suviant
Sensuelles aventures pour une même destinée 09
précédant

Par Julien Graves

 

f/f exhibition réticence humiliation BDSM esclavage bondage léger

 

Chapitre 3. L’apprentissage au quotidien.

 

Un bruit infernal tira Coralie de son sommeil.
Elle ouvrit les yeux en sursautant, et pendant une fraction de seconde se demanda où elle était.
Mais les menottes, le collier, son bâillon, et les godes qu'elle avait en elles, lui rafraîchirent aussitôt la mémoire, lui faisant ressentir avec force leurs oppressante et humiliante présence.
La jeune femme aperçut les jambes fines et interminables de Sylvie qui, près de la cage, tapait sur les barreaux de celle-ci à l'aide d'une règle de bois.
« Ah ça i est? Tu te réveille enfin ! »
Sylvie posa la règle, ouvrit la porte de la cage, et hotta le cadenas qui reliait les menottes de Coralie au sol.
Elle fit sortir sa prisonnière, la fit mettre debout, lui passa des menottes aux chevilles, puis fixa une chaîne au collier qui lui ornait toujours  le cou.
Elle passa sa main entre les cuisses de la jeune femme, et constata avec satisfaction que cette dernière montrait des signes indiscutables d'excitation, de par l’humidité qui régnait autour de ses replis intimes.
« Petite vicieuse tu aimes ça hein?  Demanda-t-elle en la fixant en souriant.
Aller dépêche toi suis moi! »
Elle saisit la chaîne pendue au collier et entraîna Coralie vers l'escalier, qui la suivit lentement, encore mortifiée de honte par la remarque qu’elle venait d’avoir.

