coralie m'a dit que tu n'étais pas trop rassurée?
- Et bien... Si, mais bon, je ne sais pas trop ce que je dois faire, à quoi je dois m'attendre....
- Tu sais, ici tu peux, et tu dois, t'attendre à tout, aux meilleur, comme au pire.  Mais tu  dois aussi ne pas trop te poser de question, les solutions et les réponses viendront d'elles mêmes."
Virginie se pencha vers Malaurie, et déposa un baisé sur la joue de son amie. Malaurie, sourit gênée. Virginie approcha ses lèvres de la jeune fille et cette fois l'embrassa à pleine bouche, enfouissant sa langue, sous celle de son amie. Malaurie ferma les yeux, et se laissa envahir par ses sensations de douceur. Elle agrippa la taille de virginie, et la serra contre elle. Elles restèrent immobile pendant de longues minutes, leurs lèvres s'entrechoquant dans des baisés fougueux, tendres, passionné... les langues se nouèrent et se dénouèrent entre elles, à multiple reprises. Les jeunes filles se séparèrent lorsque Virginie dût faire sa première ronde, mais dès qu'elle revint, elles retombèrent dans les bras l'une de l'autre.
Malaurie, tout en posant sa joue contre l’épaule de son amie, lui sussura doucement :
«  Raconte moi ton histoire, s’il te plaît ma chérie. 
- Quelle histoire ?
- Ton histoire, d’où tu viens, ce que tu fais ici, ta vie, toi….
- Si tu veux.  Et bien, tout commence comme ça …..

Virginie descendit du bus et se trouva sur le trottoir de l'une des rues les plus fréquentées de la ville.
Cette étudiante de 21 ans, venait d'obtenir brillamment son diplôme de vendeuse, et devait à présent trouver un emploi.
Elle parcourut quelques mètres, et entra dans l'une des boutiques qui bordaient la rue. Elle en ressortit quelques instants plus tard, après avoir déposé une enveloppe à la personne se trouvant au comptoir. Elle reprit sa route pendant plusieurs mètres, s'arrêta devant une autre boutique, entra à l'intérieur, y déposa une autre enveloppe, ressortit et reprit son chemin. Elle répéta à plusieurs reprises son manège, jusqu'à ce qu'elle n'eût plus d'enveloppe.
Elle s'assit enfin à la terrasse d'un café, après avoir acheté le journal des petites annonces, et commanda une limonade. Elle feuilletait son journal en jetant un coup d'œil furtif sur les annonces qui s'y trouvaient en sirotant son verre, lorsqu'elle fut attirée vers un paragraphe.
Elle lut à demi mots :

" Urgent, Salon Spirit, spécialiste de la beauté féminine, recherche hôtesse vendeuse, diplôme et tenue correcte exigée. Prendre contact au : 092 783 ......"

Virginie redressa la tête, en réfléchissant à cette annonce. D'une part, elle ne savait pas si elle serait à la hauteur, n'étant pas tellement fan de ces salons spécialisés, mais d'autre part, c'était peut être une chance qui ne se représenterait pas une seconde fois. Elle se décida enfin et consulta sa montre avant de sortir son téléphone portable.
Elle composa le numéro indiqué sur l'annonce.

"  - Salon Spirit bonjour, répondit une voix à l'autre bout du fil.
- Bonjour madame, je vous appelle, car je viens de voir votre annonce pour la recherche d'une hôtesse vendeuse, et je désirerai en savoir plus, et pourquoi pas postuler.
- Oui, en fait le travail consistera à prendre les rendez-vous, recevoir les gens par téléphone ou dans la boutique, et les conseiller sur l'achat des produits de soins.
- D'accord. Quelle est la marche à suivre afin de postuler?
- Et bien il faudrait pouvoir se rencontrer, afin que vous me donniez un peu plus de renseignements sur vous, et sur vos qualifications. Pourriez-vous passer aujourd'hui?
- Oui si vous le voulez, je suis actuellement en ville aujourd'hui.
- Bien, j'ai des rendez-vous jusqu'à 12 heures 30, pourriez-vous passer à ce moment là?
- Euh, oui si vous le voulez.
- Si vous pouviez m'amener un CV, afin de pouvoir comparer avec ceux que j'ai déjà reçu.
- Oui naturellement.
- Bien alors à tout à l'heure.
- Merci, à tout à l'heure."

