suviant
Sensuelles aventures pour une même destinée 35
précédant

Par Julien Graves

 

f/f exhibition réticence humiliation

 

Chapitre 11. Le troisième jour de stage.

 

Lorsqu'elle se réveilla le lendemain matin, Malaurie ne sentait plus ces muscles, ses os... Tout son corps ne lui semblait plus qu'un assemblage de lourde pièce mal fixées, qui ne lui obéissaient qu'à moitié. Elle comprit très vite, que cet état, et ces douleurs, résultaient de sa journée de la veille. Elle ne pu se mouvoir que difficilement, tant ces élancements, ces picotements, ces contractures empêchaient son corps de se mouvoir sans gène.
Malgré cela, la flamme du désir, était toujours présente au creux de ses reins, prête à se raviver au moindre stimulus. Elle commençait à ne plus se reconnaître. Elle pensait, qu'il y a encore quelques jours, elle n'aurait jamais fait ça, elle n'aurait jamais osé. Cela lui paraissait d'autant plus incroyable, que tout ce qu'elle avait fait, était arrivait de façon à la fois précipité, mais aussi de façon progressive, et elle avait accepté cela sans trop se poser de questions.
Son regard tomba sur ses tétons, puis sur sa fente imberbe, marquée encore par la pose de ces pinces qui l'avait torturé toute la matinée de la veille.
Coralie arriva peu après, et déposa la gamelle de Malaurie, qui s'empressa de la vider et de se désaltérer.
Coralie s'assit à côtés de sa protégée, et les deux jeunes femmes parlèrent pendant un bon moment. Elles se rendirent ensuite dans la salle d'eau, où Malaurie put se laver. Ceci fait, Coralie vérifia comme la veille, la présentation de la jeune fille, et élimina les quelques poils, et quelques rares autres défauts qu’elle trouva sur le corps de Malaurie.
Elle l'équipa ensuite d'une combinaison de latex blanc qui recouvrit la jeune fille intégralement. Elle vint lui appliquer un masque également en latex sur le visage, et le fixa en venant enfiler une cagoule de la même matière sur la tête de la jeune fille. Qui n'eût plus un seul  centimètre de peau non recouvert.
Le latex adhérait parfaitement à la peau de Malaurie et venait moulait sa poitrine, faisant apparaître les deux globes arrondis de ses seins. Les tétons pointèrent bientôt, et  leurs formes se dessinèrent sous la combinaison.
Malaurie sentit  très vite sa peau se mouiller de transpirations, et fut quelques instants plus tard, inondée de sueur. Coralie la conduisit dans une pièce, où elle lui fit prendre diverses positions et prit de multiples clichés de la jeune fille. Elle la fit déshabiller et enfiler plusieurs autres tenues, qui paraissaient à la fois sexy, mais aussi provoquant voir outrageant à Malaurie. En enfilant ses tenues, Elle se dit qu'elle n'aurait jamais porté de telles choses lorsqu'elle était encore chez ses parents, ils n'auraient certainement pas appréciés. Et même  Jean, lui-même ne l'aurait pas approuvé. Elle se demanda si elle-même aurait eu le culot d'essayer, mais elle se dit qu'elle n’aurait pas osé pour ne pas se voir regardée comme une bête curieuse, montrer du doigt par ses parents et par ses amis, voir même se rendre ridicule.
Pourtant, elle se sentait à l'aise, elle aimait ses sensations que lui procurait le port de ces tenues très courtes, très ouvertes, ne cachant rien de son anatomie.
La matinée se poursuivit par divers ports de tenues, et costumes. C'est ainsi que Malaurie se transforma en toutes les types et styles de femmes possibles, de tout âge, de tout genre. Elle devint écolière, religieuse, infirmière, danseuse, institutrice, panthère, féline, chienne, momie, lapine, mère noël, poney girl, nurse, nourrisson....
A la fin de la matinée, la jeune fille avait passée plus d'une cinquantaine de tenues différentes, de tous les genres.
Après avoir rangé la dernière tenue, Coralie éteignit l'appareil photographique, et reconduisit Malaurie dans la pièce qui lui servait de chambre. Elle la laissa seule, et repartit ranger le reste du matériel.
Malaurie, qui commençait à retrouver l'usage normal de ses muscles, s'allongea sur la paille, et ferma les yeux. Elle  se revit portant les diverses tenues de cette matinée, et la flamme du plaisir, vibra en elle furieusement. Elle savait qu'elle ne devait pas laisser cette dernière l'envahir totalement. Elle eût du mal cependant à la contenir. Elle sentait son bouton d'or palpiter, sans qu'elle n'ait rien fait pour l'encourager de ses doigts. Elle commençait à comprendre ce qu'avait voulu dire Coralie lorsqu'elle lui avait dit qu'elle se découvrirait de plus en plus, et qu'elle avait certainement montré une image assez fausse d'elle aux gens qu'elle avait côtoyé avant d'arriver dans ce réseau.
Elle sentait qu'une transformation s'opérait en elle, qu'elle n'était plus la même. Il lui était pratiquement égal de revoir Jean, car elle se rendait bien compte qu'elle découvrait des sensations bien plus  intenses et qui lui apportaient beaucoup plus de bonheur et de satisfaction, que celles qu'elle avait eu avec lui, et même avec tous les gens qu'elle avait connu auparavant.
Elle repensa à ce qu'elle avait ressentit en voyant les trois lettres. Elle s'était dit qu'elle se devait de découvrir la source de ces symboles, et de ces mystérieuses disparitions, et elle ne s'était apparemment pas trompée dans ce pressentiment. Elle avait senti  que cette découverte changerait sa vie, elle ne s'était pas non plus trompée, mais elle n’aurait jamais pu croire que qu'elle puisse prendre un virage si grand.
Depuis les premiers jours, elle se sentait comme appartenir à ce réseau, mais aujourd'hui, elle en était sûre, elle ne faisait pas partie de ce réseau, elle lui appartenait, et appartenait donc à ses responsables. Même si elle ne connaissait pas encore la troisième responsable, rien que les quelques heures qu'elle avait passé avec Mesdames Diane et Sylvie, elle avait ressentit ce sentiment d'appartenir à ces femmes, comme si elle n'avait été qu'un objet, de ce réseau, qui restait à la fois si familier, et si mystérieux.
Elle navigua pendant une bonne heure, sur l'océan de ses pensées, en se laissant dériver au gré des images de son esprit.