Sylvie la fit remonter le petit escalier en colimaçon, puis la conduisit à travers la maison, jusqu'à une grande salle de bain, toute carrelé d’un bleu pâle.
Elle lui enleva la ceinture et la chaîne qui retenait les godes dans les orifices de sa jeune détenue, hotta ces derniers d’un coups sec qui arracha un soupire lugubre à Coralie, puis la libéra des entrave qui bloquaient ses cheville et ses poignets, avant de la tirer vers la baignoire, de la faire grimper dedans et de lui avoir retiré le bâillon.
« Voilà de quoi te laver, dit-elle, du champoing, du savon, une brosse à dents, du dentifrice, je mets une serviette ici, tu te nettoie minutieusement, et tu te sèche. Je reviens dans 15 minutes te chercher alors dépêche toi, et gare à toi si tu n’es pas prête. »
Sylvie sortit, et ferma la porte à clé derrière elle, emprisonnant Coralie. 
Coralie hésita quelques secondes, réfléchissant à sa situation et comment elle pourrait en sortir, puis se lava et se sécha donc, en pressentant bien que pour l’instant elle ne pourrait pas faire grand chose, et que si elle ne faisait pas ce que lui disait Sylvie ou si elle n'était  pas prête au moment où celle ci reviendrait, elle aurait de gros ennuis.
Sylvie revint alors que Coralie finissait de se sécher. Les quelques traces d’humidité présentes sur son corps, faisait briller sa peau blanche et laiteuse sous la clarté des petits spots de lumière qui descendaient du plafond.
Sylvie lui repassa les menottes aux chevilles et aux poignets, puis la tira hors de la salle de bain, et la fit redescendre dans la pièce qu'elle lui avait indiquée comme sa demeure, pour la  guider près d’une assiette contenant une pâtée rosâtre, située au même endroit que la veille.
« Aller mange petite chienne, tu dois avoir faim? »
Coralie hésita pendant une seconde, voyant la bouillie peu appétissante qui se présentait devant elle, mais le souvenir de la cravache effaça  instantanément   son hésitation, et elle se mit lentement à manger. Le goût de ce plat ne lui plaisait que très moyennement, et l’odeur très forte qui s’en dégageait lui fit soulever le cœur à plusieurs reprises. Craignant le courroux de sa gardienne, c’est avec du mal, qu’elle se contint de régurgitait son repas, et qu’elle le finit les larmes aux yeux, puis elle bu de l’eau dans une gamelle que Sylvie venait de déposer près d’elle, lapant le liquide à petit coups de langues. Sylvie attendit que Coralie finisse pour la faire relever, et pour
L’amener  près d’une imposante armoire d’où elle sortit plusieurs vêtements qu’elle déposa sur une petite table d'examen médical non loin d’elle.
Sylvie attrapa sa prisonnière par le bras et la tira près de la table sur laquelle elle la fit allonger.
Lorsque la jeune femme fut couchée, toujours nue et entravée, Sylvie se pencha sur elle, et passant sa main sur l’intimité imberbe de Coralie,
Lui parla doucement en plongeant ses yeux dans le regard plein de terreur et d’angoisse de sa vis-à-vis.
  « Quand j'étais petite,  j'ai beaucoup joué à la poupée et j'aime toujours ça. Alors comme tu es devenu la mienne, je vais un peu joué avec toi. »
Coralie lança un regard suppliant sa geôlière d'arrêter cette nouvelle humiliation, mais Sylvie fixa Coralie dans les yeux et sourit, en disant cyniquement.
«- Tu feras une très jolie poupée tu vas voir.
- Mais qu'aller vous faire de moi? S’inquiéta Coralie. »
 La main de Sylvie s'abattit sur la joue de Coralie.
« Madame Sylvie je t'ai déjà dit.
- Madame Sylvie qu'allez vous faire de moi? Murmura Coralie la joue en feu, marquée par la main qui venait de la cingler.
- Tu verras bien, sois obéissante pour le moment.
- oui, madame. dit la jeune fille d’une petite voix, en baissant les yeux sous le regard de Sylvie.
- Je préfère ça.  »
Les mains de Sylvie se mirent à examiner la peau de Coralie, la débarrassant des très rares poils et impuretés encore présente sur son corps lisse.
Sylvie fit ensuite rasseoir la jeune femme, et la débarrassa de ses entraves pour prendre les vêtements qu'elle avait préparés, et  les lui enfiler.
Bientôt celle ci se retrouva en string, bas, portes jarretelles, et robe très courte avec un décolleté très provoquant, laissant nettement apparaître la naissance de ses seins nus.
Sylvie lui mit aux pieds des escarpins avec un talon de 10 centimètre environs, dans lesquels Coralie se sentit à l’étroit, sa pointure étant de deux tailles, supérieure à ces chaussures délicates mais inconfortables.
« Ne bouge pas je reviens. Déclara Sylvie en s’éloignant. »
Elle revint en portant  une petite trousse de maquillage, et  s’asseyant face à Coralie, lui décora le visage outrageusement avant de la coiffer, puis se recula pour admirer son œuvre.
« Humm tu sais que je t'aime comme ça?
Une vraie petite catin. »
Sylvie relia les mains de Coralie avec une chaîne qui passait dans un anneau fixé sur sa courte robe au niveau de sa taille, lui permettant de faire des mouvements, mais en l'empêchant d'écarter les bras plu que la largeur de ses épaules.
« Aller debout petite pouf, tu as du pain sur la planche! Commanda-t-elle. »
Coralie se leva maladroitement, ses jambes vacillantes, en équilibre mal assuré  sur ses escarpins vertigineux.
Sylvie lui fit lever les mains, et lui passa un petit tablier blanc de dentelle autour de la taille,  puis la tira dans l'escalier pour remonter au ré de chaussée.
Elle l'emmena ensuite dans une petite pièce, et dit en lui montrant un placard un peu plus loin.
«- Je veux que tu fasses le ménage complètement et que tu prépare à manger pour ce midi.
Tout ce que tu peux avoir besoin se trouve là.
Je suis dans mon bureau je t'ai à l'œil.
Gare à toi si tu fais une erreur, ou si tu traînes.
C’est bien compris? »
- Oui acquiesça Coralie. »
Une paire de claque s'abattit sur les joues de Coralie avant que celle-ci ne puisse comprendre ce qui lui arrivait.
« - Oui qui connasse? Gronda Sylvie.
- Oui madame Sylvie. Chuchota la jeune fille apeurée.
- Ah! Quand même! Aller file!

Coralie s'éloigna  d’un pas chaloupé mélangeant peur, honte, et maladresse, puis commença ses travaux ménagers.

La matinée passa assez vite dans la maison, seul les bruits réguliers du balais et du racloir venant troubler le silence de l’une ou l’autre des vastes salles.
Sylvie venait jeter un coup d'œil sur sa jeune soubrette de temps à autres, et se délecter de la voir ainsi soumise par la peur, mais aussi par elle le sentait, des émotions et des sentiments subtiles mêlant d’infini contradictions que la jeune femme n’avait pas encore découvert

Lorsque Sylvie vint vers 11 heures, Coralie achevait ses travaux, le visage ruisselant de transpiration provoquée par les efforts qu’elle avait dû produire ces dernières heures.

