Sensuelles aventures pour une même destinée 04 |
Par Julien Graves
M/f M+/f exhibition réticence humiliation boulot lent
Chapitre 4. Le transfert.
L’après midi s'achevait lentement, lorsqu'Élise rouvrit les yeux.
Elle ne savait pas combien de temps elle avait dormi, mais les médicaments n'avaient apparemment pas fini de faire
Leur office car elle se sentait encore sans force, incapable de bouger comme elle l‘aurait voulu.
Elle essaya de parler pour voir si sa gorge n'était plus trop douloureuse:
" Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ça fait encore un peu mal, mais je crois que ça va mieux"
Elle tourna la tête et aperçu les machines auxquelles elle était reliée il y a tout juste quelques heures à peine, rangée contre le mur blanc de la pièce, et observa son environnement. Plus personne autour d’elle, juste des bruits de voix au loin lui indiquaient qu’elle n’était pas vraiment seule.
Elle essaya de remettre les derniers évènements qu’elle avait vécu dans l'ordre dans sa tête pour essayer de comprendre ce qui lui arriver.
Elle ne voyait pas pourquoi, elle était arrivée ici, dans cette situation si bizarre, oui c'était bien le mot, bizarre.
Pendant qu'elle était dans ces pensées, dans une pièce un peu plus loin, Gilles et Jean Jacques, se préparaient.
« - eh quand même Jean Jacques, je ne sais pas toi, mais je n’ai pas vu souvent une fille monter comme ça dès qu'on la titille, un peu.
- ouais c'est vrai, ça tu l'as dit.
On la transfère où là?
- franchement? Je n’en sais absolument rien.
- bon on va se bouger il est bientôt 17 heures 45 et Anne a dit que le transfert était pour 18 heures environs.
- ouais mais bon sachant pas où on va?
- Mouais sais vrai. »
Tout en discutant, les deux hommes enfilaient leurs gants lorsqu’Anne entra dans la pièce.
"- Vous êtes prêt vous deux? Va falloir y aller!
- oui pratiquement
- rejoignez-moi auprès d'elle. Reprit-elle. Et pas dans 30 ans, Michel ne va pas tarder à arriver. »
Anne sorti de la pièce, emprunta le couloir et entra dans la salle où se trouvait Élise.
Celle-ci était toujours dans ses pensées, allongée sur son brancard, les yeux dans le vide, à demi clos.
Anne s'approcha et posa la main sur le bras de sa patiente.
" Madame, il va falloir se préparer pour votre transfert.
Élise sursauta, tout en ouvrant grand les yeux et dévisageant l‘infirmière avec un air paniqué.
« - Euh! Oui! Oh! Mais je ne comprends pas, je ne comprends plus rien.
- qu'est ce que vous ne comprenez plus?
- tout ça ! Pourquoi je suis ici, pourquoi ce transfert, pourquoi? Pourquoi…? »
Élise se mis à sangloter.
« - là, ça va aller, quel est votre nom? S’enquit Anne avec une voix douce et rassurante.
- Élise. Dit la jeune femme entre deux sanglots.
- d'accord Élise, moi c'est Anne.
Ne vous en faites pas c'est normal. Vous êtes là pour que nous puissions vérifier que votre intervention c'est déroulée correctement, que vous ne faites pas une rechute, et que tout se passe bien là dedans.
C’est tout.
Là calmez-vous. »
Tout en disant cela, Anne avait pris la main d'Élise.
"- Mais pourquoi tout ça pourquoi, suis je dans cet état là? Pourquoi ses sangles...
- calmez-vous, Élise, s'il vous plaît. Les sangles, c'est juste pour que vous ne tombiez pas du brancard c'est tout. Vous savez c'est pour tout le monde pareil.
- mais la dernière fois ça n'était pas comme ça aussi.
- - oui je sais mais le professeur Mutulida à des règles très strictes vous savez.
Là calmez vous c'est tout. »
Après quelques minutes les sanglots d’Élise se firent moins présent, et diminuèrent, et finirent par se calmer.
Anne lui sourit, tout en gardant la main de la jeune femme entre les deux siennes.
"- Ça va mieux?
- euh un peu? Renifla élise.
- maintenant il faut se préparer.
