Sensuelles aventures pour une même destinée 03 |
Par Julien Graves
M/f M+/f exhibition réticence humiliation boulot lent
Chapitre 3. Le réveil.
Il était 12 Heures 30, quand Élise reprit faiblement ses esprits.
Elle se sentit comme vidé de toute son énergie, qui faisait habituellement son dynamisme. . Elle était toujours allongée, tel qu’elle s’était évanouie quelques heures auparavant.
Elle essaya de bouger la main, puis le bras, rien à faire, l'autre, même chose.
Elle tenta de faire des mouvements avec ses pieds, mais ne parvint à peine qu'à les faire pivoter fébrilement.
Elle ne voyait rien, c'était le noir devant ses yeux, comme si ces derniers étaient recouverts d‘un épais bandeau.
Elle tenta de parler. Sa bouche, elle ne la sentait plus, et Aucun son ne sortit de sa gorge inerte.
Elle n'entendit qu'un bip régulier, et un bruit de pompe.
Au bout de quelques minutes, les sensations revinrent petit à petit.
Elle se rendit compte que dans sa bouche passait un tuyau qui ne lui permettait plus de parler.
Elle comprit alors que le bruit de pompe, venait de ce tuyau, mais pourquoi, pourquoi elle ne pouvait pas bouger?
La mémoire lui revint soudainement. L’hôpital, la préparation, les médicaments, la tête qui lui tournait, les électrodes qu'on lui posait sur le corps, le masque...
Elle réalisa que le bip venait de l'électrocardiogramme, et le bruit de pompe de la machine qui l'aidait à respirer.
Peu à peu ses yeux reprirent vie, et elle aperçut la lumière qui était au dessus d'elle, tel un oiseau qui la fixait silencieusement comme pour veiller sur elle.
Elle entendit des pas qui approchaient.
" Bonjour madame, je vois que l'on est réveillé?"
L’infirmière qui venait de rentrer, saisit les mains d'Élise.
" Vous pouvez serrer ma main? L’autre maintenant?
Bon c'est très bien ça.""
Élise aperçut le visage de l'infirmière qui se penchait sur elle.
Elle l'interrogea du regard.
" Madame, ça va? Vous savez ce qu'il s'est passé? Cligner une fois pour oui et deux pour non. Bon, ne vous en faites pas, l'intervention s'est bien passée, le professeur va venir vous voir tout à l'heur.
Reposez vous maintenant, vous en avez besoin. Je reviendrai vous voir plus tard."
Le visage de l'infirmière disparut du champ de vision d'Élise, puis les pas s'éloignèrent progressivement.
Élise, restée seule, encore sur le coup de l'anesthésie, malgré l'angoisse qui la reprit, fini par se rendormir son esprit étant trop vaseux pour lutter face à la fatigue.
Elle fut réveillée subitement par des voix lointaines provenant d’un couloir:
"- Eh Jean Jacques, apporte la bassine ste plaît y'a la LP31v qui a un souci.
- ok j'arrive.
- merci gars, tu finis à quelle heure ton service aujourd'hui?
- 14 heures et toi?
- même chose.
- ya la kx48C dont il faut faire la toilette d'après bloc et vérifier son pansement.
- Ok on va y aller ensemble dès que j'ai fini."
Élise sursauta en entendant ces derniers mots et se souvint des paroles de l'infirmier qui l'avait préparé ce matin.
"KX48 C, c'est moi ça..... se dit-elle."
"- bon t'as fini Gilles?
- Ouais Jean Jacques, 3 secondes....
- j'ai du boulot moi
- ben moi aussi t'excite pas comme ça gros, j'arrive."
Les deux hommes rentrèrent dans la pièce où se trouvait Élise, puis s'approchèrent.
" - ah merde elle est encore intubé pff Anne est pas encore passée ou quoi? dit le premier.
- ben j'en sais rien moi, attend je l'appelle à l'interphone. Répondit l'autre"
Il s'approcha de l'interphone et décrocha.
" Anne, c'est Gilles, j'suis avec Jean Jacques pour la toilette d'après bloc de la kx48c,
Elle est encore intubée c'est normale, on la laisse comme ça et on attend un peu, ou on peut l'ex tuber?"
La voix d’Anne retentie dans la pièce par un petit haut parleur.
« - Non vas’ y ex tube la. Son volume est normal? Demanda-t-elle.
- euh oui, dit Gilles hésitant
- son scope aussi?
- oui, déclara t-il en consultant l'écran devant lui.
- ok alors vas’ y je viendrai la voir lorsque vous aurez fini.
Gilles raccrocha, et revint près de la table où se trouvait Élise.
"- Bon c'est bon on y va. Tu l'ex tube ou je le fais, demanda t-il à son collègue?
- comme tu veux.
- ben fais le t'as plus l'expérience dans ce truc là.
- ok.
Jean Jacques s'approcha de la tète d'Élise
« Bonjour madame, dit-il, je vais vous enlever ce tube. Vous aller prendre une grande inspiration, et quand je vous le dirai, vous soufflerez très fort.
Attention, on inspire, allez y soufflez!"