Virginie raccrocha, le sourire aux lèvres, et consulta une nouvelle fois sa montre. Le cadran marquait 11 heures 15. Elle paya sa consommation, et revint chez elle, changea sa tenue pour une autre, qu'elle avait l'habitude de mettre dans ses rendez-vous plus officiels, farfouilla dans ses tiroirs, en sortit un feuillet qu'elle rangea dans une pochette plastifiée, et se fit un petit en quat. Elle repartit en grignotant, et serrant contre elle la pochette où elle avait rangeait les papiers.
Elle s'engagea dans la rue où se trouvait la boutique, et s'arrêta devant le magasin sur montée d'une pancarte discrète, où se trouvait inscrit : " Salon Spirit, Spécialiste, Beauté".
Elle poussa la porte et pénétra dans la boutique.
Elle fut surprise de la petitesse de la pièce dans laquelle elle se trouvait. Les murs, étaient couverts de rayonnages où trônaient des flacons, des boîtes, des tubes de toutes tailles, contenant divers produits. Des étagères étaient disposées dans le milieu de la pièce, formant d'autres rayonnages, où trônaient également d'autres produits. Au fond à gauche de la pièce, un grand comptoir, sur lequel était posé un téléphone, et divers appareils. Au fond à droite, un petit couloir partait et s'enfonçait vers l'arrière du magasin. Virginie put distinguer deux portes dans le fond de celui-ci, mais toutes deux étaient fermées.
La jeune fille attendit donc en silence, après s'être approchée du comptoir.
Des bruit de voix lui parvenait, et semblait venir du fond du couloir. Après quelques minutes, une porte s'ouvrit, et deux voix se rapprochèrent. Deux femmes sortirent du couloir, et se séparèrent sur le pas de la porte du magasin.
L'une des deux femmes revint vers le comptoir, et passa derrière celui (-ci.
Elle s'adressa à virginie en souriant.

" - Mademoiselle, je peux vous être utile?
- Bonjour madame, je suis Mademoiselle Virginie OLSEL, je vous ai téléphoné tout à l'heure pour l'annonce, et vous m'aviez demandé de passer à cette heure ci.
- Ah oui! Bonjour mademoiselle, je suis madame FEZPOS, je suis la gérante du salon. Vous m'avez amené un CV?
- Oui, Répondit Virginie en sortant de sa pochette le feuillet de papier, et le tendant à la femme.
- Merci. Ah je vois que vous êtes diplômée de l'école supérieure de vente? Demanda la femme en lisant rapidement le feuillet.
- Oui madame, c'est exact.
Et bien, je dois dire, que les autres CV que j'ai eus ne sont pas aussi éloquents et  séduisants que le votre. Vous avez en plus une excellente tenue, et une très belle silhouette.
- Merci du compliment, balbutia Virginie.
- Vous seriez prête à travailler sous quelles conditions?
- à vrai dire, si je dois travailler ici, je désirerai pouvoir bénéficier d'une période d'essai, afin de voir si je suis à la hauteur, car niveau soins, beauté, je ne m'y connais pas tellement.
- Oui j'allais vous le proposer de toute façon. Disons quinze jours?
- Oui ça me semble bien. Sinon c'est à vous de me dire.
- Bien le travail, comme je vous l'ai expliqué tout à l'heure, sera simple, répondre au téléphone, accueillir les clients dans le magasin, les conseiller, prendre les rendez-vous, et encaisser les paiements.
- Pour la plupart des taches il ne devrait pas y avoir de problème, appart peut être en ce qui concerne les conseils pour les produits.
- ça n'est pas très compliqué, je vous montrerai. Après quelques tatonnements vous vous y habituerez vite. Alors, vous  acceptez?
- Et bien oui, je crois que l'on va tenter l'aventure.
- Quand pouvez-vous commencer?
- Dès qu'il le faudra.
- Si nous disions la semaine prochaine?
Oui parfait.
Bien. Je vous laisse un dépliant de la boutique afin que vous puissiez déjà voir nos offres, et lorsque vous arriverez lundi, je vous montrerez le fonctionnement de la caisse, et de la prise de rendez-vous sur l'ordinateur.
- Très bien. Les horaires d'ouverture sont sur la brochure?
- Oui mais il faudra être présente une demi heure avant, et partir lorsque la boutique sera en ordre et qu'il n'y aura plus de cliente.
- Oui naturellement.
- Bien alors à lundi.
- à lundi."

