Sensuelles aventures pour une même destinée 02 |
Par Julien Graves
M/f M+/f exhibition réticence humiliation boulot lent
Chapitre 2. Le bloc opératoire.
7 heures. On frappa trois coups à la porte.
« Bonjour madame, dit l'infirmier en entrant. »
Élise ouvrit les yeux en sursautant.
« Bonjour madame il faut vous réveillé il va être temps de votre toilette.
Tout d'abord je prends votre tension et votre température.
Ne bougez plus. »
Élise à moitié éveillé ne réagit pas tout de suite. Elle senti que l'infirmier prenait son bras, installait le tensiomètre puis le retirait après avoir pris sa tension.
« Tournez vous sur le coté s'il vous plaît, lui demanda t-il. »
Élise obéit sans discuter.
Elle sentit à nouveau le thermomètre s'insinuer en elle puis ressortir après quelques instants.
«- ça va madame? Vous vous sentez bien?
- Euh oui ça va aller merci il me faut quelques instants s'il vous plaît répondit élise, encore engourdie par la nuit.
- D’accord! bien sur!
- M’voilà j'arrive
- Je vais vous emmenez en salle de toilette.
- Pourquoi je ne me prépare pas dans la salle de bain de la chambre?
- Non venez.
- Mais, Mais. La fois dernière je me suis préparé juste là?
- Pas cette fois ci madame allez allons y!
Élise, toujours sur le coup de l'étonnement, suivit l'infirmier dans les couloirs.
Après avoir tourné pendant 2 à 3 minutes dans un labyrinthe interminable, zigzaguant à travers des salles et des chambres stériles bardées de malades et d’appareils complexes, l'infirmier s'arrêta devant une porte qu'il ouvrit, puis entra.
Élise lui emboita le pas. Elle se trouva dans une pièce comportant des portes manteaux, un petit banc, dont les murs, le plafond et le sol étaient totalement carrelés de céramique blanche.
«- je vous laisse vous déshabiller et dès que vous êtes prête, vous me rejoindrez dans la pièce devant vous.
- Euh, je, je.
- Oui, reprit l’infirmier en la fixant dans les yeux, vous vous déshabillez, vous laissez votre chemise aux portes manteaux, et vous venez dans la pièce à coté.
- Euh bon d'accord.
Élise, restée seule, s'assit sur le banc, se demandant ce qui lui arrivait.
Le pressentiment d'hier était revenu encore plus fort, plus pressant. Le comportement de l‘infirmier ne lui semblait pas naturel, et n‘annonçait pas quelque chose de positif, elle en devenait certaine.
Elle déboutonna sa chemise, l’hotta, l’accrocha à l’un des porte mentaux et se rassit pour tenter de reprendre son soufle qui lui échappait, comme englouti dans la boule de stress qui lui tiraillait l’abdomen. Le contact de ses fesses sur le métal froid lui provoqua un frisson qui lui parcourut tout le corps, faisant tressaillir sa peau claire et délicate.
Après une minute, élise se leva, puis se dirigea vers la porte, et passa dans l'autre pièce;
Celle-ci, était carrelée de la même façon, mais était néanmoins plus vaste.
La jeune femme jeta un coup d’œil autour d'elle. Une table d'examen, un placard métallique, une chaise et une cabine de douche. Le blanc des murs augmenté par la luminosité des néons lui fit mal aux yeux pendant quelques secondes, lui renvoyant des éclairs blafards tel des flashs d‘appareil photo.
L’infirmier entra par une autre porte et la rejoignit.
« Voici le produit avec lequel vous devez vous laver intégralement les cheveux y compris. Je vous laisse aussi une serviette pour vous essuyer. Dès que vous aurez fini, je vous demanderai de bien vouloir venir vous asseoir sur la table d'examen et je vous aiderez à
Mettre la tenue de bloc. »
Élise pris le flacon que lui tendait l'infirmier et entra dans la cabine de douche. À chacun des pas qu‘elle faisait, elle sentait ses articulations, ses muscles, et sa peau se raidir, comme saisis et paralysés par l’angoisse, qui ne cessait de grandir en elle.