Coralie revint peu après, et Malaurie, sans hésiter, lui confia tout le fil de ses pensées.
La jeune femme l'écouta en silence, et lui sourit une fois que la jeune fille eût finit.
" - C'est bien ma chérie. Dit-elle, tu commence à te rendre compte de beaucoup de choses, et tu te découvre petit à petit.
- Oui je m'en rends compte aussi. Acquiesça Malaurie, je sens que je ne suis plus la même qu'avant.
- Oui c'est normale, tu as fais beaucoup d'efforts sur toi même,  tu as progressé énormément.
Mais ne pense pas non plus, que tu auras tout découvert  d'ici peu. On se découvre toujours un peu plus, Tu découvriras des choses à chaque séance, chaque jour, tu apprendras à te connaître, ou à connaître les autres."
Coralie enlaça sa jeune protégée, et l'embrassa longuement. Leurs lèvres se séparèrent pendant une fraction de seconde, et ce fut Malaurie, qui vint plonger ses lèvres vers celles de Coralie.
Coralie passa sa main sur le dos nu de la jeune fille, et la fit glisser jusqu'à la naissance de ses fesses.

" - Et ça tu aurais cru ça possible, murmura-t-elle en replongeant sa langue dans la bouche de Malaurie.
- Il ya quelques jours non, mais aujourd'hui, je sens que j'ai écarté beaucoup de choses pour faire come la plupart des gens, et je me rends compte que j'ai sans doute perdu beaucoup de temps.
- Je comprends, je me suis dit la même chose il y a quelques mois. On ne pense pas pouvoir faire certaines choses car elles semblent être hors des comportements de tout le monde, et paraissent malsaines et inconvenantes pour les gens qui nous entourent, et on passe à côté de choses merveilleuses, qui sont brutales en apparence, mais au fond délicieuses."

Les deux jeunes femmes restèrent allongées, dans les bras l'une de l'autre, au milieu de la paille, pendant une bonne demi-heure, joue contre joue, s'embrassant de temps à autres.
Malaurie dégustait ces instants avec délice et se sentait pour la première fois de sa vie, complètement à l'aise dans les bras de cette jeune fille, qu'elle ne connaissait que depuis une semaine, mais qui paraissait l'aimait depuis toujours. Même dans ses câlins avec Jean, où celui-ci faisait preuve du maximum de tendresse, de douceur, dont il était capable, elle n'avait jamais autant ressentit cette plénitude de tranquillité, et de bien être.
Les vêtements de satin que portait Coralie, procuraient à Malaurie des frissons de douceur et de plaisir.
La main de la jeune fille vint caresser l'un des seins de sa compagne, et ses doigts heurtèrent l'anneau qui pendait au téton de Coralie.
Elle sursauta. Et retira sa main par réflexe.
Coralie lui sourit, et lui murmura avant de l'embrasser goulument :