Je vous défais les sangles pour le moment mais je devrai vous les remettre après. »
Anne, joignant le geste à la parole, laissa la main d'Élise pour retirer les sangles qui entravaient toujours la jeune femme.
«- Là, voilà.
Vous sentez ça?
- Oui.
- - bien, reprit Anne, on va essayer de s'asseoir doucement, je vous aide. Allez-y. »
Élise se redressa péniblement.
"- La tête ne vous tourne pas trop? Ça va?
- Un peu mais ça va aller. Répondit doucement élise.
- on va remettre la chemise? Ça vous évitera d’avoir trop froid. »
Anne saisit la chemise en pvc qu'élise avait dû enfiler avant d'aller au bloc, la déplia face à la jeune femme, et l'aida à la l‘enfiler, avant de la boutonner dans son dos.
« - Vous n'avez pas trop froid?
- Un peu si.
- Je vous mettrai une couverture pour le transfert.
Je vous laisse 30 secondes je reviens. Je vais chercher le nécessaire pour vous préparer. »
Anne disparut d‘un pas rapide, tandis qu’élise, seule dans la pièce, fit bouger un peu ses mains et ses bras pour les dégourdir, puis fit de même avec ses jambes et ses pieds.
Anne revint bientôt avec un paquet plastique fermé hermétiquement comme celui qu'avait ramené l'infirmier le matin même, et dans lequel
Se trouvait les vêtements qu'elle portait) à présent.
Elle s'approcha, déposa sur la chaise le petit paquet, et l'ouvrit.
« - On va y aller? Demanda t elle.
- euh......hésita élise.
- ne vous inquiétez pas ça va bien se passer.
- euh bon.
- allez y rallongez vous, pas trop vite pour ne pas avoir de souci.
Je dois prendre votre température avant tout, et votre tension. »
Anne saisit le bras d'Élise et lui posa le tensiomètre. Après quelques instants, elle l'enleva en disant :
« C’est parfait. Levez vos jambes s'il vous plaît? »
Élise obéit lentement, rougissant en se sachant exposée aussi impudiquement. Anne attrapa l’une de ses chevilles.
« Voilà merci pas plus c'est bien. On ne bouge plus. »
Élise, tout comme les autres fois, senti une troublante sensation qui la parcourut lorsque le thermomètre entra en elle.
« 37 vous n'avez pas de température.
Mais c'est excellent dites moi. »
Élise rabaissa ses pieds, mais Anne l‘arrêta brusquement.
« Non, non, gardez les jambes levées s'il vous plaît je dois vous installer une protection car vous n'avait pas uriné depuis plus de 12 heures et le transfert ne vous permettra pas de le faire avant un bon moment. »
Anne installa un lange sous les fesses d'Élise et le déplia.
« Allez y vous pouvez poser vos pieds.
Voilà restez comme ça le temps que je finisse. »
Anne referma le lange sur les hanches d'Élise, puis lui enfila une culotte toujours en pvc.
« Vous pouvez rallonger les jambes Élise. »
Élise, les joues empourprées de honte, se sentait mal alaise de se voir redevenu une toute petite fille que l'on aurait changé après qu'elle ait fini sa sieste.
Anne la sorti de son songe, en posant sa main sur son épaule.
« Maintenant je dois vous remettre les sangles. Je ne les serrerai pas comme tout à l'heure ne vous inquiétez pas. »
Une fois Qu’elle eût ajusté les sangles, Anne demanda :
« - Vous désirez toujours une couverture?
- euh oui. Répondit élise d’une petite voix.
- d'accord, je vous amène ça. »
Anne se dirigea vers une armoire, en sorti une couverture qu'elle déplia et en couvrit Élise.
« Vous aurez plus chaud comme ça et puis ça vous évitera de revivre des moments comme toute à l'heure. Reprit-elle. »
Anne fit un clin d’œil, et sourit tendrement à Élise qui essaya de lui rendre son signe amical.
« Je dois vous laisser maintenant.
Jean Jacques et Gilles viendront vous chercher pour effectuer le transfert lorsque l'ambulancier sera là.
À bientôt madame, je vous retrouverai sans doute après votre transfert. »
Anne sorti après avoir lancé un dernier sourire à Élise.