«- Voila la fiche qui te donnera les instructions pour le repas de ce midi. Annonça-Sylvie.
- Bien madame.

Coralie prit la petite fiche que lui tendait Sylvie, et partit vers la cuisine en trottinant, toujours perchée sur ses talons. Elle prépara ensuite le repas de Sylvie et lui apporta après avoir mis le couvert dans la grande salle à manger.
Sylvie la fis se mettre à quatre pattes à coté d'elle le temps de déguster son déjeuner, puis la fis redescendre.
« Je dois sortir cette après midi, annonça-t-elle,
Alors tu vas rester là bien sagement en m’attendant. »
Elle enleva la chaine qui reliait les poignets de Coralie et la remplaça par une autre beaucoup plus courte, puis  lui attacha cette dernière à un crochet pendu à une corde descendant du plafond, au milieu de la pièce.
Elle lui fit ensuite enlever difficilement les escarpins qu'elle portait aux pieds, et  après avoir hotté les menottes qui lui enserraient les  chevilles, elle lui fit écarter les jambes, et lui attacha ces dernières  aux extrémités d’une barre qui obligea la pauvre Coralie à garder les cuisses largement écartées.
Elle lui mit un bâillon bien solide dans la bouche, ainsi qu’une paire de lunettes sur le nez, possédant des verres un peu brouillés à travers desquels la jeune fille ne distinguait plus bien les choses devant elle, qu’elle bloqua derrière la tête de celle-ci par des sangles cadenassées.
Elle compléta l'équipement de Coralie en lui retirant  le string et le remplaça par la ceinture que la jeune femme  avait dû porter la nuit précédente.
Elle augmenta le diamètre des objets qu'elle introduisit  dans la rosette et la grotte déjà trempée  de la jeune femme immobile.
Coralie hurla de douleur lorsque le cylindre métallique  lui transperça sa fleur annale, mais le bâillon étouffa presque totalement son cri, faisant naître un sourire sur le visage de Sylvie.
Une fois qu’elle eût fixé et tendu  la chaine pour assurer la bonne immobilité des falus, elle appuya sur un interrupteur, et Coralie senti ses mains monter, devant son visage, puis bien au dessus de sa tête, pour  se  retrouver bientôt pratiquement suspendu par les poignets, n'ayant plus que le bout des pieds qui touchaient le sol.
Sylvie se recula et contempla la jeune fille, ainsi immobilisée et  offerte.
« Il manque quelque chose? Dit-elle à demi-mots d’un air pensif.
Ah oui je sais! »
Elle fit quelques pas vers une petite commode,  d’où elle sortit une paire de petites pince métallique, et revenant près DE Coralie, elle passa la min sous la robe de cette dernière, pour venir lui fixer sur chacun de ses tétons.
En sentant la morsure des pinces sur ses seins, Coralie eu l'impression qu'on lui arrachait la poitrine, et mordit son bâillon de plus belle, en grognant de douleur.
Sylvie recula une nouvelle fois, puis  resta silencieuse et immobile pendant plusieurs secondes face à sa prisonnière, contente de son travail.
Les pinces, bien accrochées à la poitrine de la jeune femme, se dressaient fièrement sous sa robe, augmentant le bâillement du décolleté, et de ce fait, offrant une vue encore plus large sur la poitrine nue de Coralie.
Sylvie  la rejoignit enfin, et lui tapota les fesses avec une expression de contentement visible.
« Je m'en vais à toute à l'heure  petite poupée. »
Elle déposa un baisé sur la joue de sa prisonnière, et  rejoignit l’escalier avant d’appuyer sur un bouton, puis grimpa les quelques marches et  sortit, en refermant la lumière et la porte à clé derrière elle.
Un carré lumineux se dessina sur le mur à quelques mètres devant la figure de la jeune fille, puis  des formes étranges commencèrent a défilaient, à  se fondre entre elles, s’entrecroiser, s’évanouir, pour renaître sans fin  devant ses yeux.
Petit à petit,  les yeux de la jeune femme se troublèrent, ne parvenant pas à s’habituer à la luminosité et aux formes indistinctes qui passaient devant eux.
Coralie resta donc ainsi à moitié suspendue, ne pouvant plus faire le moindre geste, ne pouvant faire d’autre que subir ce supplice subtile et raffiné, l’étirement qu'elle subissait lui étant difficilement supportable, sans lui être tout à fait douloureux.
Elle sentait ses entrailles comme déchirée par les deux objets qui la remplissaient, mais malgré cette lancinante souffrance qui la tiraillait, la sensation de désir et d’excitation se faisait elle aussi de plus en plus présente, comme si le fait de se savoir ainsi, lui apporterait des émotions positives.