Elle entra dans la cabine, referma la porte, fit couler l'eau, et au contact de celle ci ses tétons se durcirent, ce qui provoqua un frisson de plaisir qui électrisa tout le corps de la jeune femme, cambrant ce dernier dans un soubresaut involontaire.
Après quelques instants pendant lesquels elle resta immobile, elle se savonna longuement et se rinça.
Malgré le stress qui l'avait envahi depuis qu'elle était arrivée dans cet hôpital, l'eau chaude qui coulait sur son corps lui faisait du bien et la détendit petit à petit. Les vapeurs du savon aseptisant dont elle avait enduit sa peau, lui emplissaient le nez et lui firent tourner la tête, provoquant une sensation étrange mais subtilement agréable.
Une fois essuyer avec la serviette que lui avait préparé l'infirmier, élise sortit et vint se placer sur la table. Sa peau humide, encore constellée de petites gouttelettes, brillait sou l’éclairage des néons. De la main elle repoussa ses longs cheveux blonds, et les remit rapidement en ordre.
L’infirmier s’approcha en portant un paquet plastique fermé.
Il le déposa sur la chaise à coté de la table et l'ouvrit.
Il déplia une chemise en pvc et aida élise à l'enfiler, puis la boutonna dans son dos.
La chemise tombait à mi cuisses, cachant son intimité, mais laissant deviner la naissance de ses courbes intimes.
« Maintenant allongez vous. Dit-il en la saisissant par les épaules, et la faisant basculer. »
Élise se laissa entraîner, et se coucha donc. La sensation du vêtement sur son corps lui donna une impression à la fois de légèreté, mais également d‘enfermement, comme si elle avait le buste gainé dans un fourreau.
L’infirmier tourna la tête de la jeune femme afin de lui nettoyer les oreilles, puis nettoya son nombril, et enfin vérifia l'état des ongles de ses mains et de ses pieds.
« Voilà s'est pratiquement fini. Reprit-il.
Rasseyez-vous. »
Il lui mit aux pieds des chaussons en pvc, lui posa sur la tête un bonnet dans la même matière, qui vinrent recouvrir les oreilles de la jeune femme, et renforcer cette sensation étrange produite par le port de cette blouse.
« Ne bougez pas je reviens de suite. »
Il sortit, revint en poussant un fauteuil roulant, et Le positionna près de la jeune femme, qui ne bougeait toujours pas.
« Je vais vous portez pour vous mettre dedans, car à partir de maintenant vous n'avez plus le droit de poser le pied par terre, puisque vous êtes prête pour le bloc. »
en disant cela, il passa un bras sous les cuisses d'élise, et l'autre derrière sons dos. Il la souleva, et la déposa dans le fauteuil.
Il plaça un drap sur les jambes de la pauvre jeune femme, qui reprise par le stress, commençait vraiment à se demandait quelle était cette cérémonie, qui n'avait d'ailleurs pas eu lieu la fois précédente.
Élise sentit ses mains devenir moites et la transpiration commencer à perler dans son dos pour couler sur ses hanches.
Le fauteuil s'ébranla, et la jeune femme, ne sachant plus quoi penser, ni où elle allait, se vit partir et longeait à nouveau d'autre couloirs.
Après un long moment à travers l’enchevêtrement des halls et des galeries de l’hôpital, elle rentra dans une pièce assez sombre et le fauteuil s'arrêta juste devant un brancard.
L’infirmier repris élise, la souleva, et l'allongea sur le brancard.
Ouvrez la bouche ! Lui demanda t il. Je vous mets un produit, vous le gardez pendant 10 secondes sous la langue avant de l'avaler.
Élise avala le produit, et eu un haut le cœur le goût ignoble du médicament la faisant hoqueter et grimacer.
« - Vous avez un souci? Vous devez vomir?
- Non, non, c'est le produit
- Oui il n'est pas très bon au goût je sais. S’amusa l’infirmier.
- C’est le moins que l'on puisse dire.
- Maintenant levez les pieds je vais vous injecter un produit pour vous détendre. »
Élise sentit la pointe d'une poire se poser sur son petit trou, et entrer de quelques millimètres. Cette sensation réveilla une pointe troublante de désir, qui s’amplifia encore lorsqu’elle sentit un liquide froid entrer en elle et remonter dans son ventre.