" - que se passe-t-il ma puce?
- Euh, je, je, ne voulais pas.
- Tu ne voulais pas quoi?
- Euh, et bien, toucher à ça, répondit Malaurie en hésitant, et en désignant le téton de Coralie.
- Ah  mais ça n'est pas grave ma puce. Regarde, ça ne me fais pas mal. Annonça Coralie en se reculant de quelques centimètres et en dégageant l'un de ses bras de son vêtement afin de mettre à nu son sein.
- Mais, l'anneau? Balbutia Malaurie surprise.
- Oui, je le porte en permanence, et je dirai je les porte en permanence, puisque j'en ai un sur l'autre sein, un sur le clitoris, et plusieurs sur chaque lèvres de ma chatte.
- Mais, mais, ça n'et pas douloureux?
- Au tout début si un peu, mais au fur et à mesure, on ne les sent plus, et on oublie même qu'ils sont là. L’important, c'est de les faire bouger pendant la cicatrisation afin que ceux-ci ne soient pas pris au piège et ne puissent plus bouger une fois la cicatrisation complète. Tu sais je crois bien de toute façon que si tu es admises, tu vas devoir en porter également.
- moi, aussi? Je répondis Malaurie un peu effrayée.
- Ben oui je crois bien ma puce. Élise, Mathilde, Virginie, Juliette, et Laura en portent aussi, et je ne serai pas surprise que tu doives faire de même. Et tu devras aussi, ça je suis absolument sûre, portait les symboles d'appartenance au réseau.
- Quels symboles?
- Tout d'abord, dit Coralie en abaissant son vêtement et libérant son épaule, tu devras avoir ça.
- qu'est-ce que c'est?
- C'est ton numéro de matricule, qui te désigne, et te fait appartenir aux yeux de la loi à tel ou tel personne.
Ensuite, d'autres symboles, que je ne peux te montrer pour l'instant, sinon les responsables sauraient que j'ai commis des fautes, mais ce sont des tatouages sur les fesses, et sur les lèvres intimes.
- Sur les lèvres? s'écria Malaurie, mais c'est horrible, ça doit faire mal!
- C'est comme tout. Ne t'inquiète pas. Tu surmonteras cette épreuve, comme tu as surmonté les autres. Tu réagit comme ça parce que tu viens d'arriver, et tu ne te connais pas encore assez."
Coralie se rhabilla, et les deux jeunes femmes se blottirent l'une contre l'autre encore pendant quelques instants.
Coralie, décida après un moment qu'il était temps de se préparer et d'aller à la séance dirigée par madame Armelle. Elle conduisit Malaurie dans la salle de toilette, la rafraîchit, et la guida à travers les couloirs. Elles arrivèrent devant une porte à laquelle Coralie frappa, et qu'elle ouvrit après en avoir reçut l'ordre.
Elle poussa Malaurie dans la pièce qui s'ouvrait devant elle, et vint la faire agenouiller au centre de celle-ci.
"- Madame, voici Malaurie, ma filleule, elle est prête pour sa séance sous votre direction.
- Bien merci Coralie, tu peux disposer, je te ferai prévenir lorsque j'en aurai finit, répondit Madame Armelle sans relever la tête."
Coralie fit une révérence, et après avoir caressé les cheveux de sa protégée, elle sortit rapidement.
Madame Armelle fit signe à Malaurie de s'approcher, et de venir la rejoindre.
La jeune fille se déplaça lentement sur les genoux, qu'elle devinait être le déplacement de circonstances et le plus approprié. Elle arriva aux pieds de Madame Armelle, et s'arrêta.
Cette dernière examinait des papiers, qu'elle passait en revue. Soudain, elle releva la tête, et tendit l'un des papiers à Malaurie. Celle-ci sursauta lorsqu'elle vit ce qui était  sur cette feuille qui lui était présentée. Elle rougit en apercevant une photo d'elle en tenue d'écolière.
" Ne te trouves-tu pas mignonne comme ça? Demanda  Madame Armelle."
Malaurie rougit de plus belle de honte en voyant la photo suivante que lui présentait Madame Armelle. Il s'agissait toujours d'une photo d'elle, cette fois, complètement nue, présentant ses fesses, et son intimité complètement à la vue de l'objectif. La photo qui suivit acheva sa fierté. On la voyait cette fois à quatre pattes, les reins cambrés, les genoux largement écartés, dans une position très suggestive, offrant une vue imprenable sur son intimité. Elle portait au cou un collier de chien, et semblait regardait Malaurie d'un air extasié.
Madame Armelle la regardait se décomposait au fur et à mesure que la jeune fille découvrait les clichés qui avaient été pris le matin même. Elle sourit d'un air cynique.
" - Tu as honte? Demanda-t-elle?
- Euh, euh, euh, je vais dire que je suis plus gênée.
- Gênée de quoi? Que je te vois ainsi?
- Euh, oui un peu.
- Mais aurais-tu oublié, que de par ton approbation lors de ton entretient, tu t'es confié corps et âme à notre bienveillance, et que de ce fait, tu ne dois rien nous cacher de toi, que ça soit en pensées, ou physiquement?
- Euh non madame. répondit Malaurie en baissant la tête.
- Je te trouve très mignonne et très désirable dans toutes ces tenues et ces positions. Tu as un charme fou tu sais petite salope.
-  Merci madame, bredouilla Malaurie troublée de ce faire ainsi traité.
- dis-le moi, déclara Madame Armelle, en saisissant la jeune fille par le menton et en la tirant vers elle, dis-le moi que tu n'es qu'une petite salope qui n'aime que ça, se montrer, dans de telle positions et se faire du bien comme une chienne en chaleur.
- Oui madame, balbutia Malaurie, je ne suis qu'une salope, une chienne en chaleur, qui n'attends que de se montrer et de se faire du bien."
Les paroles qu'elle venait de prononcer, surprirent Malaurie, au point qu'elle ne put retenir une faible fièvre dans ses joues.
Heureusement Madame Armelle ne la remarqua pas. Cette dernière écarta les cuisses, et vint plaquait ses mains derrière la tête de Malaurie. Elle vint enfouir le nez de cette dernière sur son pubis, en grognant :
"Vas’ y, lèche petite chienne, lèche-moi, salope."