La jeune femme commença à sentir la douce chaleur de la couverture l'envahir, et à réchauffer son corps. Cette sensation lui fit du bien et la détendit si bien qu‘elle se laissa couler dans la douce torpeur de ses songes.
Elle somnolait lorsque Jean Jacques et Gilles entrèrent dans la salle.
« - Madame, il va falloir y aller
- Euh oui. Murmura élise.
- Gilles tu déverrouille la porte s'il te plaît? Demanda Jean Jacques.
- Ok
- Allez c'est parti!
Élise vit la lumière qui était au dessus d'elle disparaître, et les néons commencèrent à défiler.
Jean Jacques poussait le brancard, pendant que Gilles à l'avant le guider, et ouvrait les portes.
« - on va à quel sorti?
- Anne m'a dit qu'il nous attendait au sous sol au niveau du parking privé.
- ah bon t'es sûr? C’est bizarre non?
- ben oui mais bon on ne va pas faire les difficiles après le coup de bol qu'on vient d'avoir.
- oui je crois qu’on n’a pas le choix d'obéir. »
Après quelques minutes, ils arrivèrent devant un ascenseur. Ils montèrent dedans pour descendre.
La descente parut interminable à Élise, seul le grésillement des ampoules de la cabine, et les faibles vibrations du mécanisme de la machine, troublaient le silence et donnait un effet officiel à ce voyage.
L’ascenseur s’immobilisa enfin, la porte s'ouvrit et ils repartirent de plus belles à travers le labyrinthe compliqué de l‘hôpital.
Les couloirs étaient beaucoup plus sombres que ceux déjà empruntés, et ils finirent par parvenir à un grand hall froid, percé ça et là par de faibles lumières tremblotantes.
« - maintenant, faut le trouver.
- Ouais ça ne va pas être de la tarte.
- En effet.
- eh reg arde là bas ça ne serait pas lui?
- Euh peut être
- Bon, allons voir. »
Ils se remirent en route, et parcoururent une bonne distance à travers les rares véhicules laissés là sous la garde des caméras de surveillance, avant d‘arriver près d‘un homme qui attendait debout sans bouger.
Élise devina qu'ils se trouvaient dans le parking, l'odeur de carburant y flottait, comme l'odeur des anesthésiants, régnaient à l'étage qu'elle venait de quitter.
« - Bonjour, monsieur.
Vous êtes Michel?
- Ouais salut les jeune. Répondit l’homme. C’est la kx48C?
- Oui c'est ça.
- Ok on va la faire monter. Dit Michel.
Il adressa un sourire à Élise avant de faire le tour du véhicule et d’ouvrir la double porte arrière.
« - Aller Gilles on y va. Dit Jean Jacques.
- ok à trois on soulève
Ne bougez pas madame
1, 2, 3 ! «
Élise senti son brancard soulevé et déposé dans le véhicule.
Gilles et Jean Jacques reculèrent pour laisser monter Michel.
Celui ci fixa les verrous aux roues du brancard, puis redescendit invitant Gilles et Jean Jacques à remonter et à s'asseoir de chaque coté d’Élise.
Michel claqua les portes, et monta au volant.
« - Bon vous êtes prêt les jeunes, on peut y aller? Demanda t il.
- Oui vas’ y Michel
- ok direction le centre du docteur Dolose.
Le véhicule vibra sous l’impulsion du moteur qui démarrait, puis il commença à rouler lentement puis à prendre de la vitesse.
Élise tourna la tête et vi par dessus l'épaule de Jean Jacques, à travers la fenêtre, le décor du sous sol qui commençait à bouger, au fur et à mesure que le véhicule avançait.
Jean Jacques remonta la couverture sur les épaules d’Élise tout en disant.
« - vous aller attrapez froid. C’est mieux comme ça non?
- Euh oui merci.
- On en a pour combien de temps Michel?
- Environs une heure
- Quoi une heure? C où son centre à Dolose?
- Ce n’est pas la porte à coté mon petit gars. Dit Michel en riant.
- Mais qu'est- ce qu'on va faire pendant ce temps là?
- mouais je comprends pourquoi il avait un petit sourire le Dolose quand il nous a dit qu'on devait l'accompagner.