Lorsque Sylvie revint, après une durée que Coralie ne put définir, elle ralluma la lumière, fit disparaître le carré lumineux, rejoignit sa détenue, et lui hotta les lunettes  qui lui déformaient toujours la vue.
Elle se présenta devant les yeux encore troubles de Coralie,  revêtue d'un ensemble de latex blanc, et tenait sa longue cravache à la main.
Elle lui arracha ensuite d’un coup sec  les pinces qui ornaient ses  seins, ce qui fit gémir la pauvre Coralie de plus belle.
Elle appuya sur l'interrupteur du treuil après avoir longuement regardé sa jeune prisonnière, quasiment suspendu par les poignets  qui la suppliait du regard de faire cesser son calvaire.
Lentement la corde se détendit, Coralie retrouva pieds sur le sol, puis Sylvie la  délivra  de la corde et de la barre qui maintenait toujours ses pieds largement écartés.
Coralie, à bout de force, au bord de l’épuisement, tomba à genoux sur le carrelage froid, haletante, les muscles  endoloris par leurs trop longues immobilité.
Sylvie lui caressa les cheveux, puis laissa glisser sa main dans le cou, et sur une joue de la jeune femme pendant plusieurs secondes, avant  de lui rattacher les poignets et les chevilles par des chaînes et de lui hotter la ceinture qui retenait encore les falus de métal dans le corps de la jeune femme.
Elle la fit ensuite remonter à la cuisine, et Coralie dut comme le midi, préparer le repas pour Sylvie. Cependant, une fois  le couvert dressé, et le repas servit, au lieu de la mettre à ses pieds, celle ci, lui ordonna de s'allongé au milieu de la table.
A peine quelques secondes plus tard, Coralie se retrouva donc couchée sur le dos, à coté de l'assiette de Sylvie, l’intimité  dévoilée impudiquement.
Celle ci lui attacha  les pieds aux extrémités d’une barre de fer, de sorte que la jeune fille ne pu pas serrer les jambes, puis lui attacha les poignets en les passant sous ses genoux.
Les trous de Coralie étaient  donc exposés, ouverts, et complètement offerts à la vue et aux envies de Sylvie.
« Je souhaite dîner aux chandelles vois-tu ? Mais je n'ai pas de chandeliers. C’est donc toi qui va jouer ce rôle »
En disant ces derniers mots, Sylvie enfonça profondément  dans l’oeillet et le vagin béants de Coralie, deux bougies de cire rouge d’un diamètres assez important.
Coralie poussa un petit cri en sentant les objets investir ses trous intimes, et ses muscles s’étirer jusqu’à la limite du déchirement.
« Oh arrête un peu tu es  encore toute dilatée, ça rentre tout seul!   S’agassa Sylvie en cinglant la fesse de la jeune femme.»
Sylvie observa son travail, et  alluma les bougies puis commença à déguster son repas sans quitter des yeux l’intimité de sa prisonnière.
Au bout de quelques instants, Coralie sentit la cire des bougies qui commençaient à fondre, puis les premières gouttes de cire tombèrent sur ses lèvres et coulèrent sur son corps.
Elle gémit en sentant la cire brûlante perler sur sa fleur secrète, et  malgré la sensation d’excitation qui naissait en elle de se savoir exposée ainsi, elle aurait voulu s'enfuir, et pouvoir retirer ses objets qui la brulait et lui infligeait la plus terrible des torture.
Sylvie la regardait grogner et se tortiller vainement, tentant d’échapper à son supplice.
« Arrête un peu de bouger ainsi, tu va tomber! »
Les bougies avaient coulées abondamment sur la fente, la rosette, le pubis de Coralie, lorsque Sylvie la détacha,   et la fit redescendre dans sa demeure,  après que Coralie eu débarrassé le couvert et ait fait la vaisselle.
Arrivée à l’étage inférieur, Sylvie fit écarter les cuisses de Coralie et passa sa main entre ces dernières.
« Mais tu mouille ma cochonne! S’amusa-t-elle.
Pour ta peine, interdiction de te laver avant demain matin. »
Sylvie lui remit la ceinture avec les godes puis verrouilla le tout avec un cadenas.
Elle la tira dans le coin où se trouvait la gamelle, et fit manger Coralie comme elle l’avait fait le matin même.
Lorsque celle ci eu fini, elle l'emmena devant sa cage et la fit se déshabiller avant de l'y enfermer.
« Dors, tu en as besoin. Lui dit-elle doucement»
Coralie, épuisée par ses travaux,  ses postures inconfortables tenues pendant un temps interminable, ses brulures, s'endormit immédiatement et tomba dans un sommeil profond et agité.

