suviant
Sensuelles aventures pour une même destinée 08
précédant

Par Julien Graves

 

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Chapitre 2. La prise en main.

 

                  Lorsque Coralie reprit conscience, sa première impression fut celle du froid sur sa peau.
Elle essaya de bouger, pas moyen, elle n'y arrivait pas, son corps restait immobile, comme paralysé, incapable de lui obéir.
Elle sentait ses bras dans son dos mais elle n'arrivait pas à les ramener sur son ventre, et Ses jambes jointes ne pouvaient se décoller l‘une de l‘autre, comme si ses membres étaient dans des étuis desquels ils ne pouvaient sortir.
Elle ne pu pas commander ses yeux non plus, le noir absolu régnait de toute part, sa tête étant vraisemblablement enfouie sous une épaisse cagoule.
Elle voulu appeler à l‘aide, mais quelque chose dans sa bouche bloqua sa langue et étouffa ses plaintes en de sourds et faibles grognements.
Peu à peu, ses sensations revinrent complètement, et elle se rendit compte qu'elle était complètement attachée et ne pouvait pas faire le moindre mouvement.
Le froid qui la piquait à présent lui révélait qu'elle avait été débarrassé de ses vêtements, et qu’elle était intégralement nue, couché sur un carrelage glacial et dur, abandonnée là comme un vulgaire objet.
Elle tenta en vain pendant un moment de se libérer de ses entraves, mais n’y parvenant pas, et ne  pouvant faire quoi que ce soit, elle se résigna à attendre, immobile, frissonnant sous les morsures et les picotements de la fraîcheur de son environnement.     