Malaurie, ne pouvant se libérer, et commençant à sentir l'excitation monter en elle, sortit la langue, et la passa à plusieurs reprises sur la culotte de soie de la femme dont le bassin ne tarda pas à se balançait. Elle écarta ensuite le tissu qui protégeait encore la vulve de cette dernière, et se mit en devoir de satisfaire de sa bouche, l'envie de Madame Armelle. Celle-ci ne tarda pas à jouir dans un râle de  soulagement, puis grâce aux efforts continus de Malaurie, fut emportée par un second orgasme. Malaurie continuait lorsqu'elle sentit un poids sur sa poitrine, et fut violemment projetée en arrière. Elle retomba assise, trop surprise pour comprendre ce qui lui était arrivée.
Madame Armelle s'avança sur Malaurie, qu'elle fit basculer sur le dos, et vint s'asseoir sur le visage de la jeune fille, après avoir hotté sa  propre culotte et après avoir retrousser sa jupe.
Malaurie crut mourir d'étouffement, en sentant son visage enfoui dans les replis intimes de cette femme, qui ne la traité que comme un objet sexuel.
Sa bouche et sa gorge se remplirent soudain des sécrétions de la femme, et elle crut mourir en en avalant quelques gorgées. Une fois cette douche forcée, terminée, Elle dût à contre cœur, nettoyer de sa langue le sol et l'intimité de Madame Armelle,  des restes de ces sécrétions urinaires.
L'après-midi continua assez rapidement, et Malaurie, dût subir les fantaisies de Madame Armelle, ce qui la conduisit plusieurs fois à des orgasmes toujours plus fulgurants et intenses que les précédents.
Lorsque Madame Armelle, sortit de la pièce, en lui disant: 
" Repose-toi demain c'est l'examen final!"
La pauvre Malaurie resta allongée sur le sol, complètement anéantie par la fatigue, les douleurs infligées à son corps durant l'après midi, et par les humiliations incessantes qu'elle avait dût affronter.

Coralie vint la chercher peu après, et la conduisit  dans la pièce qui lui servait de chambre, après lui avoir fait prendre une douche, et lui servit sa gamelle contenant son repas.
Malaurie dévora le contenu sans se poser de questions, et but avidement l'eau que Coralie lui proposa. Elle se soulagea une fois que Coralie l'eût quitté, et s'endormit très vite.

 

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