Le lendemain, Coralie ouvrait les yeux  alors que Sylvie descendait les escaliers pour venir la chercher, et l’emmener jusqu’à la salle de bain dans laquelle elle la laissa se laver, après lui avoir donné un repas dans sa gamelle.
La cire avait  complètement durci pendant la nuit, et Coralie eu énormément de mal à décoller la pellicule qui s'était formé, sans s’écorcher la peau. Elle serra les dents pour ne pas crier et ne pas montrer la souffrance qu’elle endurait.
 Une fois lavée,  elle redescendit dans sa demeura sous la conduite de Sylvie, puis celle ci l'habilla comme si elle était une poupée, et  elle dut recommencer ses tâches ménagères comme la veille.
Les jours passèrent  et Coralie dut apprendre à se faire à ce nouveau  mode de vie.
Chaque  matin était consacré au tâche ménagère, et l'après midi Sylvie lui apprenait toutes les postures à adopter, la façon de se comporter en sa présence, en son absence  ainsi que lorsque  des invités étaient reçus.
Peu à peu, Coralie s'habitua à sa vie nouvelle et y prit progressivement goût. Chaque jour, elle découvrait des sensations nouvelles en elle, et apprenait à les contrôler, et les apprécier de plus en plus. Bien que sa situation et les jeux auxquels   elle devait se plier lui fussent parfois désagréables, ce mélange d’émotions et de sensations opposées la ravissaient, et ne faisait qu’accroître son plaisir et son excitation. .
Les jours passèrent donc progressivement, transformant Coralie peu à peu en une jeune fille complètement soumise et dépendante de son amie, ainsi que des sentiments car ils étaient apparus, qu’elle éprouvait pour cette dernièr
Un  jour pourtant, alors que  Sylvie venait jeter un coup d'œil sur sa soubrette qui faisait le ménage, elle la trouva à moitié cachée, en train de se caresser, une main sous son minuscule tablier qu’elle portait comme seul vêtement. .
Elle sourit et repartit sans bruit sans que Coralie ne remarque sa venue.
Elle comprenait sans peine que la privation sexuelle qu’elle avait exercée sur sa jeune soumise, devait commencer à la démanger profondément, et que l’excitation qui ne quittait plus cette dernière, avait dû doper ses envies, au point que la pauvre n’avait pu se retenir plus longtemps. Cependant, même si elle comprenait ce geste, elle se devait de le punir, afin d’asseoir encore plus sa domination sur sa jeune protégée.
Une fois les travaux ménagers de Coralie terminés et son repas avalé, Sylvie fit  descendre sa jeune soumise  dans la pièce qui lui servait de donjon et de salle de vie.
« Déshabille-toi! »
Sylvie avait un ton plus dur que d'habitude, et fixait Coralie intensément, comme pour la transpercer du regard alors que la jeune femme s’exécuter servilement.
« Mains dans le dos!  Ordonna-t-elle.»
Sylvie passa une longue gaine de cuir autour  des deux bras de Coralie, les enveloppant étroitement dans son dos, et leur interdisant le moindre mouvement.
Elle la bâillonna et lui fixa ensuite un masque de latex sur les yeux, l’empêchant ainsi de protester, et d’apercevoir ce qui se tramait autour d’elle.
« Allonge toi ici sur le dos et  dépêche toi! »
Coralie,  s'agenouilla lentement, inquiète de  ce que Sylvie allait encore inventer pour l'humilié et la rabaisser, puis s'allongea sur le dos après lui avoir lancer un regard l’implorant de bien vouloir arrêter ce jeu qu’elle pressentait comme brusque.
« Lève tes jambes!»
Coralie obéis lentement, puis Sylvie lui passa une autre gaine de cuir lui immobilisant également les jambes, de la même manière que l’étaient ses bras. Sa posture très inconfortable, lui apporta crampes et douleur pratiquement immédiatement, et elle gémissait déjà alors que Sylvie prit des menottes qu'elle lui passa aux chevilles avant de faire  descendre la corde du plafond, pour l’a fixer sur la chaîne des menottes puis  appuya enfin sur l'interrupteur qui commandait le treuil.
Immédiatement, Coralie sentit ses pieds monter, sans pouvoir s'arrêter, entraînant son bassin puis ses épaules, pour se retrouver bientôt complètement suspendu la tête en bas, la tête à environs 50 centimètres du sol.
Cette position l’empêchait de faire le moindre mouvement pour fuir ou résister à ce qui lui arriverait, et lui fit rapidement monter le sang à la tête, jusqu’à sentir ses tempes battre à tout rompre alors que Sylvie se poster devant elle en disant.
« Alors comme ça on se tripote sans me demander la permission?»
En un éclair, Coralie compris  qu'elle avait été prise sur le fait, et devina qu'elle allait regretter amèrement d'avoir faibli face à l’un des  premières règles que Sylvie lui avait imposée, et le silence qui régnait maintenant confortait cette impression.
Soudain, un sifflement, et une horrible douleur à la fesse' gauche qui  irradia de plus en plus, fit savoir à la jeune fille qu'elle venait de recevoir un grand coup de la part de Sylvie.
Subitement c'est sa fesse droite qui commença elle aussi à bruler.
Elle mordit son bâillon pour ne pas hurler de douleur, alors que les premières larmes jaillissaient de ses yeux et coulaient sur son front passant sous le masque qu’elle portait.
Au fur et à mesure, les coups se furent réguliers, tantôt très lourd et brutaux, tantôt léger et piquant, lui meurtrissant le dos, les fesses et le haut des cuisses.
Les chocs des coups firent osciller le corps de la jeune fille qui se balança sans pouvoir  échapper à leurs morsures.
Elle mordit le plus possible son bâillon mais ne put s'empêcher de pousser de petits cris plaintifs, qui se transformèrent très vite en long hululements sinistres.
Sans pouvoir contrôler les oscillations de son corps, elle tournait sur elle même ce qui lui valut de recevoir des coups sur toutes les zone de sa peau blanches, qui se colorait de zébrures et de marbrures pourpres et violacées.
Les coups ne se localisaient plus maintenant que sur ses fesses ni sur son dos,  ses épaules, ses hanches,  son ventre, puis ses seins reçurent à leurs tours les marques de la punition violente de Sylvie.
Coralie pleurait maintenant comme jamais elle n'avait pleuré, inondant son visage, le masque, et le bâillon qu’elle portait, mais mouillait aussi le carrelage  au dessous d’elle.
 Tout son corps la brûlait comme si celui-ci venait d’être plonger dans une piscine d’eau bouillante. Elle sentait les zébrures et les marques que les coups lui avaient laissé, lézarder son corps, craqueler sa peau, et mordant ses chaire délicates.
Au bout d'un long moment la pluie de coups s'arrêta enfin,
Ne laissant plu que les sanglots de la pauvre jeune fille troubler le silence, son corps marqué d’immenses plaques rouge et violacées se balançant encore faiblement dans le vide.