- pff ouais en tout cas on va faire quoi là?
- attendre qu'est-ce que tu veux.
- vous voulais la radio les jeunes? Demanda Michel.
- euh ça dépend quoi ?
- Je fais tourner vous me dite quand je dois arrêter.
- Vas’ y.
- arrête c'est bien ça.
- C’est pas mal ouais. »
Le trajet se déroulait assez tranquillement depuis plusieurs minutes, et Élise ne voyait plus que des véhicules qui passaient à coté d‘elle. Elle en déduit qu'ils étaient sorti de la
ville, et étaient entré sur l'autoroute.
Soudain, elle senti une alerte de sa vessie qui lui signaler qu'il était temps de se vider. Elle n’en tint pas compte, mais l’alerte reprit bientôt de plus belle.
Élise se retint, mais au bout de quelques instants le signal d'alerte se fit plus fort et plus pressant. À force de se retenir elle devint toute pâle.
« - Vous avez mal quelque part?
- Non, non ça va. Murmura t elle gênée, les efforts qu‘elle faisait pour retenir son urine, la rendant livide. »
Au bout d'un moment, Élise n'en puis plus, et près de s’évanouir, se laissa aller. Aussitôt qu’elle se relâcha, elle sentit une vague chaude envahir ses entre cuisses, et son pubis.
Elle rougit de cette nouvelle humiliation qu‘elle devait subir.
Les infirmiers la regardèrent et sourirent.
Élise voyant qu'ils avaient sans doute compris ce qu'il venait de se passer. Rougit encore plus, honteuse comme une petite fille fautive d‘une bêtise.
Le trajet continua tranquillement pendant un long moment, au cours duquel élise ne pu retenir à deux reprises les alertes de sa vessie.
Au bout d'un moment Michel déclara :
« On est environ à 10 minutes d'arriver les jeunes.
Là c'est les bouchons qui risque de commencer je vais mettre le Giro pour faire de la place. »
Il appuya sur un bouton et la sirène retenti immédiatement.
Gilles passa sa main sous la couverture et frôla la chemise de pvc au niveau du sein d'Élise.
Le téton pointa lorsque la main repassa plus prêt encore, excité par cette caresse.
« - Mais que faites-vous? S’affola la jeune femme.
- Chut taisez-vous! »
Jean Jacques compris la situation, et fit un clin d'œil à Gilles
« - Tu me laisse l'autre coté?
- Vas’ y ! »
Les mains se glissèrent simultanément sous la couverture, et prirent possession de la poitrine de la pauvre jeune femme.
Élise avait maintenant les mains de Jean Jacques et Gilles sur les seins, et ne pouvait rien faire pour les empêcher de la toucher comme il le faisait. Elle tenta de protester timidement.
« - Mais arrêter s'il vous plait?
- Je vous ai dit de vous taire! Laissez-vous aller
- comment tu les trouve?
- Bien, très bien, je n'en ai pas vu des comme ça depuis pas mal de temps. »
Ils en étaient là lorsque la voix de Michel les fit sursauter
« - Oh les jeunes vous faites quoi là?
- euh, euh, rien, rien, Michel t'inquiète
- on va arriver.
- Ok merci de l’info. »
Les mains se retirèrent à regret. . Élise enfonça sa tête sous la couverture, les larmes aux yeux d‘être malmenée et humiliée de cette manière, sans qu‘elle ne puisse rien faire pour se défendre.
Le véhicule ralentit, puis s'arrêta à plusieurs reprises.
On entendait le GPS de Michel lui indiquer la route brisant le silence qui régnait dans l‘ambulance.
Le véhicule fini par s'arrêter au niveau d’un immense portail, et Michel baissa sa vitre pour appuyer sur l'interphone qui apparaissait sur le mur devant la portière.
« - oui bonjour Marine à votre écoute?
- Bonjour Marine c'est l'unité 47C j'amène la patiente référence kx48C pour le professeur Dolose? Annonça Michel.
- Vous m'avez dit référence? Demanda la voix.
- kx48C
- Un instant je vérifie?
- Merci. Dit Michel.
- Ok je vous ouvre. Reprit la voix. Garez vous là devant l'entrée j'arrive.
