Sensuelles aventures pour une même destinée 31 |
Par Julien Graves
f/f exhibition réticence humiliation
Chapitre 7. La fin des examens.
Dans la pièce de garde du réseau, Virginie, et Laura, finissaient leurs nuits de garde.
Les deux jeunes filles, avaient déjà pris leurs petits déjeuners, ainsi que leurs douches, et avaient revêtu leurs tenues noires et blanches.
Elles se préparaient à commencer leurs journées, en entendant leurs camarades, se lever et passer devant la porte de la pièce afin d'aller se préparer pour la journée qui commençait.
Les deux jeunes filles sortirent de la pièce, et se séparèrent devant celle-ci. Virginie partant vers la salle de toilette, et Laura prenant la direction du dortoir des nouvelles arrivantes. Elle y entra, et se dirigea vers l'un des coffres contenant l'une des jeunes arrivantes. Elle l'ouvrit, retira le masque du visage de la jeune fille, et poussant le bac, elle l'amena dans la salle de toilette, où attendaient Virginie, et Mathilde.
Elle repartit et fit les mêmes gestes avec une autre jeune fille, puis arrivant dans la salle de toilette, elle repartit avec la première jeune fille, solidement attachée sur son fauteuil, et l'emmena dans l'un des secteurs du réseau. Elle revint quelques minutes plus tard et recommença cette tâche, pour chacune des jeunes femmes se trouvant dans le dortoir des arrivantes.
Lorsqu'elle se présenta devant le bac dans lequel dormait Malaurie, elle l'ouvrit, lui enleva délicatement le masque qui recouvrait le visage de la jeune fille, et se plaçant derrière le bac, elle le poussa vers la salle de toilette.
C'est en sentant le bac s'ébranler, que Malaurie ouvrit les yeux, encore embrumés par le sommeil.
Lorsque Laura arriva dans la salle de toilette, et qu'elle laissa Malaurie aux soins de Virginie et Mathilde, La jeune fille n'avait pas encore complètement quitté le royaume des songes nocturnes.
<Les deux jeune filles la dessanglèrent, et vinrent la placer sur la table. Malaurie, l'esprit encore endormi, ne réalisa pas immédiatement ce qui se passait. Lorsque Mathilde l’eût débarrassé de son lange, et qu'elle commença à la laver aidée de Virginie, la jeune fille surprise par la sensation de fraîcheur de l'eau sur sa peau satinée, tourna la tête et ouvrit la bouche d'étonnement.
" - Et bien? Demanda Mathilde en riant, on se réveille?
- Euh, euh, oui, pardon.
- Ne t'excuse pas ma puce, ça n'est pas grave. Dit Virginie, en passant le gant de toilette sur le dos de la jeune fille.
- Euh, oui, euh, je ne sais plus trop quoi quand c'est comme ça.
- Tu sais, dit Mathilde, lorsque tu es avec nous que ce soit Juliette, Laura, Virginie, Coralie, élise, ou moi, tu peux parler comme si tu parlais à des amies très proches. Après tout, si tu réussis les examens, tu seras des nôtres. Tu dois simplement faire attention, lorsque tu es avec l'une des responsables du réseau. Là, tu risques de te faire taper sur les doigts si tu n'es pas irréprochable.
- Oui, et quand on dit taper sur les doigts, continua Virginie en baissant le ton, ça n'est pas qu’une image.
- C'est à dire? demanda Malaurie étonnée.
- Nous ne pouvons pas trop te parler de ça. C'est à toi de le découvrir seule."
La toilette se finit bientôt, et Virginie comme la veille, piqua Malaurie afin de neutraliser les jambes de la jeune fille, en lui précisant qu'au pire ça serait l'avant dernière fois.
Virginie et Mathilde, donnèrent à manger à Malaurie, avant de l'habiller de sa tenue de satin. Elles ne lui mirent pas de lange, en lui précisant que les examens qu'elle allait devoir subir demandaient qu'elle soit nue à cet endroit.
" Tu reviendras plus tard pour que nous en mettions un. Avait dit Virginie."
Laura entra juste quand Mathilde finissait d'arrimer Malaurie sur son fauteuil. Elle emmena Malaurie à travers les couloirs, cette dernière semblait reconnaître de temps en temps, des endroits dans lesquels elle était déjà passée, puis ne reconnaissait plus rien.
Elle arriva enfin dans une salle aux murs blancs, le long desquels étaient rangées de multiples machines. Au centre une longue table d'examens trônait, éclairée par une forte lumière.