Sylvie saisit les falus de métal puis les enfoui sans ménagement dans la fente et la rosette intime  de Coralie, qui resta sans réaction, les douleurs des coups surpassant ses intromissions brutales.
 « Comme ça  tu ne pourras plus te toucher petite salope! 
Si tu veux aller aux toilettes tu devras avoir mon autorisation! »

Sylvie attendit un petit moment, puis fis redescendre sa prisonnière, la détacha de la corde, et la laissa allongée sur le carrelage, tel qu’elle était retombée, inerte quasiment inconsciente.
Elle lui hotta ensuite les gaines de cuir qui emprisonnaient toujours ses bras et ses jambes, puis  fixa  la ceinture autour de la taille de la jeune fille afin d’immobiliser  les objets dans son intimité.
Elle lui enleva le bâillon et le masque, puis lui versa un peu d’eau sur le visage, pour ranimer sa protégée. Coralie rouvrit les yeux, et fut reprises de sanglots incontrôlés.
Elle la prit dans ses bras, vint s’asseoir dans un fauteuil en installant la jeune fille contre elle, et la berça lentement jusqu’à ce que cette dernière se calme complètement.
 «- Maintenant j'espère que tu as compris? demanda-t-elle avec un air plus doux. 
- Oui madame renifla Coralie.
- je crois que là tu ne peux t'en prendre qu'à toi même n'est ce pas?
- Oui madame, c'est vrai c'est de ma faute je n'aurais pas du sans vous demander la permission.
- Tu va passer le balai ici! Aller file! Ordonna Sylvie en souriant d’un air étrange. »
Coralie se releva péniblement, son corps la tirant et la brulant sans pitié, puis lentement remonta rechercher son balai.