                  Après un temps qu'elle ne pu définir, Coralie entendit un bruit de clé et un pas qui descendait des escaliers.
Le pas se rapprocha, le silence revint pendant un instant, et quelque chose la frôla délicatement.
Elle frémit en sentant cette caresse aussi légère que menaçante lui effleurer les cottes, puis les hanches.
                  Une voix qu'elle n'osa reconnaître s‘éleva soudain, brisant le silence :
« Je vois que tu es réveillée?
Je t'avais dit qu'on se distrairait et que l’on s’amuserait bien.
On va pouvoir passer à autre chose maintenant que je te tiens. »
                  Des mains saisirent fortement Coralie par les épaules, la soulevèrent du sol, et la firent se mettre à genoux tant bien que mal.
L’une des mains se posa sur sa tête, et elle entendit un bruit de fermeture éclair qui relâcha quelques peu le tissu qui lui recouvrait le crâne.
Le tissu glissa vers le haut libérant son visage et faisant retrouver leurs capacités à ses yeux clignant fébrilement sous  la lumière subitement réapparue.
En levant ces derniers, Coralie découvrit Sylvie qui avait complètement changer de tenue, et se présentait devant elle comme une imposante marque d’autorité.
Une combinaison intégrale de vinyle noire la recouvrait, lui donnant un air supérieur et majestueux, deux longs escarpins noirs et scintillants  à ses pieds allongeaient sa silhouette, et une longue cravache souple à la main venait complétée son équipement, marquant plus précisément la rigueur et la solennité de la situation.
Sylvie tapota la joue de Coralie avec le bout de sa cravache en disant :
« Qu’est ce que tu es belle tu sais comme ça?
Je ne me lasse pas de te regarder.
 Tu vas voir maintenant tu es en mon pouvoir nous allons vivre de bons moments toute les deux. »
                  Elle s'éloigna de quelques pas, saisit un objet brillant sur une petite table, et revint près de sa prisonnière pour lui passer devant son visage apeuré, un collier métallique qu'elle passa au cou de Coralie, et qu’elle referma avec un petit cadenas.
« Tu n'es plus rien maintenant; plus rien qu'à moi.  Annonça-t-elle. »
Coralie tenta de basculer ses épaules vers l’arrière pour éviter que le collier ne se referme sur lui, mais Sylvie la rattrapa par les cheveux, et la maintint droite, arrachant au passage quelques mèches de la jeune femme, qui les yeux larmoyants,  gémissante de terreur, la suppliait du regard d’arrêter son calvaire.
Une fois le collier clos autour du cou gracile de Coralie, Sylvie y attacha une chaîne, et libéra enfin les jambes de sa détenue de la  gaine de cuir qui les retenaient jusqu‘alors strictement serrées et immobiles.
« Debout dépêche toi nous avons beaucoup à faire! S’écria-t-elle. »
Coralie hésita, mais La cravache vint s'abattre sur ses fesses en sifflant, ce qui lui hotta immédiatement les  doutes qu‘elle pouvait avoir.
Elle se leva péniblement en chancelant, ses jambes flageolant sous son poids, encore tout engourdies de leurs immobilités trop prolongées
Lorsqu’elle fut debout et à peu près stable sur ses pieds, Sylvie referma une paire de menotte sur ses chevilles, et tira sur la chaîne du collier en disant
« Suis-moi ! « 
Coralie, t'en bien que mal suivit sa gardienne, monta l'escalier à petits pas, et manqua de tomber, la chaîne entre ses chevilles ne lui permettant pas de marcher aisément, ne lui offrant qu‘un équilibre très précaire.
En arrivant en haut des escaliers, elle franchit une porte, et se retrouva dans le jardin. Le vent qui soufflait la fit frissonner, et se contracter par réflexe. Ce moment de déconcentration lui faisant perdre son équilibre, la fit lourdement tomber à genoux, mais la cravache la rappela à l'ordre immédiatement en lui déposant un sillon rougeâtre sur sa hanche gauche, ce qui lui fit lâcher un grognement de douleur aussitôt  étouffé par le bâillon qu'elle avait encore dans la bouche.
Les deux femmes traversèrent le jardin, Sylvie marchant devant, et Coralie toujours nue, enchaînée telle une bête de ferme, la suivant à petit pas, le vent frais la frigorifiant si bien, que malgré elle, ses téton se durcir et ne tardèrent pas à darder leurs pointes. Elles gravirent le perron et entrèrent dans la maison.
            Sylvie guida sa prisonnière à travers les couloirs et les pièces de l’immense demeure, pour bientôt la faire descendre  dans un sous sol, par un petit escalier en colimaçon.
« Voilà te voici dans ta demeure ! déclara-t-elle en désignant la pièce qui s‘ouvrait devant Coralie.
Viens ici et couche-toi là! « 
