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La louve (5)
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Auteur inconnu – numérisation Perverpeper

 

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Avant propos : J'ai trouvé ce texte sur internet (malheureusement, je n'ai aucun souvenir du site et je ne sais même pas s'il existe toujours) il y a de nombreuses années. L'auteur était spécifié comme inconnu. Si vous êtes l'auteur de cette jolie fable, veuillez me contacter (ici). Si vous ne souhaitez pas que je le publie, je le retirerai immédiatement.

PP

 

Synopsis : Une jeune femme visite une dominatrice qui fait d’elle son esclave vicieuse et consentante.

 

 

Chapitre 5 : La forêt

 

Je ne sais combien de temps elles me laissèrent à l’abandon mais quand elles revinrent ce fut pour m’annoncer que nous allions faire un petit tour en pleine forêt. Ce ne fut que quand nous fûmes au dehors que je constatai qu’il faisait déjà nuit. Mais où était donc passée cette journée ? La Louve me trompait-elle sur la durée du temps comme pour me faire perdre tout contrôle de la réalité. C’était son droit et je n’étais même pas certaine qu’elle utilise cette arme-là. Mon imagination devait m’entraîner plus loin que La Louve elle-même.

La Panthère me fit glisser dans des bottes de cuir souple qui montaient au-dessus du genoux et me cacha sous un élégant imperméable en vinyle noir que j’aimais déjà. L’automobile nous mena bien vite aux abords de la forêt, elle y pénétra par un petit chemin discret et la route fut alors plus longue comme si l’intention était de me perdre et de m’abandonner dans les profondeurs sauvages de la nature. La Panthère me passa d’ailleurs un collier de chienne au moment même ou La Louve faisait stopper la voiture.
Nous sortîmes du véhicule et je vis alors la chaîne que La Louve tenait entre ses mains. Les deux femmes me poussèrent en direction d’un arbre, m’arrachèrent l’imperméable, me passèrent une cagoule de latex sur la tête uniquement percée de deux trous qui m’obligeaient à respirer lentement, relièrent mon collier à l’arbre et…

J’entendis le moteur de la voiture, elles m’abandonnaient donc bel et bien. Je mouillais.

Un petit vent frais me fouettait les fesses et la chatte tandis que je frottais mes seins contre l’écorce de mon arbre. Mes tétons étaient tendus. Il me sembla entendre des bruits de pas qui se rapprochaient petit à petit de moi, ce ne fut qu’alors que je pris pleinement conscience de ma situation pour le moins périlleuse. Le bruit me semblait parfois évident et distinct, il s’évanouissait aussitôt en m’abandonnant à ma peur.

Un promeneur avait du me voir, peut-être avait-il même assisté à la scène de mon abandon par mes deux Maîtresses, il allait donc profiter de la situation qui lui était offerte.
Cet homme avait bien de la chance alors que moi j’étais réduite à l’état d’animal ou même d’objet.
Puis tout bruit disparut, seul le son du vent qui frappait mon masque me reliait encore à la vie extérieure, quand une main se posa sur mes seins, quand des doigts s’activèrent autour de mes pointes. J’avais affaire à un connaisseur, j’étais partiellement rassurée… Mon corps est disponible pour tout usage érotique, le reste ne lui sied guère. Puis les doigts descendirent vers mes lèvres offertes, ils s’y insinuèrent et se mirent à me branler méthodiquement. J’ondulais de la croupe et savais le caractère outrancier qu’il est possible de mettre en ce mouvement. L’inconnu me caressait sans vergogne, enfonçant et sortant ses doigts agiles de mon intimité troublée. J’avais le sexe dégoulinant, il en profitait et j’aimais vraiment cela. Puis ce furent ses ongles qui se consacrèrent à mon corps, d’abord tendres ils se firent rapidement plus cruels pour finirent par me pincer assez cruellement les tétons durcis et les lèvres impatientes.
Puis les mains s’écartèrent et se firent remplacer par ce qui devait être une branche, un morceau de bois. Celui-ci me pénétra, ce ne fut pas bien difficile. Les irrégularités de la branche me blessaient légèrement l’intérieur mais j’étais surtout branlée magnifiquement. Je ne pus dissimuler mon plaisir trop évident, je me mis à soupirer et à gémir. Mon inconnu en me laissa que quand je fus parvenue à la jouissance, une jouissance nerveuse et qui me brisa le corps au moyen de violentes secousses.

On me parla mais je ne comprenais rien avec ce masque. La voix de cet homme était aiguë mais autoritaire. Il m’ôta le masque, j’ouvris peu à peu les yeux et quand la lumière ne me brûla plus je découvris… La Panthère. Il n’y avait donc eu personne d’autre qu’elle, elle n’était donc pas partie avec La Louve.

 Tu as eu peur ?

Oui, Maîtresse

Beaucoup ?

Oui, beaucoup

Tant mieux

Savais-tu qu’il s’agissait de moi ?

Pas du tout

Et pourquoi donc t’es tu laissée faire dans ce cas ?

Parce que je suis une catin, Maîtresse

Espérais-tu que ce soit moi ?

Je ne me posais pas vraiment de question, Maîtresse

Te sentais-tu objet ?

C’est un peu cela

La Panthère me détacha et me jeta dans l’amas de feuilles sur lequel nous nous trouvions, elle m’embrassa, elle me lécha, elle m’offrit ses seins et son sexe, elle me fit jouir une seconde fois, elle me dit qu’elle m’aimait.

Ah, La Panthère quelle femme, mon dieu !

Une voiture nous surprit dans nos attouchements mais ce n’était, malheureusement, que La Louve qui venait nous rechercher. Je crois que j’étais vraiment dans un état d’excitation extrême, je souhaitais m’offrir, me donner et m’avilir. J’aurais accueilli quelques promeneurs vicieux avec un enthousiasme certain, j’aurais même aimé tomber entre les mains de quelques camionneurs virils et vulgaires qui m’auraient rudoyée comme je le méritais. La voix de La Louve me ramena à l’instant présent qui ne manquait pas d’intérêt lui non plus :

Montez mes belles, montez à l’arrière toutes les deux ainsi vous pourrez poursuivre vos recherches.

La Panthère me fit découvrir mon corps comme jamais personne ne l’avait fait, tout y était désormais érogène. Où il y a de l’érogène, il y a du plaisir.

 

 

perverpeper@perverpeper.com

 

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