Alors qu’elle revenait le balai à la main, elle se contracta violemment, en sentant une sourde vibration au creux de ses reins, qui faillit la faire défaillir, si le mur ne l’avait retenu à temps.
Elle repartit tant bien que mal,  mais dut s'immobiliser une fois encore, saisit d’un spasme violent. L’excitation qui montait en elle prenait le dessus sur sa douleur, et lui provoquait des tremblement incontrolés.
Elle gémi de déception en sentant Les mouvements s'arrêtaient, la laissant frustrée  par ce vide brutal.
Elle repartit avec difficultés, tout son être vacillant sous la douleur et l’excitation.
Lorsqu’el arriva dans la pièce, Sylvie était toujours assise dans son fauteuil, et la fixait sévèrement.
«- Et bien tu en as mis du temps ?
- Je m'excuse madame mais… bredouilla Coralie.
- Il n'y a pas de mais dépêche toi souillon! »»
Coralie commença à balayer le sol, mais Les vibrations recommencèrent et se firent de plus en plus pressantes, pétrifiant la jeune femme, et la secouant par de longs spasmes qui lui vrillaient le cerveau.
« -Qu’est ce que tu as? S’enquit Sylvie.
- Madame…. Articula la jeune fille. »
Coralie ne pu parler plus longtemps, elle tomba à genoux tellement le plaisir montait en elle avec une vitesse sidérante.
 «- Oh madame sil vous plait faite moi jouir faites moi jouir je vous en supplie ! C’est trop dur !
- Ah! Ah! Tu jouiras quand j'en aurai envie! S’esclaffa Sylvie.
Tu oubli que tu m'appartiens et que tu ne décide de rien!
- Oh madame je vous en supplie! Blêmit Coralie en sentant les vibrations s’estomper à nouveau.
Vous me contrôler! Je le sais! Je! Je! Je! »
Coralie ne put parler plu, un autre  spasme lui ôtant toute capacité d'articuler
Après quelques secondes, Sylvie fit un mouvement, Coralie se contracta et dans un grognement sourd fut emportée par un orgasme  violent.
Pendant quelques instants, Coralie resta inerte au sol, puis repris difficilement ses esprit,  tellement l'orgasme qui venait de la parcourir avait été violent. Sa peau s’était couverte d’une pellicule de transpiration, et un long flot de cyprine maculait le sol, malgré la présence des falus dans son intimité, obturant ces orifices.