Virginie sortit après avoir salué sa future patronne, et se retrouva dans la rue.
Elle regarda sa montre, celle ci marquait 13 heures 15. Elle repartit chez elle, et une fois installé confortablement dans son fauteuil, feuilleta la brochure de la boutique.

Le lundi suivant, Virginie se présenta comme prévu à la boutique à 7 heures 30. Elle attendit devant, et lorsqu'elle aperçut la silhouette de la femme à l'intérieur, elle lui fit signe.
La femme vint lui  ouvrir et la fit entrer avant de refermer la porte à clé derrière elle.

" - Bonjour madame.
- Bonjour. Venez je vous montre le fonctionnement et l'emplacement des divers choses dont vous devez connaître la localisation."

La femme fit faire le tour de la boutique à virginie en lui indiquant les rayonnages, et le type de produits que chacun d'entre eux  contenait. Elle lui montra ensuite le fonctionnement de la caisse et de la prise de rendez-vous. Elle la fit passait dans le couloir et lui indiqua les deux portes qui se trouvait dans le fond de celui ci.

" Là bas, ce sont les salles de soins. Ici, les toilettes, et là, une salle où vous pourrez vous restaurer si vous prenez une gamelle pour le midi, ou même pour prendre un café ou une boisson.
J'ai pour habitude d'appeler mes vendeuses par leurs prénom cela ne vous dérange pas?
- Euh non.
Bien alors je vous appellerai donc par le votre. Des questions Virginie?
- Euh non pas pour l'instant. Il faudra voir dans le courant de la journée, et durant les jours qui arrivent.
- Oui c'est en effet, en pratiquant que l'on apprends le mieux. Il va être l'heure, je vous laisse ouvrir la boutique?
- Oui  comme vous voulez.
- Je vous ferez faire un double des clés."

virginie saisit les clés que lui tendait la femme et partit vers la porte qu'elle débloqua.
Les clientes arrivèrent petit à petit, et les jours passèrent tranquillement. Virginie se plaisait de plus en plus dans ses nouvelles fonctions, rencontrant de nouvelles personnes, discutant, échangeant avec elles... Sa patronne n'était pas exigeante avec elle, du moment que Virginie accomplissait les taches qui lui avait été confiées dans les délais impartis.
La période d'essai s'acheva bientôt, et après une brève discussion entre virginie et sa patronne, Virginie accepta le contrat qui lui était proposé, et selon lequel, elle s'engageait à travailler dans le salon pour une durée indéterminée.

 

Les jours continuèrent à passer tranquillement, et Virginie apprenait au fur et à mesure, les différents noms des produits qui peuplaient la boutique. Elle se sentait étrangement bien dans son travail, alors que ce type de boutique ne l'intéressait pas le moins du monde auparavant.
Tout se déroula pour le mieux, jusqu'au jour où virginie se croyant seule, et étant arrivée en avance le matin, s'installa sur l'une des tables d'examens, afin de savoir ce que ressentaient les clientes. Elle se trouvait nue sur la table, et commençait à se caresser sous le coup de l'excitation,  lorsqu'elle vit avec horreur la porte de la pièce s'ouvrir, et laisser apparaître sa patronne.
Elle crut mourir de terreur, et crut se faire blâmer pour sa conduite, mais il en fut tout autrement.
La femme s'avança, et tout en faisant apparaître un sourire mystérieux sur ses lèvres, dit doucement :

" Ah, ah, ma petite virginie, on veut savoir ce que ça fait d'être soignée?
- Euh non, enfin c'est à dire que, je, je voulais, enfin....
- - Ne proteste pas, dit la femme en saisissant le bras de la jeune fille. Et en désignant un petit objet sur le mur au dessus de la porte, et oui, je le sais."