- Bien merci. »
Michel remonta sa vitre et démarra. Il se gara à l’ endroit indiqué et arrêta le moteur.
Il descendit, fit le tour de l’ambulance, et ouvrit la porte arrière. Une femme arriva à son niveau et demanda.
« - c'est la kx48C?
- Oui c'est cela même ma petite dame. Les infirmiers l'ont accompagné.
- Oui je sais on m'a prévenu. »
Gilles et Jean Jacques sortirent
« - tiens mais c'est Marine? S’écria Jean Jacques.
- tiens Jean Jacques, ça fait plaisir de te voir!
Tu nous amène une patiente?
- Ben oui comme tu vois;
Je te présente Gilles mon collègue, Gilles voici Marine, une amie, et ancienne camarade de classe. »
Tandis qu'il discutait, Michel était montai et avait débloqué les verrous du brancard d'Élise.
Il descendit en disant.
«- Voilà les jeunes elle est dispo. »
- Ok merci Michel. »
Les deux hommes remontèrent et sortir Élise du véhicule.
« - Bonjour madame. Dit Marine.
- Bonjour.
- On va rentrer sinon vous allez avoir froid.
- Gilles tu prends le brancard? Demanda Jean Jacques.
- Oui ok si tu veux. »
Élise reparti donc, pousser par Gilles, et suivant Marine et Jean Jacques.
Tandis qu'ils allaient rentrer ils entendirent derrière eux, une voix crier au loin.
« Salut les jeunes et à la prochaine! »
Gilles se retourna et fit signe en criant
« Salut Michel à la prochaine! »
Il reparti en accélérant le pas, pour ne pas perdre de vue Jean Jacques et Marine qui avançaient sans faire attention à ce qui se passait derrière eux.
La porte automatique du grand bâtiment s'ouvrit et se ferma derrière Élise.
Une fois entrée, Élise se trouva dans un hall immense, puis emprunta un couloir.
Elle rejoignit Jean Jacques et Marine devant l'ascenseur.
Ils entrèrent ensemble à l’intérieur de celui- ci, et descendirent pendant un long moment.
La porte s'ouvrit enfin et le groupe reparti de plus belle. Ils s'arrêtèrent devant une porte métallique renforcée que Marine ouvrit en composant un code sur un panneau de commande.
La porte coulissa dans un sifflement léger, et Marine fit signe à Gilles de faire entrer le brancard.
Élise commençait à avoir mal au ventre, Le trajet avait dû écourter les effets des calmants.
La porte se referma sur Marine et Jean Jacques qui avait suivi Gilles dans la pièce qui s'ouvrait maintenant devant eux.
Gilles manœuvra le brancard afin de le positionner sur le côté du lit qui trônait au milieu de la pièce.
"- Faites la passer sur le lit elle sera mieux. Dit Marine."
Gilles et Jean Jacques retirèrent la couverture d'Élise, et lui hottèrent les sangles.
"- Je vais aller chercher de quoi la changer. Annonça Marine en s’éloignant.
- ok vas’ y on t'attend. »
Marine sorti.
« On va s'asseoir je pourrais vous enlever cette chemise. »
Gilles détacha les boutons qui retenaient la chemise dans le dos d'Élise, puis l'aida à la retirer.
« - Maintenant on se rallonge, nous allons vous changer, et nous vous ferons changer de lit. »
Marine revint bientôt, et en déposant un paquet sur le lit.
"- Voilà tout est là. Dit-elle en s’approchant du brancard.
- Soulevez les jambes madame. »
Élise leva les pieds comme elle l'avait fait quelques heures auparavant, exposant son lange gonflé par son urine.
Jean Jacques retira le paquet odorant qui protéger toujours l'intimité de la jeune femme et le jeta à la poubelle que Marine avait ramenée. Il nettoya les entre cuisses, le pubis et l'intimité d'Élise.
Celle-ci, troublée, le feu aux joues, se croyait retomber 23 ans en arrière lorsque sa mère la langer alors qu‘elle n‘était qu‘un nourrisson.
Jean Jacques aller ajuster un nouveau lange quand Marine intervint.
"- non attend le professeur Dolose va passer il veut la voir sans ça.
Tu lui mettras pour la nuit après son passage.