 « Alors qu’as-tu à dire? Demanda Sylvie en regardant la pauvre jeune femme affalée à ses pieds.
- Euh! Merci madame de m'avoir permis de jouir. Répondit Coralie encore sous le choc émotionnel qui venait de la traverser.
Pff c'et tout? Tu va devoir apprendre à t'appliquer si tu veux que je sois satisfaite. Soupira Sylvie.
À quatre pattes maintenant! Fini de rire! »
Coralie obéit docilement, l’orgasme libérateur qu’elle venait d’avoir, ayant fait disparaître momentanément les douleurs de la correction qu’elle venait de recevoir.
Sylvie  se leva, puis attacha une laisse au collier de Coralie en disant
« Je veux que pour l'après midi tu sois une vraie chienne obéissante, soumise, et disciplinée.
- Bien madame. Vous faites ce que vous voulez de moi. Répondit Coralie les yeux baissés vers le sol.
Une grande claque s'abattit sur la joue de Coralie
« Les chiens ne parlent pas? Enfin je n'en né  jamais entendu, alors si tu veux parler tu abois comme un chien! Compris ? s’exclama Sylvie. »
Coralie regarda Sylvie interdite par la réponse cinglante qu’elle venait d’avoir. Elle n’aurait jamais cru que son rabaissement irait si loin dans l’humiliation. Elle fini par dire timidement
«- Ouf ! Ouf !
- Comment je ne t'entends pas?
- Ouf! Ouf! Ouf! »
Coralie jappa comme un chien, aussi fort qu'elle le pu, sentant ses joues s’empourprer et un poids de plomb s’abattre sur ses épaules en même temps que la honte d’être obligé de se comporter ainsi.
Sylvie la promena donc en laisse dans la pièce, s'arrêtant de temps en temps, puis repartant de plus belle.
Les poignets et les genoux de la pauvre fille déjà rougis  par sa récente punition,  s’échauffèrent encore plus à force de heurter le sol dur de la pièce.
Après quelques minutes, Coralie se laissa prendre au jeu et lorsque Sylvie s'arrêta elle lui lécha la main servilement.
 « Là brave chienne c'est bien.
Tu as mérité de pouvoir te détendre,  on va aller jouer dans le jardin. »
En entendant cela, Coralie  reçu comme un coup de marteau sur le crâne.
Déjà le fait de se comporter comme un animal était une humiliation qui dépassait tout ce qu’elle avait pu imaginer, mais l’idée d'être à l'extérieur et de pouvoir être vu,   l'effrayait totalement.
Sylvie ne lui donna cependant pas le choix, et l'entraina vers l'escalier, lui fit monter, et toute deux traversèrent la maison et sortirent sur le perron avant de rejoindre le gazon.
Sylvie détacha la laisse du collier, et imprima une claque sur le postérieur de Coralie en disant.
« Aller va jouer! Aller file! »
Coralie s'éloigna de quelques mètres. Les bruns d'herbe lui piquaient les jambes et les mains, renforçant encore les douleurs lancinantes qui l’habitaient déjà.
Sylvie s'assit dans un fauteuil, et après quelques minutes siffla un petit coup invitant la jeune femme à la rejoindre.
Coralie devina qu'elle avait intérêt à rejoindre sa maîtresse sous peine de sanction immédiate, et trottina jusqu’à elle.
Lorsqu’elle arriva aux pieds de Sylvie, elle lui lécha les chaussures délicatement, parfaitement concentrée dans son rôle, Ce qui fit sourire Sylvie
Elle lui flatta la tête.
« Là brave fille c'est bien!
« Ouf! Ouf! Ouf! « 
Le jeu continua comme ça pendant quelques minutes.
Sylvie laissait la jeune fille s'éloignait, et Coralie revenait auprès d'elle lorsque celle-ci la sifflait.
Les godes qui étaient en elle, en bougeant, à cause des chocs provoqués par la marche sautillante de la jeune fille, travaillaient sa fleur intime et la faisaient souffrir.
Après avoir rattaché Coralie à sa laisse, Sylvie rentra dans la maison et fit redescendre Coralie dans sa demeure.
Elle lui apporta une gamelle d'eau que Coralie bu goulument.

   Les jours continuèrent à passer ainsi. Coralie poursuivit sans tellement sans rendre compte, son apprentissage de soumise, se pliant parfois de gré, et parfois de force aux jeux de Sylvie.
Un soir, Sylvie sonna la petite cloche qui indiquait à Coralie qu'elle devait être au garde à vous devant elle.
Coralie arriva immédiatement, se mit à genoux, cuisses légèrement écartées, mains sur la tête, cambrant les reins et bombant la poitrine puis baissa la tête, comme elle l'avait appris.
«- Ma petite poupée, lui dit Sylvie, tu vois, au début tu ne voulais pas, tu ne savais pas, et maintenant te voilà complètement soumise.
- Oui madame. C’est vrai, je suis à vous, et je vous obéis, vos désirs sont des ordres. Répondit Coralie docilement…
- ton éducation n'est pas complète, mais ne t'inquiète pas je vais remédier à cela. Maintenant file! "
Coralie se prosterna et déposa un baisé sur les pieds de Sylvie avant de reculer lentement et de sortir de la pièce.
Elle descendit dans la pièce que Sylvie se plaisait à appeler sa demeure, et vérifia son épilation avec précision, puis se rafraîchit à un petit lavabo, alors que Sylvie la rejoignait pour l’enfermer dans sa cage pour la nuit.
Le lendemain, Sylvie vint délivrer Coralie et l'envoya faire sa toilette après l’avoir fait manger comme à l’accoutumée.
Lorsque Coralie redescendit, Sylvie lui remit sa ceinture ainsi que les godes, qu'elle verrouilla au cadenas.
Une fois fini, elle lui attacha une clochette au collier qu'elle portait autour du cou, et la tira à l'extérieur.
La jeune fille eu bientôt l'impression que le sol se dérobait sous ses pieds, et suivit Sylvie difficilement en titubant.
Cette dernière ouvrit le coffre d'une voiture garée devant le perron de la maison, alors que Coralie s'effondrait dans le véhicule, inconsciente, ses jambes ne la soutenant plus.

jujudoka@free.fr

 

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