La jeune fille comprit qu'elle venait d'être observée pendant un long moment et qu'elle avait été découverte bien avant qu'elle ne s'en rende compte. Elle rougit, et tenta de cacher sa nudité en croisant ses bras sur sa poitrine, en se redressant et en serrant ses cuisses au maximum.
La femme repoussa délicatement Virginie sur le dos, et lui saisissant les mains, vint déposer ses lèvres sur celles de la jeune fille, trop terrifiée pour réagir, et pour oser protester.

" Tu sais que tu es très belle? Dit la femme, en passant sa main sur la poitrine de Virginie."

Virginie ne répondit pas, ne sachant pas quoi faire, ni dire. Elle se doutait que si elle réagissait elle perdrait son travail, mais elle ne voulais pas se résoudre à subir ses attouchements.
Elle tenta de bredouillait quelques chose en repoussant les mains qui la parcouraient maintenant de la tête aux pieds.
La femme la regarda dans les yeux, et la fixa longuement sans rien dire. Virginie tenta de résister, mais finit par baisser les yeux sous l'effet du regard de cette femme qui lui faisait si peur.

 

" Tu vois, di la femme, tu commence à t'abandonner. Laisse toi faire."

Virginie ferma les yeux, et sentit bientôt les doigts courir sur son corps, paralysé par la peur. Les doigts intrépides et experts, la palpaient, la pinçaient, la caressaient, et descendirent bientôt jusqu’à son intimité dans laquelle ils s'engouffrèrent. Ses gémissements plaintifs se transformèrent bientôt en petits cris de plaisirs, qui la conduisirent très vite à un orgasme.
La jeune fille retrouva ses esprits peu à peu, et considéra son  corps trempé de sueur, et la femme qui venait de la guidait vers les étoiles à une vitesse qu'elle n'arrivait pas encore à appréhender distinctement.

" Rhabille-toi, il va être l'heure d'ouvrir la boutique."

Virginie, repassa ses vêtements en hâte, et se mit au travail. Le feu qui s'était créé dans sa fente, ne la quittait plus, ainsi que la honte d'avoir subit ses attouchements et d'avoir joui devant une quasi inconnue.
Lorsque Virginie repartit le soir de la boutique, la femme lui dit :

" - Au revoir ma petite Virginie, fais de beaux rêves.
- Au revoir Madame."

Lorsqu'elle s'endormit, Virginie sentit qu'un cap venait d'être passer dans sa vie, et qu'il changerait celle-ci de façon radicale.
Le lendemain, Virginie arriva à la boutique, et trouva sa patronne qui 'l’attendait.

" Bonjour madame, Dit-elle.
- Bonjour Virginie. Je dois te parler avant que tu ne repartes ce soir.
- Oui madame comme vous voulez."

La journée passa vite, et le soir arriva bientôt.
Virginie rejoignit sa patronne dans la pièce qui servait de salle de restauration, ou de détente. La femme tendit un verre à virginie et s'en servit un. Les deux femmes parlèrent tranquillement en buvant. Virginie ne comprit pas ce qu'il se passa, mais elle tomba bientôt inanimée.
Lorsqu'elle se réveilla, Virginie se trouvait nue, allongée sur l'une des tables de soins, et penchée sur elle sa patronne, la contemplait. La jeune fille voulut protéger son intimité, et vint placer ses mains devant celle-ci. Elle tressaillit en se rendant compte que son sexe se trouvait complètement lisse, imberbe de tout poil.

