suviant
Sensuelles aventures pour une même destinée 14
précédant

Par Julien Graves

 

f/f exhibition réticence humiliation

 

Chapitre 8 Le changement.

 

Les hauts bâtiments du centre hospitalier se dessinaient entre les rayons du soleil matinal.
Dans la chambre 162, élise finissait de se préparer en attendant la venue du médecin, qui devait décider de sa sortie ou non.
Malgré la tension, et la fatigue créée par son intervention et les évènements qui avaient entouré cette dernière, élise arborait un visage reposé et détendu.
Une fois être passée à la salle de bain pour une toilette rapide, et après avoir enfilé des sous vêtements et un teeshirt, elle vint se rallonger sur son lit.
Le troublant pressentiment qu'elle avait en arrivant dans cette chambre pour la première fois, ne l'avait pas quitté, et s'était transformé depuis son réveil au sortir du bloc opératoire en sensation étrange.
Il lui semblait avoir vécu des choses étranges autant que bizarres, mêlant apparemment rêve et réalité.
Avait-elle rêvé? Avait-elle  vraiment vécu ces évènements? Elle ne le savait pas, et ne le saurait certainement jamais.
Mais ce qui était sûr c'était ces émotions qu'elle avait ressenties durant cette aventure, des émotions où à la fois la honte, la colère, la tristesse de son impuissance, mais aussi l'excitation, la gourmandise, le désir et le plaisir l'avaient submergée pour l'emporter loin, loin de son comportement habituel, loin de ses repères, loin du monde semblait-il hostile qui l'entourait.
Elle ne pouvait effacer ses instants si particuliers de sa mémoire, et ne pouvait encore moins les empêcher de revenir dans sa tête à chaque instant, comme si elle devait en tirer un secret bien enfoui, comme si il s'agissait d’un messages codé.
Une chaleur inconnue jusque là, habitait son bas ventre, et ne la quittait plus, ne défaillant jamais, semblant même s'épanouir à l'infini pendant quelques secondes de temps en temps, sans crier garde.

Lorsque le médecin fut reparti, après l'avoir examinée, et lui avoir accordé sa sortie en lui donnant ces recommandations, élise s'habilla tranquillement, prenant soin de ne pas serrer son pantalon à l'endroit de son pansement.
Elle rassembla ensuite ses affaires dans son petit sac, puis après s'être chaussée, elle sortit de la chambre, et longea le couloir pour arriver au guichet d'accueil.
Elle y rempli ses papiers de sortie avec l'hôtesse, puis emprunta l'ascenseur et sortit sur l’immense perron de marbre.
Une fois dehors, elle respira longuement et savoura avec délices l'air frais du matin, encore odorant de la rosée végétale des grands espaces verts entourant le parking.
Elle se dirigea à pas lents, vers son véhicule qui l'attendait depuis son arrivée, et parvenant à sa hauteur, elle l'ouvrit, déposa son sac à l'intérieur, et pris place au volant.
Elle referma la portière derrière elle, et laissa tomber un long soupire de soulagement.
Elle introduisit la clé dans le contact, et démarra.
Elle roula tranquillement jusqu'à son domicile, devant lequel elle se gara.
Elle ouvrit la porte de la petite maison et pénétra à l'intérieur.
Son mari ne s'y trouvait pas, celui-ci travaillant, elle prit quelques minutes de détentes, en s'installant dans son canapé, pour feuilleter le magazine qui traînait sur la table.
Elle occupa sa journée, à laver, et à ranger ses affaires prises à l'hôpital, puis se réinstalla dans son canapé pour regarder un film, pendant le quel elle s'endormit.
Ce fut un bruit à la porte d'entrée qui la réveilla en sursaut.
Elle se tourna, et vit entrer son mari dans la pièce.
" - Tiens, tu es sortie? Mais pourquoi tu ne m'as pas appelé pour me prévenir ma chérie?
- Je voulais te faire la surprise mon cœur.
- Mais j'aurais pu venir te chercher?
- Oui, mais la voiture aurait dû rester là-bas.
- Je me serai arranger tu le sais. Regarde moi ta tête petite filousse, tu as l'air de quoi hein, avec tes yeux plein de sommeil. Aller viens ma puce."
En disant ces derniers mots, il s'approcha du canapé et s'asseyant dans celui-ci, il prit élise dans ses bras et vint la déposer sur ses genoux.
Immédiatement, élise se blottit contre lui, et après quelques secondes de silence, la tête sur l'épaule de son amour, elle vint poser ses lèvres sur celles de Bernard.