"Voilà c'est très bien, n'essayer pas de parler pour l'instant, votre gorge est encore congestionnée par le tube."
Après quelques instants, Gilles se tourna vers Jean Jacques, et demanda:
"-bon on la fait cette toilette?
- aller on y va.
Je retire les électrodes madame, ça va peut être tiré un peu dit-il, en tirant sur les électrodes qui ornaient le corps de la jeune femme. »
Au contact des mains de l’infirmier sur son corps, Élise frémit. Cette sensation de douceur et de caresses, lui faisant dresser
Les tétons au bout de quelques secondes.
"- Et ben mon pépère on dirait que tu lui fais de l'effet, s'amusa Gilles?
- oh ça va hein, répondit sèchement Jean Jacques.
- ben regarde moi ça n'en profite pas je te surveille.
Élise ne sachant pas trop ce qui lui arrivait, ne pouvant pas bougez du tout, se contracta lorsque les mains
Des infirmiers passèrent leurs gants de toilette, sur ces jambes.
Cette sensation de fraîcheur lui faisait du bien, mais bientôt les gants remontèrent et l'un d'eux passa entre ses cuisses.
Elle voulu protester, lorsque le gan de toilette, après être passé plusieurs fois sur
L’intérieur de ses cuisses, vint se frotter délicatement sur son pubis et glisser lentement sur sa fente.
" Non ne parlez pas, laissez vous faire, dit doucement Gilles"
Le gant de toilette était passé à plusieurs reprises maintenant sur son bouton, et Élise commença à sentir que malgré elle, ces caresses résonnaient dans sa tête comme des cloches sourdes qui lui vrillaient l‘esprit, et auxquelles elle ne pouvait se soustraire.
"- et ben mon Jean Jacques c'est qu'elle mouille la cochonne, s'esclaffa Gilles en riant ?
- ah ouais en effet, et pas qu'un peu mon neveu.
- et ben Dolose et Mutulida ils n’ont pas pris la plus refroidie?
- non c'est clair.
Gilles et Jean Jacques finirent de laver consciencieusement Élise puis vérifièrent son pansement.
"- eh Gilles, appela Jean Jacques
- ouais?
- si on vérifié si elle démarre toujours comme ça?
- euh t'es sur?
- bah aller c'est pour le plaisir!
- et si on se fait choppé par Mutulida, on pourra pointer à l'a n p e dès demain tu le sais bien?
- pourquoi tu veux qu'on se fasse chopper c'est juste comme ça pas longtemps- bon ok si tu veux.
Gilles approcha un doigt de la fleur d'Élise et passa celui-ci à plusieurs reprises avant de venir pénétrer l'intimité de la pauvre fille, déclenchant chez elle, un gémissement de réprobation, et un tressautement de son corps.
" Non je.......
Élise ne parvint pas à parler plus longtemps, sa gorge lui faisait trop souffrir, le tube avait passé un trop long moment dans sa gorge pour que sa voix soit sans douleur.
Alors, incapable de résister, impuissante contre l'assaut de ce doigt, Élise subit les caresses et cette pénétration forcée, sentant son esprit bloqué entre le désir d‘une délivrance dans le plaisir, et le refus de cet acte humiliant, tandis que son corps se teintait des traces humides et significatives de l’excitation qui montait en elle.
"- Et gros laisse la place faut que j'en profite un peu moi aussi, dit Jean Jacques en poussant Gilles.
- bon d'accord, vas’ y elle mouille déjà la coquine.
Jean Jacques pris la place de Gilles, et repris les caresses de plus belle. Élise finit par s'abandonner complètement, sachant pertinemment que la montée du plaisir ne pourrait pas être enrayée, la transpiration formant une pellicule mouillée sur sa poitrine ainsi que dans son dos, roulant sur sa peau, pour couler entre ses seins, sur son ventre, sur la naissance de ses reins, et plonger dans ses replis intimes, accentuant encore la quantité de liquide qui s‘écoulait de sa fleur complètement ouverte et palpitante sous les assauts des doigts.
Sa respiration s'accéléra de plus en plus, accompagnant les spasmes qui lui transperçaient le corps et le faisaient vibrer de plus en plus fortement, puis après quelques instants, elle jouit en gémissant, ce qui lui fit horriblement mal à la gorge, et la laissa pantelante, à bout de souffle, toujours allongée sur son brancard, le corps inondé de ses liquides intimes et sudoral.
« - ben t'es content de toi Jean Jacques, tu l'a fais jouir et maintenant on a plus qu'à la nettoyer à nouveau.
- oh t'énerve pas Gilles, t'es furieux parce que ce n'est pas toi qui l'a fait c'est tout, nargua Jean Jacques.
- tu parles..... Bon allez au boulot. »
À ce moment des pas se firent entendre dans le couloir,
Et Anne apparut.
"- Vous êtes encore là vous, s'étonna telle?
- Euh ! Euh ! Oui comme tu le vois, dit Gilles en hésitant.
- vous en mettez bien du temps pour faire une toilette, et vérifier un pansement?
- ben, ben ...
Anne s'approcha et vit Élise encore tremblante des spasmes qui
Lui avait secoués tout le corps.