« Voilà, je n'ai plus qu'à vous mettre en place votre bracelet d'identifications et vous serez tout à fait prête. »
L’infirmier fixa à la cheville droite et au poignet gauche de la jeune femme, un bracelet plastifié sur lesquels on pouvait lire un code formé de lettres et de chiffres.
« - Vous avez la référence KX48C, annonça t-il.
- Et c'et quoi ce numéro?
- C’est juste pour vous identifier ne vous inquiétez pas.
C’est mon collègue qui viendra vous prendre et vous emmenez au bloc opératoire.
Voilà je vous mets ce drap sur vous pour que vous n'ayez pas froid.
Je vous souhaite bon courage et n'oubliez pas vous ne devez plus poser le pied par terre pour l'instant si vous avez besoin tirez sur la sonnette.
- Merci, dit élise timidement avec une pointe d’inquiétude dans la voix. »
La porte se ferma, plongeant la jeune femme dans la pénombre et le silence
Elle se mit à réfléchir en se parlant à elle-même :
« Mais qu'est ce que je fais ici?
Pourquoi suis-je ici?
La dernière fois ce n'était absolument pas du tout comme ça?
Que me veut-on ?
Et pourquoi cette tenue si bizarre? »
À force de réfléchir, l'angoisse revint plus forte qu‘avant, et au bout d'un moment fit couler une larme sur son visage.
Elle pleura doucement, sans bruit, angoissée comme jamais elle ne l'avait été.
Les produit qu'on lui avait donné commencèrent à faire effet plusieurs minutes plus tard et la firent lentement se calmer et se détendre, si bien qu'elle commença à se sentir flottante, comme dans un lit de coton.
Après une demi-heure, alors qu’elle somnolait et ne percevait plus qu’une brume épaisse autour d’elle, un homme entra.
«- Bonjour, je viens vous cherchez pour aller au bloc, lui dit-il d'un ton solennel,
Aller on y va,
- Moui, souffla élise. »
Le brancard s’ébranla, elle se sentit partir et vit les néons défiler au dessus d'elle, comme un long défilé monotone.
Elle aurait voulu se lever et partir à toutes jambes mais elle ne sentait plus ses muscles, comme si elle ne pouvait plus bouger, comme si son corps ne répondait plus aux ordres de son cerveau.
Le brancard s'arrêta, et repartit pour monter dans un ascenseur.
Elle senti qu'elle descendait, puis repartit, et enfin après quelques minutes, le brancard s'immobilisa.
Elle entendit le bruit d’une lourde porte électrique qui s'ouvrait, puis elle sentit de nouveau qu'elle avançait pour entrer dans une vaste pièce aux murs immaculés de blanc, où les odeurs des produits anesthésiants et antiseptiques y flottaient en lourds nuages vaporeux.
Le drap qui était sur elle fut enlevé, et son corps nu apparut sous les lumières stériles.
« -Vous pouvez vous asseoir? lui demanda l'homme.
- Euh je vais essayer
- Je vous aide allez y! lui dit-il en la saisissant par les bras.
Voilà c'est bien
Maintenant on va se mettre sur la table à coté allez y
Voilà. »
Élise sentit les boutons de la chemise se séparer et celle-ci tomber vers l'avant.
L’homme qui l'avait conduit dans cette pièce l'aida à l'enlever.
Puis il la rallongea
Élise était maintenant à l'exception des chaussons et du bonnet, complètement nue sur la table d‘opération, baignant dans un large halot de lumière produit par le spot qui se trouvait juste au dessus d‘elle, dévoilant les détails des galbes de ses seins, de ses hanches, parfaitement dessinées malgré l‘apparente fragilité de son corps.
Tout tournait dans la tête d'élise. Son stress, les médicaments, lui faisaient progressivement perdre le contact avec la réalité.
Elle senti qu'on lui passait un brassard de tensiomètre et qu'on lui posait des électrodes sur la poitrine.
On lui prit la main et elle sentit la piqure aiguë d'une aiguille qui s'enfonçait dans sa peau. Mais elle était trop assommée pour réagir.
Ses yeux s'obscurcirent lorsqu’on lui posa un masque sur le visage.
L’odeur qu'elle respirait la prit à la gorge et lui fit tourner la tête. Plus elle respirait au plus sa tête tournait.