" Comment te trouves-tu ma chérie? Demanda la femme.
- Mais, mais, Qu'avez vous fait?
- J'ai fait ce qu'il fallait pour que tu sois comme je le voulais.
- Mais je ne suis pas d'accord.
- écoute ma chérie, dit la femme en la saisissant par les épaules, et en la fixant dans les yeux avec des yeux méchants, tu feras et seras comme je le veux c'est bien clair? Ou alors, tu peux d'une part dire au revoir à ce travail, et aussi à n'importe quel autre, et d'autre part, tu souffriras comme tu n'as jamais souffert jusqu’à présent. Mais je te garantie ma chérie, que tu te soumettras que tu le veuille ou non."

Virginie ferma les yeux et se laissa glisser dans le chagrin et pleura doucement. Elle sentait que son esprit ne pourrait pas résister bien longtemps, à cette force qui se présentait devant lui.
Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle se sentit transpercer par le regard de cette femme, à la fois si belle, et si terrifiante.

" Lève toi, et rhabille-toi! Dit la femme. Pour toi je suis Madame Armelle, c'est bien comprit?"

Virginie hocha lentement la tête, en signe d'acquiescement, se leva, et se rhabilla, obéissant sans oser protester.
Elle suivit ensuite madame Armelle jusqu'une voiture garée un peu plus à l'écart de la boutique, et y pénétra sous les ordres de celle-ci.
Le trajet se déroula assez rapidement, et virginie se retrouva très vite dans une grande propriété. Madame Armelle la fit descendre, et elle fut conduite dans une grande pièce où elle dût quitter ses vêtements, que madame Armelle prit et enferma dans un placard.
Virginie était une nouvelle fois nue, et effrayée, lorsque madame Armelle s'approcha d'elle et lui passa au cou, un large collier métallique, et lui précisa ensuite ce qu'elle attendait d'elle, de son comportement, de ses attitudes, et que serait sa vie à venir.
Virginie retint tout juste ses larmes, et tenta de garder une mine à peu près convenable.
Ainsi démarra la nouvelle vie de Virginie. Chaque matin, après avoir pris une douche, avoir enfilé les vêtements choisis au préalable par madame Armelle, et avoir déjeuner dans une gamelle que sa gardienne posait par terre, elle devait partir en sa compagnie pour travailler au salon de beauté, et n'en revenir que le soir, pour changer sa tenue de ville, pour un minuscule tablier, et pour vaquer à toutes les tâches ménagères du domicile de madame Armelle qui devenait petit à petit une amie très proche, voir une amante pour Virginie.
Elle prit très vite le rythme de sa nouvelle vie, et reçut de madame Armelle, pour son anniversaire, des anneaux aux tétons, aux lèvres intimes, et au clitoris.
Elle vécut dans cette atmosphère pendant plusieurs mois, jusqu'au jour où se présenta à la boutique une jeune fille, qui prit rendez vous pour un soin. Après la première séance de soin de cette jeune fille, une fois que Virginie fut rentrée en compagnie de madame Armelle à leurs domiciles, madame Armelle vint la trouver alors que la jeune fille épousseter les meubles.

" - Ma chérie, que pense-tu, de la jeune fille qui est venu à la boutique pour son soin en fin d'après midi?
-  Elle est jolie madame.
- Certes, mais aimerais-tu l'avoir à tes côtés?
- Je dois avouer que sa présence ne me dérangerait pas.
- Oui j'ai bien envie aussi de m'en faire une amie tout comme toi. Nous allons la faire venir, et la faire rester. Elle a rendez-vous dans deux jours, je te laisserai une solution à mettre dans un café, ou une boisson que nous lui proposerons."