"- Je vois pourquoi vous mettez autant de temps. Déclara t elle,
Vous savez que le professeur Dolose et le professeur Mutulida ne vont pas vous louper s’ils voient ça.
- Euh comment veux tu qu'ils le sachent?
- ils sont là! Deux chambres à coté, ils arrivent d'ici 3 minutes.
- pardon?
- oui ils arrivent ce n’est pas une connerie.
- merde de merde, de merde!!!!!Qu’est ce qu'on fait Gilles dit Jean Jacques affolé?
- ben qu'est ce que tu veux qu'on fasse Jean Jacques? Je ne crois pas qu'on puisse faire grand choses? »
Au même instant, les deux médecins apparurent;
"- Bien voici mon cher Claude, la patiente que tu m'a demandé de te mettre de coté, déclara l'un des deux médecins.
- ah oui je me souviens, ne la trouve tu pas magnifique, répondit l'autre?
- Si bien sûr elle te fera un bon modèle.
- oui je pense aussi. Toutes les formalités sont faites?
- Oui toutes. »
Le professeur Dolose s'approcha d'Élise
"- Bonjour, comment vous sentez vous?
- ça peut aller. Murmura telle
- Alors c'est parfait.
Le professeur tourna la tête et son regard tomba sur les cuisses d'Élise encore luisante de cyprine formant une nappe visqueuse sur ces dernières.
Il se tourna vers son confrère :
"-tu as fait quelques chose pour la tester?
- non pas du tout. Pourquoi?
- alors pourquoi est-elle dans cet état là?
- fais voir ça!
Le professeur Mutulida s'approcha, se retourna et vit Anne, Gilles, et Jean Jacques qui s'étaient reculé sans bruit.
"- Puis je savoir ce qui s'est passé? Pourquoi cette patiente est elle dans cet état?
- Euh, euh, euh...
- et bien parler Anne, alors ça vient?
- c'est eux docteur!
- c'et vous Gilles, c'est vous Jean Jacques?
- euh et ben oui docteur. En faisant sa toilette on a remarqué qu'elle démarrer très fort et.....
- oui et vous avez voulu en profiter! Mmmmmmm! vous savez ce qui vous attend?
- mais docteur c'était pour ....
- vous n'aviez pas à faire ça vous le saviez. Coupa t-il furieux, et….
- calme-toi Gilbert, intervint le professeur Dolose
- quoi tu va leur pardonner leur faute professionnelle!
- non mais je vais leur donner une chance de se racheter.
- ah ! Ah ! On fera tout ce que vous voudrez docteur dirent Gilles et Jean Jacques en cœur
- Anne, préparez le transfert, et vous deux vous serez chargés de son accompagnement à partir de maintenant, et de la suivre constamment.
- oui bien sûr docteur s'empressa de répondre Anne.
- nous vous rejoindrons sur le lieu d'arrivée.
- Venez mon cher Gilbert passons au patient suivant.
Les deux médecins sortirent
"- Et ben on a eu chaud?
- tu parle ouais
- bon les gars faudrait peut être pensé à la préparer convenablement maintenant sans faire les dégueulasses, dit Anne les bras croisés?
- oui c'est vrai t'as raison,
- Allez au boulot
- et moi je prépare son transfert dit elle en faisant demi-tour. »
Anne sorti de la pièce, se dirigea vers le téléphone et composa un numéro Une voix lui répondit peut après.
"- Michel, ici Anne, salut comment ça va?
- salut Anne, ça va et toi?
- ça va merci dit moi j'ai un transfert pour le professeur Dolose
- ok comme d'habitude?
- Oui. Référence de la patiente, kx48C
- Ok. Pour quand?
- En fin d'après midi si possible?
- Pas de souci je passe vers 18 heures.
- Bien merci. »
Anne raccrocha et revint dans la pièce où se trouvait Élise
"- Alors ça avance, demanda t elle?
- oui stress pas!
- on a fini
- le transfert est pour 18 heures allez vous préparer
Je m'occupe d'elle
- ok à toute à l'heure madame.
- À toute ! »
Élise resta seule avec Anne.
« - mais, mais, quel transfert, s'enquit Élise
- pardon?
- Je ne comprends plus dit Élise affolée
- Faites attention à votre voix, dit Anne en posant sa main sur l'épaule d'Élise
- Mais, mais?
- Vous allez être transférer pour une meilleure prise en charge ne vous faites pas de souci.
Élise ne comprenais pas. Elle fronça les sourcils et se dit :
" Transfert? Mais où? Pourquoi? Je fais quoi ici ??? »
Anne l'interrompit dans ses pensées
« - Maintenant il faut vous reposer madame. Voulez vous que je vous donne un calmant?
- Non merci
- Bien. Je vous laisse vous reposer et reviens tout a l'heure pour le transfert. »
Anne sortit, laissant Élise à son stress et à son angoisse.
La jeune femme ferma les yeux, sentant à nouveau une boule de stress grandir dans son estomac.
L'angoisse était si forte, elle était encore tellement assommé qu'elle s'endormi très vite
(à suivre)