- bien on ne va pas contredire ses ordres au monsieur. »
Gilles changea le bonnet et les chaussons de pvc que la jeune femme portait toujours, pour des chaussons et un bonnet en satin blanc.
« - eh ben il se fait pas chier le professeur?
- en effet ce n’est pas courant.
- c'est pour les patientes qu'il apprécie vraiment. Déclara Marine.
- ma chère madame j'crois que vous avez tout à gagner. »
Jean Jacques aida Élise à se redresser et lui enfila une chemise elle aussi en satin blanc.
La sensation de douceur procurée par le tissu envahie le corps d’Élise immédiatement faisant tressaillir sa peau.
« - Gilles tu m'aide on va la transférer dans le lit. Dit Jean Jacques.
- Ok. Laisser vous aller madame.
- T’es prêt?
- Ouais quand tu veux;
- 1 2 et 3. »
Élise fut soulevée et déposée sur le lit.
Marine releva le dossier de celui -ci, pendant que Gilles couvrit Élise des couvertures.
« Nous allons vous laisser vous reposer maintenant.
L’un d'entre nous viendra vous apporter quelques choses à manger tout à l'heure. Annonça Marine en souriant.
- pourrais-je avoir à boire s'il vous plaît?
- Euh je vais voir ce que je peux faire.
- Merci. »
Les trois infirmiers sortirent en emportant le brancard avec eux.
Élise entendit la porte se refermer et le verrou électronique se déclenchait.
Elle goutait avec délices l'agréable sensation de ne plus être entravé par des sangles et de pouvoir bouger comme elle le désirait.
Elle se détendait pour la première fois aujourd'hui, Même si la pièce dans laquelle elle se trouvait ne possédait pas de fenêtre, et était condamnée par une porte sécurisée par un verrou électronique.
Elle se blottit sous les épaisses couvertures et ferma les yeux pendant quelques secondes.
Plusieurs minutes passèrent avant que la porte ne s’ouvre et Jean Jacques n‘entre.
« Je vous amène un verre d'eau sucré pour commencer. Déclara t il.
Ne buvez pas trop vite pour ne pas risquer d'avoir un souci. »
Élise pris le verre que lui tendait Jean Jacques, et le porta à sa bouche.
Elle avala une petite gorgée. La douceur du sucre lui fit du bien dans sa gorge encore endolorit.
Une fois qu'elle eu fini elle rendit le verre à Jean Jacques.
« - Pouvez vous abaissez un peu le dossier s'il vous plaît, je vais essayer de me reposait.
- oui bien sur madame
Est ce que ça va comme ça ?
- Oui merci c'est très bien. »
Jean Jacques regarda fixement Élise, détaillant ces traits délicats, ses paupières bien dessinés malgré leurs gonflements dû à la fatigue ainsi qu’aux larmes qu‘elle avait versés, ses pommettes roses, sa mâchoires arrondies, sa bouche fine qui appelaient aux baisés, son nez aquilin... . Elle ferma les yeux, après avoir dégagé son front de quelques unes de ses mèches de cheveux blonds.
Il s'approcha sans bruit et saisit ses mains tout en se penchant sur elle.
Lorsqu’el ouvrit les yeux il était déjà trop tard. Sa bouche entra en contact avec celle de Jean Jacques.
Elle voulut se débattre mais pas moyen de bouger, ses mains prise dans les étaux puissants des mains de l‘infirmier ne pouvant s‘en extirper.
« - laissez-vous faire. Lui murmura t il.
- Non, je, non, non…
Élise ne pu en dire plus, la langue de Jean Jacques lui bloqua toute parole, et la bâillonna pendant plusieurs secondes.
Lorsque Jean Jacques se retira enfin, Élise ne bougeait plus.
Elle était restée prostrée, n'ayant plus de volonté, épuisée par sa journée, et par les actes humiliant et salissant qu‘elle avait du subir.
Jean Jacques lui sourit.
Au bout d'un instant elle leva les yeux sur lui, l‘air agar.
« - Pourquoi ? Pourquoi ?articula t elle.
- Pourquoi quoi, madame?
- Pourquoi avez vous fait ça?
- Je n'ai pas pu résister vous êtes magnifique comme ça. Et ça me dégoute de penser que c'est un gars comme Dolose qui en profitera.