Devant les yeux de Coralie se présentait une vaste salle au sol carrelé de blanc, dont les murs étaient couverts d’armoires et d’étagères remplies d’instruments et de petits coffres de toutes sortes. Des machines plus ou moins compliquées venait habillaient également les murs,  faisant ressembler cette pièce à une véritable de torture médiévale. Dans un coin, un  fauteuil  tel qu’on en trouvait chez les  gynécologues, jouxtait une copie conforme de table de bloc opératoire. Dans un autre coin, une cage aux épais barreaux semblait être encrée solidement dans le sol. Le plafond de la pièce, était lui aussi orné de poulies, de treuils et de crochés permettant apparemment  d’y suspendre n’importe quoi.
La jeune femme obéit donc tant bien que mal, et se coucha à l’endroit indiqué, une fois que Sylvie lui eût hotté la chaîne entre ses chevilles, et libéré ses bras de la gaine de cuir qui les retenait captifs.
Elle lui passa autour des chevilles et des poignets des bracelets de cuir, qu’elle attacha ensuite à la table, exposant sa prisonnière, bras en croix et jambes largement ouvertes, sous la lumière des néons de la pièce.
 Sylvie pris sur un meuble à proximité, un nécessaire de toilette, et commença à raser et à épiler intégralement la pauvre Coralie, qui ne pouvait rien faire ou dire pour l'empêcher.
                  Lorsqu’elle eu fini d’éliminer le moindre poil du corps de sa captive une bonne heur      plus tard, elle la détacha et la tira vers un placard d'où elle sortit une petite robe très courte, une paire de bas et des escarpins vertigineux.
« Enfile ça et  dépêche-toi!  Plus vite que ça. »
Coralie regarda Sylvie, les vêtements qu’elle lui tendait, puis les pris en tremblant,  et les enfila lentement, n‘osant regarder celle qui avait été son amie, et qui la traité si durement à présent.
« Une vraie petite salope, c'est parfait. Sourit Sylvie en fixant Coralie dans les yeux. »
Sylvie rejoignit les bracelets des poignets de Coralie dans sons dos par une très courte chaîne, et la tira par celle toujours attaché à son collier, vers un coin vide de la pièce.
Elle la fit mettre à genoux, et lui enleva le bâillon  qui bloquait toujours sa bouche, lui permettant ainsi de souffler profondément.
Elle déposa sur le sol, à un mètre devant Coralie, une assiette avec de la nourriture fumante dont l‘odeur parvint aux nez de la jeune fille.
«- Mange tu en as besoin, dit-elle en regardant sa prisonnière.
- Mais ! Mais ! Mais ! Je ! Je ! Balbutia Coralie.
- Si tu ne mange pas, plus rien avant demain, lui renvoya Sylvie.
- Mais je ne peux pas manger comme ça?
- Et pourquoi pas ? Tu n'es qu'une petite chienne, une esclave maintenant c'est ton statut et tu ne mérite pas de manger autrement alors dépêche toi. »
Accompagnant les paroles de Sylvie, une paire de grands coups de cravache vinrent s'abattre sur la croupe de Coralie, faisant jaillir des larmes de ses yeux déjà terrorisés.
La jeune femme, complètement anéanti, se plia donc à la volonté de Sylvie. Elle s‘avança près de l‘assiette, se pencha, et comme elle pu, mangea le contenu de l'assiette, tentant de ne pas en mettre sur le sol.  La lenteur de la jeune femme eût tôt fait d‘agasse Sylvie qui lui cria soudain.
« À genoux si tu as fini souillon!
Tu va avoir droit à un dessert! »
                  Sylvie s'approcha de Coralie, se mit face à elle, et d'une main vint pousser la tête de celle ci pour venir la mettre entre ses cuisses, tandis que de son autre main elle ouvrait sa combinaison, laissant apparaître son entre jambe.
« Lèche maintenant! Souffla-t-elle.
 Lèche ta maitresse! 
 Aller exécution! »
Coralie, au comble de la terreur, tenta de tourner la tête pour échapper à cette nouvelle humiliation, mais Sylvie l'attrapa par son collier et de l'autre main lui administra une paire de gifles magistrales.
« Comment tu n'obéis pas? Je vais t'apprendre à obéir moi. Cracha-t-elle. »
                  La min de Sylvie lui recolla la bouche sur sa vulve, lui interdisant tout autre mouvement de défense. Rapidement, Coralie, pleurant à chaudes larmes,  anéanti par la violence avec laquelle elle était traitée, sorti la langue et commença à lécher Sylvie. Les sanglots et les hoquets  de la jeune femme agitaient sons corps de soubresauts convulsifs. Ses larmes se mêlèrent bientôt à la liqueur intime de Sylvie, inondant son visage et sa poitrine.
 Très vite, le bassin de Sylvie commença à se balancer, son mouvement s'accéléra, et Coralie reçut un jet de plaisir de Sylvie, lorsque celle-ci jouit en grognant de satisfaction.
Elle voulu retirer sa tête, mais la main la maintint coller d‘autorité.
« Nettoie moi ça petite gouine! »