Laura plaça le fauteuil juste à côté de la table, et dit :
" Je te laisse, Coralie et Juliette vont arriver pour te finir de te préparer pour tes examens. Bon courage, tu es bientôt au bout."
Elle sortit.
Malaurie seule, considéra la pièce où elle se trouvait, puis son regard tomba sur ses jambes inertes, dont elle n'avait pour le moment plus le contrôle.
La blouse, assez courte, retombait juste sur ses hanches, et ne cachait juste que le haut de son pubis, dévoilant les replis de ses entre cuisses, entre lesquels naissait sa fente intime.
Elle sentit ses joues rosir, en comprenant, que son intimité était à la vue des demoiselles, et de toute personne entrant dans la pièce où elle se trouvait.
Peu après, Juliette et Coralie entrèrent.
Elles la dessanglèrent, l'installèrent sur la table, et lui enlevèrent sa blouse.
Malaurie se retrouvait donc, nue, sur la table d'examens.
Juliette lui saisit les mains, et arrima celles-ci au dessus de la tête de la jeune fille. Elle passa ensuite les pieds de Malaurie, dans des étriers, et lui mit un épais bandeau sur les yeux.
Coralie passa deux doigts sur la bouche de Malaurie, en écarta les lèvres, lui fit desserrer délicatement les dents, et y glissa un disque de caoutchouc fixé sur un bandeau, que Coralie verrouilla après l'avoir fait passé autour de la tête de la jeune fille. Relié à ce bandeau, au niveau du point d'attache entre le disque et ce dernier, partait un petit tube se finissant par une poire.
Lorsque Coralie appuya sur cette poire, Malaurie sentit le disque dans sa bouche, qui grossissait, et devenir une boule. Celui-ci empli bientôt toute la bouche de la jeune fille, l'obligeant gonfler les joues, et lui interdisant toute paroles. Coralie se saisit d'un casque tu type de ceux que l'on prendrait pour écouter de la musique, et lui murmura avant de lui placer sur les oreilles :
" À tout à l'heure, ma puce, tiens bon. J’ai confiance en toi."
Malaurie, fut à la fois bouleversée de la situation d'impuissance dans laquelle elle se trouvait, ne pouvant plus esquisser le moindre geste, ne pouvant plus voir, entendre, ou dire quoique se soit, mais aussi fut envahit d'une sensation qu'elle n'avait jamais ressentit auparavant. Une pointe d'un désir sournois, naissait là bas, au fond de son ventre, et grandissait sans qu'elle ne puisse le contrôler.
Bientôt des traces visibles de cette excitation inconnues apparurent.
Son sexe, exhibé à tous les regards, s'humidifia, et une trace chaude, le faisant luire sous la lumière du projecteur, s'étendit rapidement.
Elle était donc plongée dans l'obscurité la plus complète, ainsi que dans le silence.
Elle sentit soudain une main se poser sur son ventre. Pour les avoir eu plusieurs fois sur sa peau, elle ne reconnue pas les mains de Coralie, et de Juliette. Elle se crispa lorsque la main progressa lentement et vint palper son abdomen, puis ses seins. Les doigts, agiles, et précis, vinrent frôlés les mamelons, les caresser, puis les pincer et enfin les tordre. La jeune fille laissé échapper de longs gémissements qui s'évanouissaient aussitôt sortis, étouffés par le bâillon. La main continua son inspection, et vint palper les épaules, les bras, les mains, puis redescendit sur les flancs, les hanches, courut jusqu'au bas des jambes, et remonta jusqu'à la taille avant de venir s'occuper de l'intimité de la jeune fille. Aucun centimètre carré ne fut oublié et ne reçut pas la visite de cette main inquisitrice, qui emporta Malaurie dans un orgasme fulgurant, comme la jeune fille n'en avait jamais connu jusqu'alors. Son orifice anal fut lui aussi visité et inspecté.
Après cette inspection, Malaurie, à la fois épuisée par l'intensité des émotions qu'elle découvrait et qui l'avaient submergé, mais aussi choquée de la manière dont elle avait été auscultée, pleurait à chaudes larmes.
La main disparut aussi vite qu'elle été apparut. Malaurie, resta seule, immergée dans les derniers reflues de ses dernières émotions, comme suspendue entre deux mondes, et ne pouvant se dégager de sa situation.
Elle perçut quelque chose qui la frôla, et ses oreilles, retrouvèrent leurs fonctionnements. Elle entendit la voix de Coralie au creux de son oreille :
" C'est très bien ma puce, je suis fière de toi. C'est finit. Là, c'est tout."