- pourquoi dites-vous ça?
- pour rien pour rien.
- mais, mais… ...
- Bon il faut que je retourne on va se demander ce que je fous.
À tout à l'heure. »
Il sortit rapidement, et la porte se ferma à nouveau, laissant Élise seule sans force, anéantie par la succession d‘évènement qu‘elle avait traversé en à peine quelques heures.
Elle se pelotonna sous sa couverture et pleura doucement, puis épuisée finit par s'endormir.
Le bruit de la porte la réveilla en sursaut.
« - Ah voilà cette patiente après son transfert, annonça le professeur Mutulida.
- elle est encore plus belle dans cette tenue, non?
- ah ça oui je ne te le fait pas dire. »
Le professeur Dolose s'approcha d'Élise.
« Vous avez bien l'air triste madame? Demanda t il. »
Élise ne répondit pas et s'enfonça sous les couvertures.
« Madame, vous allez bien? »
- un timide « MMH » sorti de la bouche d'Élise, tandis qu‘elle tentait de s‘enfoncer encore plus sous ses draps, ne laissant apparaitre que ses yeux plein de larme et de désespoir.
« - Comment vous appelez vous? Demanda le professeur Dolose.
- Élise. Souffla la jeune femme.
- Élise, c'est très beau.
Je peux retirer la couverture je dois regarder l'état de votre pansement.
- euh oui. fit timidement Élise en repoussant un peu les couvertures à regret. »
Le professeur Dolose fit descendre la couverture jusqu'à la moitié des cuisses d’Élise.
Il remonta la chemise, et commença à tirer sur le pansement.
« Ça va tirer un peu ne vous en faites pas. »
Le professeur Mutulida s'approcha.
« - un peu d'aide?
- non ça va aller dit-il en finissant de retirer le pansement.
Ça va la plaie est belle.
Le professeur passa sa main ganté sur le bas ventre d'Élise et tata celui-ci.
Sa main descendit petit à petit, et fini par atteindre sa fente. Un doigt pénétra dans sa grotte humide. La jeune femme, au comble de la détresse, ne bougeait plus, anéantit par la fatigue, et le stress.
Le doigt décrivit des va et viens, ce qui provoqua, des plaintes timides puis des gémissements de la part de la jeune femme.
« - oui en effet, Gilles et Jean Jacques avaient raison lorsqu'ils disaient qu'elle démarrait très vite.
- oui c'est le moins que l'on puisse dire. »
La respiration d'Élise s'accéléra, et lorsqu'elle jouit en grognant, un spasme la parcourut et lui raisonna dans la tête, détruisant du même coup le reste de ses fragiles intensions de dignité.
Le doigt se retira soudainement, et apparut à la lumière, maculé d‘une pellicule gluante de cyprine, formant de long filament visqueux qui tombaient sur la main gantée.
« - Eh bien mon cher Claude je crois que cette jeune Élise, te conviens? Demanda le professeur Mutulida.
- Oui elle est parfaite, je programme des examens approfondit demain.
Je te laisse refaire son pansement si tu le permets?
- Oui bien sur. »
Le professeur Mutulida refit le pansement d'Élise, puis la recouvrit des couvertures.
Il la regarda, elle avait les yeux perdu dans le vague, encore sous le choc de l'orgasme qui venait de la secouée.
Il se tourna vers son confrère.
« - Je pense qu'il faut la laisser se reposer maintenant.
- Oui tout à fait d'accord.
À demain ma chère Élise. »
Élise tourna la tête vers lui et ne pu rien murmurer, les sanglots la gagnant et la secouant de plus belle.
Les médecins sortirent de la chambre sans faire attention à l‘état de leur patiente, et Élise, épuisé, ne bougea plus du tout sinon que par les sursauts de ses sanglots convulsifs.
Lorsque Marine lui apporta un peu à manger, elle eu du mal à finir tant la fatigue et le stress étaient présente.
Marine abaissa complètement le dossier du lit, et remis les couvertures correctement sur la jeune femme, après lui avoir remis une protection urinaire pour la nuit.
Élise, une fois seule, ferma les yeux, et presqu’aussitôt plongea dans un profond sommeil.
(à suivre)