Les jours suivants, élise les passa chez elle, pour se reposer tranquillement, et se remettre de son intervention.
Elle eu rendez-vous avec le chirurgien une semaine plus tard, qui s'avéra satisfaisant, puisque la cicatrice était en bonne voie de guérison.
En sortant du cabinet médical, elle se dit qu'elle irait faire quelques emplettes afin de faire une surprise à Bernard.
Elle entra ainsi dans un magasin de vêtement féminin, et ressortit après y avoir acheté divers articles, et regagna son domicile.
Lorsque Bernard rentra chez lui, ce soir là, il découvrit sa bien aimée, complètement transformée.
En effet, celle-ci, qui portait à l'accoutumée jeans, teeshirts, et autres tenues assez simples et décontractées, se présenta face à lui dans une robe assez courte, fendue, offrant un décolleté assez plaisant sur sa poitrine, mis en valeur dans deux écrins de soie.
Il la regarda à la fois surpris et subjugué de cette métamorphose.
Elle fit quelques pas vers lui, souriante, vint se placer juste à quelques centimètres et déposa un long baisé sur ces lèvres.

" - Comment me trouves-tu mon chérie? Murmura-t-elle.
- Resplendissante ma puce. Mais pourquoi cette folie?
- Juste pour toi, pour nous."
Elle ne lui laissa pas le temps de répondre, et l'embrassa goulument, dévorant sa bouche, ses lèvres et sa langue avec voracité et tendresse.
Ils s'enlacèrent pendant de longues minutes, et élise attira son amour, vers la table qu'elle avait dressé pour lui servir un repas qu'ils savourèrent les yeux dans les yeux.
Ils s'installèrent dans les bras de l'un de l'autre au salon.
L'ambiance intimiste de la pièce aidante, leurs câlins ne tardèrent pas à se transformer petit à petit, et bientôt élise se trouva sur le carrelage la robe retroussée, gémissante et haletante sous les caresses de Bernard.
La nuit fut courte pour nos deux jeunes amoureux, et Bernard eu du mal à s'extraire du lit le lendemain matin lorsque le réveil sonna.
Les jours passèrent ainsi, et élise sans s'en rendre totalement compte elle-même, devenait de plus en plus demandeuse envers Bernard, et changeait petit à petit sa garde robe, ainsi que sa façon d’être, et de se comporter.
Les pantalons et les tenues classiques, laissèrent la place aux tenues, courtes, légères, décolletées...
Les émotions qui raisonnaient dans la tête de la jeune fille n'y étaient pas étrangères, et élise devenait au fur  et à mesure, dépendante de celles-ci et les accepter de plus en plus comme base de sa façon d'être.
C'était Bernard qui souffrait de ce changement progressif car, même s'il avait été séduit au départ, il sentait que sa femme commençait à lui échappait, tant elle en demandait, et tant elle devenait affriolante, et provoquante dans ses tenues.
Le jour où elle lui demanda s’il accepterait de jouer à des jeux d’un autre niveau de sensualité, il comprit qu'il l'avait perdue définitivement.
Les envies d'élise ne se calmant pas, bien au contraire, il se résolut à contre cœur à agir, et après une semaine de recherche, il prit contact avec une femme à la voix stricte.
" - bonjour madame, je suis Monsieur GYNIAPE, et j'ai besoin de vos services.
- Oui en quoi puis-je vous être utile?
- Voilà je voudrais agir pour ma femme. je n'en peux plus.
- Bien Je vois. Pouvons-nous nous rencontrer, afin que vous m'exposiez vraiment la situation, et que je vous propose des solutions?
- Oui bien sur.
   - Seriez-vous disponible demain, vers 18 heures?
- Oui parfait.
- Bien alors je vous attends demain à 18 heures à mon bureau.
- Merci madame à demain."
Le lendemain, Bernard se rendit au rendez-vous, et exposa la situation dans laquelle il était depuis quelques semaines, et dont il n'arrivait pas à sortir.
Lorsqu'il sortit du bureau, il avait les larmes aux yeux de ce qui allait se produire, mais il savait au fond de lui qu'il s'agissait de la seule solution, pour qu’élise trouve ce qu’elle recherchait, et qu’il puisse se sortir de la détresse dans laquelle il se trouvait.
Il rentra chez lui et trouva élise, toute souriante,  dans une tenue dévoilant la quasi intégralité de son corps.
Le lendemain, il lui dit avant de partir au bureau:
" Ce soir, je t'invite au restaurant ma puce."
Puis il partit tout en tournant la tête afin que son épouse ne voie pas les larmes briller aux coins de ses yeux.
Lorsque le soir, il  revint chez lui, il se doucha, se changea, et repartit accompagner d'élise, pour dîner dans un restaurant assez chic.
Ils burent un apéritif, avant de dîner tranquillement, et après avoir payer, ils sortirent. Sur le trajet qui les séparait de leurs voiture, élise faillit à plusieurs reprises tomber, ses jambes ne la soutenant que très difficilement, comme si elle avait bu plus que de raison, ou comme si elle allait faire un malaise.
Bernard la soutins le reste du parcours, et la fit monter dans la voiture.
Durant les premières minutes du trajet, élise tenta de résister à la grande fatigue qui l'envahissait, mais succomba très vite, et sa tête retomba doucement sur sa poitrine, alors que le véhicule roulait toujours à travers les rues de la ville.
Bernard soupira, et serrant les dents de plus belle, il accéléra le cœur serré, et les larmes perlant sur ses joues.
Il stoppa son véhicule quelques minutes plus tard dans une grande cour, et sortit.
Une femme assez grande vint à sa rencontre en lui faisant un signe, qu’Il lui rendit en lui indiquant le véhicule et la jeune femme endormie qui s'y trouvait.
La femme fit un geste, et deux  silhouette féminines sortirent de l'ombre, rejoignirent la voiture, ouvrirent la portière, se saisirent du corps innerte d'élise, et l'emmenèrent à l'intérieur de l'un des bâtiments qui entouraient la cour.
Bernard remonta au volant de sa voiture après avoir fait un signe à la femme pour la remercier, puis démarra, et partit très vite dans la nuit, les yeux et le visage inondés de larmes.