Après quelques instants, Malaurie, fut délivrée de ses entraves, débarrassée de son bâillon ainsi que de son bandeau. Juliette passa plusieurs compresses sur le sexe encore humide de la jeune fille, afin de faire disparaître les traces de la cyprines, qui avait coulée abondamment.
Malaurie fut ensuite replacée sur son fauteuil, et reconduite auprès de Mathilde et Virginie, qui la langèrent après l'avoir lavée.
Elle fut conduite dans une autre salle, où elle put se reposer un peu et se remettre de ses émotions.
Coralie resta avec elle, et les deux jeunes filles parlèrent tranquillement.
Malaurie demanda à Coralie ce qu'il l'attendait, et celle-ci lui répondit :
" Tu vas devoir avoir un examens auditif, visuel, et dentaire. Après tu seras tranquille. Si Les examens se révèlent bons, et positifs, demain c'est un entretient avec les responsables du réseau, qui décideront à la fin de celui-ci de ton avenir. À savoir, admise, ou non.
Pour moi, il n'y a pas de raison que tu sois refusée. Tu te comporte comme les responsables le souhaite et donc à mon avis, si tu reste toi même tu passeras le reste haut la main."
Une heure plus tard environs, Malaurie fut amené dans une autre pièce, où elle reçut pour la deuxième fois un bandeau sur les yeux, et fut arrimé à un fauteuil médical.
Elle subit un examen intégral de la bouche, avec prise d'empreintes à la clé. Elle revint ensuite dans la pièce où l'attendait Coralie, puis repartit un peu plus tard pour une autre pièce, où de même elle reçut un bandeau sur les yeux, et subit un examen auditif. Elle partit pour son dernier examen vers 17 heures, et subit un examen oculaire. À la sortit de celui-ci, elle fut reconduite dans la pièce dans laquelle elle avait attendue entre chaque examen.
Ses yeux lui piquaient, dû au fait qu'elle avait reçu plusieurs collyre dans chacun d'eux.
Elle se reposa, tranquillement. Coralie repartit, laissant sa protégée seule, pendant un moment. Celle-ci se remémora les évènements de la journée qui s'achevait lentement, et sentit son sexe se tremper à la pensée de ses émotions intenses.
Elle avait fermé les yeux pour tenter de se remémorer le mieux possible ses sensations nouvelles, lorsque Coralie entra dans la pièce, souriante.
" - Ma puce, lui dit-elle en lui attrapant la main, j'ai une bonne nouvelle. Tu as eu l'accord pour la phase finale des examens, c'est à dire, un entretient avec les responsables du réseau. Il se tiendra demain matin. Tu seras accompagnée de l'une de nous 6. Il te faut simplement choisir qui tu veux voir à tes côtés, sachant que nous ne pourrons rien faire, ni dire pour toi pendant cet entretient. Il faudra te débrouiller seule, nous ne serons là que pour être à tes côtés et te soutenir moralement.
- Je voudrais, que ça soit toi.
- Tu es sûre?
- Euh oui. C'est toi qui m'a accueilli la première fois, et qui m'a guidé jusque maintenant.
- Je n'ai fait que mon devoir. J’étais ta marraine, le temps de tes examens. Les autres sont aussi marraines de l'une des nouvelles arrivantes.
- Et bien je voudrais que ce soit ma marraine qui me guide pour cette épreuve.
- Bien il en sera donc ainsi. Je le ferai savoir aux responsables.
Maintenant il faut te reposer, et Laura viendra te chercher pour ta toilette et ton dîner avant de te coucher."
Quelques minutes plus tard, Comme Coralie l'avait dit, Laura apparut, et guida Malaurie jusqu'à Mathilde et Virginie, qui la firent manger, la lavèrent, la langèrent et la préparèrent pour la nuit.
Laura l'emmena dans le dortoir, lorsque la jeune fille fut couchée, et attachée dans son coffre de pvc. Elle lui appliqua le masque sur le visage, et referma le couvercle, en le verrouillant.
Malaurie eût du mal à s'endormir, l'esprit encore retournée par toutes ses émotions et ses sensations nouvelles auxquelles elle venait de goûter, et qui même si elle ne les avait pas forcément appréciées au départ, commençait à se sentir chez elle, dans cet endroit qui gardait une part de mystère impénétrable.
Enfin, terrassée par la fatigue, elle plongea dans le sommeil.