Coralie, toujours tremblante des sanglots qui la secouaient, continua donc à passer sa langue sur l‘l’intimité de sa gardienne, en hottant la couche visqueuse de cyprine qui la maculait encore.
Lorsque la langue de la jeune femme  eût nettoyé minutieusement la fente de Sylvie, la main défit enfin son étreinte, et la lâcha pour venir lui caresser la tête.
Coralie se laissa glisser  sur le sol, et se recroquevillant,  elle pleura toutes les larmes de son corps, évacuant toute l‘angoisse, et tout le stress qui s‘étaient accumulés en quelques heures à peine.
Sylvie s'accroupit, et lui caressa la joue tendrement.
« Là c'est tout c'est tout, murmura-t-elle doucement.
C’est fini.
Tu viens de passer le cap c'est normal.

                  Sylvie prit Coralie dans ses bras et la berça doucement comme une petite fille. Elle approcha ses lèvres de celle de sa protégée et l'embrassa tendrement.
La pauvre fille, vidée de son  énergie, et ne pouvant plus résistée, se laissa faire. Sylvie lui redéposa un baisé sur ses lèvres, et sa langue vint investir la bouche de Coralie, toujours tétanisée
Peu à peu la jeune femme  se calma, Sylvie la déposa au sol, et se remit debout, tout en tirant sur la chaîne du collier en disant
« Aller viens te reposer, tu en as besoin, et demain sera une rude journée pour toi. »
Tout en reniflant et en sanglotant encore silencieusement, Coralie se leva lentement, et suivit sa kidnappeuse jusqu'à la  cage  qu‘elle avait vu à son arrivée dans la pièce.
Sylvie lui détacha les mains, et lui fit lever les bras pour faire passer par dessus tête la robe qu‘elle lui avait fait enfilé deux heures auparavant.
Coralie se retrouva à nouveau nue, face à sa geôlière, mi tortionnaire, mi angélique protectrice, qui lui hotta les bracelets de ses poignets et de ses chevilles avant de la faire mettre à quatre pattes.
« Ne bouge plus! Ordonna Sylvie.
 Là écarte un peu les cuisses!
 Comme ça!  C’est bien!
 On ne bouge plus ! »
                  Sylvie s'accroupit à coté de sa prisonnière, lui passa autour de la taille une ceinture de laquelle partait une chaîne qui passait entre ses cuisses, pour  remonter derrière elle en s'insérant entre ses fesses.
Elle prit deux petits godes en métal terminés par un anneau, qu'elle enduit d’une crème avant de les enfoncer dans la fleur  et l'anus de la jeune fille toujours immobile.
Coralie sursauta, poussant un cri de surprise et de douleur en sentant les objets durs entrer en elle, et lui dilater ses orifices intimes.
La main de Sylvie s'abattit sévèrement sur la fesse gauche  de la jeune fille.
« Je t'ai demandé de ne pas bouger, alors arrête. »
Sylvie passa la chaîne de la ceinture dans les anneaux des godes, la tendit  et la bloqua avec un petit cadenas, immobilisant les objets à leurs places, et interdisant leur retraits. Elle  bâillonna ensuite Coralie qui n'osait plus bouger tellement elle était paralysée par la peur, à l‘aide d‘une boule maintenue par deux lanières qui passaient derrière la tête de la jeune femme.
                  Coralie  rentra dans la cage sur l'ordre de Sylvie, et celle ci lui rattacha les mains par des menottes, en les attachant elles aussi à un anneau scellé dans le sol, puis elle  referma la cage à clé.
La cage était  de dimension telle que Coralie ne pouvait s'y allonger complètement, ni s’y asseoir confortablement.
Sylvie caressa le dos de sa jeune prisonnière à travers les barreaux de la cage,  s‘éloigna, grimpa l‘escalier, éteignis la lumière, et ferma la porte à clé.
                  Coralie, seule, attachée dans cette cage étroite et inconfortable, ses trous intimes impudiquement violés par les deux objets profondément fichés en elle, complètement à la merci de cette femme qu'elle croyait son amie, ne parvint  pas à trouver le sommeil immédiatement. Cependant, la fatigue, les derniers évènements, le stress, et l’angoisse de ces dernières heures, eurent bien vite raison de sa résistance et elle s’endormit enfin.

jujudoka@free.fr

 

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