Le jour dit, la jeune fille se présenta, et durant la séance madame Armelle lui proposa un café, que la jeune fille accepta. Virginie prépara donc deux tasses, et versa le contenu d'une pipette que madame Armelle avait laissé sur la table dans la tasse destinée à la jeune fille.
La séance se termina et la jeune fille sortit après avoir prit son dernier rendez-vous. Madame Armelle la regarda s'éloigner, et fit signe à Virginie qui la rejoignit sur le pas de la porte. Elles suivirent à distance la jeune fille, et la virent arriver à sa voiture, ouvrir la portière, manquer de tomber, et se rattraper de justesse, monter à bord du véhicule, et tomber inanimée sur le volant.
Les deux femmes s'approchèrent, et madame Armelle ouvrit la portière. Aidée de Virginie, les deux femmes transportèrent le corps inerte de la jeune fille sur quelques mètres, et le firent entrer dans le coffre de la voiture de madame Armelle.
Elle retournèrent au domicile de madame Armelle, et sortirent du véhicule le corps toujours inanimé. Elles le transportèrent à l'intérieur de la maison, et le posèrent sur une longue table.

" Sangle la, afin qu'elle ne puisse pas s'en aller, et accueille la à son réveil!"

La jeune fille revint à elle peu après et malgré ses protestations dû se plier aux règles et à l'autorité de madame Armelle.
Virginie l'adopta tout de suite, la jeune fille portant le prénom de sa jeune sœur décédée des suites d'une maladie incurable.
Mathilde, car c'était son nom, dût apprendre, auprès de Virginie les choses à faire et à ne pas faire, toutes les règles à respecter....
Elle reçut à son tour des anneaux aux mêmes endroits que ceux de Virginie, et les deux jeunes filles, reçurent chacune en plus, des tatouages sur l'épaule, les fesses et les lèvres intimes.
Un jour cependant, madame Armelle appela ses deux soumises, et les fit mettre à genoux et leur parla longuement d'un projet de déménagement, pour aller vivre avec d'autre soumises et leurs maîtresses.
Quelques jours plus tard, Virginie fut appeler seule, auprès de madame Armelle qui la saisissant par le bras, lui enfonça une longue aiguille dans une fesse. La jeune fille ne tarda pas à s'effondrer complètement dans un état comateux.
Lorsqu'elle reprit ses esprits, elle se trouvait en compagnie de Mathilde, et d'autres jeunes filles, tout comme elle, ligotées, et complètement nues.
Virginie sentit qu'une nouvelle page de sa vie tournait et qu'elle devrait affronter d'autres types d'épreuves et de récompenses.

 

La nuit passa doucement à ce rythme, de câlins entrecoupés par les rondes de l’une ou l’autre des jeunes filles. Lorsqu'elle revenait, leurs retrouvailles n'en n'étaient que plus intenses. Vers la fin de la nuit, les jeunes filles, nageant dans la douceur, et dans le désir, atteignirent l'orgasme rien qu'en s'embrassant.  
Virginie murmura :
" - Avais-tu déjà vécu ça?
- Non je dois avouer que non.
- tu vois que les nuits de garde ne sont pas si mal que ça?
- Oui je vois ça, souffla Malaurie, encore troublée.
- Et encore, tu verras que tu découvriras sans arrêt de nouvelles choses.
- Oui j'en suis sûre."

Les deux jeunes filles se ré embrassèrent silencieusement, leurs yeux se fermèrent, et Malaurie laissa la flamme du désir et du bonheur grandir en elle.

Lorsqu’elles passèrent à la salle de bain au petit matin, avant de réveiller leur compagnes, les deux jeunes filles se déshabillèrent l'une l'autre, et passèrent chacune leurs tour sous la douche. Malaurie constata en enlevant le lange de Virginie, que celle-ci avait considérablement mouillé sa protection, et d'après l'odeur très musquée qui s'en échappait, Elle devina qu'il ne s'agissait pas que d'urine.
Elles se lavèrent donc, et après s'être mutuellement réinstaller un lange propre, elles se rhabillèrent.
Une fois toute deux prêtes, elles réveillèrent leurs camarades, et les ramenant dans la salle d'eau, elles les lavèrent et habillèrent pour la journée qui se présentait devant elles.
La journée se déroula tout aussi tranquillement que la précédente, et lorsque Malaurie fut enfermée dans son bac transparent pour la nuit suivante, elle ferma les yeux, et se remémora chaque instant de la nuit qu'elle avait vécu en compagnie de Virginie, avant de s'endormir.

 

 

 

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