À l'intérieur du bâtiment, les deux femmes portèrent le corps d'élise sur une longue table, le débarrassèrent de ces vêtements, et lui entourèrent chaque orteil, chaque pieds, chaque jambes, avec des bandes de plastique transparents, puis firent la même chose avec chaque doigt, chaque main, puis chaque bras d'élise. Elles entourèrent ensuite les jambes ensemble de la même façon, puis le corps, puis redescendirent au niveau de la taille de la jeune fille, et remontèrent en entourant à nouveau son corps en prenant ses bras simultanément. Elles finirent par la tête, en écartant les paupières des yeux d'élise, de façon à ce que celle-ci doivent garder les yeux entre ouvert en permanence.
Elles placèrent élise, ainsi momifiée et ficelée, dans un grand coffre transparent qu'elles redressèrent.

Lorsqu'élise revint à elle, elle ne put ni bouger, ni parler. Elle paniqua au début, mais dut se résoudre à attendre, ne pouvant pas faire le moindre mouvement, ni sortir la moindre parole.
 Après plusieurs heures, elle sentit qu'elle bougeait, et se vit transporter dans un grand camion. À l'intérieur de celui-ci elle se trouva au milieu d'autre coffres, identiques au sien, renfermant d'autre corps de jeunes femmes.
Elle se rendormit, trop fatiguée pour résister plus longtemps.
Elle revint à elle plusieurs heures après, elle était complètement délivrée dans une vaste pièce, et face à elle, se trouvait une jeune fille qui la regardait fixement.

jujudoka@free.fr

 

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