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Sarah Porter va à l'école (07a)
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Adaptation française par Perverpeper

 

 

Avant-propos : Ce conte entièrement fictif est l’adaptation française de l’œuvre américaine d’un auteur dont le pseudonyme est "Garmonbozia".
Sachez que ce récit fait l’objet d’un copyright et ne doit donc pas être posté sur aucun autre site sans autorisation formelle.

PP

 

 

Sarah Porter va à l'école

 

Chapitre 07 - Dans lequel Sarah prend sa première leçon.

 

Sarah était tellement absorbée par le dilemme qui la torturait,  qu’elle n’entendit même pas la sonnerie assourdissante qui retentissait pour annoncer la fin du cours d’éducation.
Elle n’était plus qu’une épave, à la fois émotionnellement et physiquement. Bien que son postérieur appuyé contre le siège en plastique la fasse souffrir au-delà de tout ce qu’elle avait connu, elle ne pensait quasiment qu’à son visage et ne pensait pas pouvoir le supporter plus longtemps.

« J’espère vous avoir procuré un outil d’apprentissage de grande valeur, mesdemoiselles. » Continua Miss Watson en venant se camper directement en face de ses élèves.

Sarah la suivit avec des yeux suppliants, espérant qu’elle remarquerait son tourment et qu’elle obtiendrait ainsi l’autorisation de s’essuyer le nez et la bouche.

« La première leçon de la journée porte habituellement sur le comportement et la bienséance. Cependant, comme c’est notre premier jour de classe ensemble, nous allons pouvoir parler de votre programme scolaire, de la Maison Trinité, de sa place dans cette école et de l’histoire de cette école elle même. »

À ces nouvelles, les filles furent enthousiastes. Elles avaient beaucoup spéculé sur ça et aucune d’entre elles n’avait pu apporter suffisamment d’arguments pour répondre de façon cohérente à toutes ces questions.

« L’école Harkwood fut fondée en 1806 par Charles Harkwood. C’était un self-made-man qui fit fortune dans le transport maritime. Il était un homme de convictions et il pensait que la morale de son époque se fissurait et en avait identifié un petit nombre de raisons. La plus importante d’entre elles était la progression, contre nature, des droits des femmes. Charles croyait profondément, et il y a de quoi, à l’infériorité naturelle des femmes.
Au cours de l’histoire, les femelles de toutes les espèces ont toujours été reléguées aux tâches domestiques, acceptant la supériorité de l’homme et trouvant une place naturelle dans l’asservissement et le rôle de mère et gardienne du foyer. Cet ordre naturel remonte à l’époque des chasseurs-cueilleurs, au commencement de l’humanité et a franchi les âges et les époques en demeurant un instinct primaire.
Au début du 19ème siècle, alors que le monde s’industrialisait comme jamais, cet équilibre naturel commença à se bouleverser. Charles Harkwood était dérangé par la façon dont la société se développait et se forgeait. Ses petits moyens passaient pour anachroniques, dans sa tentative de rétablir cet équilibre ancestral.
La société d’aujourd’hui nous montre clairement à quel point les inquiétudes de Charles Harkwood étaient prémonitoires quant à la décadence sociale qui n’en était qu’à ces débuts lorsque l’école fut fondée. C’est aujourd’hui devenu endémique dans le monde entier, nous infligeant les pires taux de criminalité et la faillite quasi totale des normes sociétales en vigueur. »

Sarah n’en revenait pas. Il y avait bien un peu de vérité dans les propos de l’enseignante, mais l’adolescente anxieuse ne voyait pas où elle voulait en venir. Visiblement, elle n’était pas la seule, tant le malaise des autres filles était presque palpable.

« Cela prit onze ans à Charles Harkwood pour que son rêve devienne une réalité. Après avoir acheté les terres ancestrales d’un lord déshonoré, il consacra le reste de sa vie à instaurer un pensionnat pour filles, afin de leur apprendre les vraies valeurs et leur transmettre toutes les connaissances dont elles auraient besoin pour reprendre avec succès leur vraie place dans la société. Il était convaincu que ça ne serait que lorsque sa doctrine serait appliquée à une grande échelle que la société pourrait mettre en œuvre l’utopie que tant d’écrivains de son époque désiraient si ardemment.
Pendant les 200 dernières années, l’école Harkwood s’est efforcée de rééquilibrer l’ordre des choses.
Au cours des ans, la société a continué à se corrompre, de façon irrégulière certes, mais en accentuant ce déséquilibre. Cependant, ici à Harkwood, la Maison Trinité est restée fidèle à la doctrine de Charles Harkwood et à ses rêves pour une société meilleure.
Avec une poignée d’écoles jumelles, nous avons maintenu un principe d’éducation remarquable.
Ici, vous apprendrez ce que sont bienséance et comportement correct. Vous étudierez la cuisine, le ménage et la couture. Vous serez instruites à l’art de la danse et de la grâce. On vous apprendra la signification et l’importance de l’obéissance et de la servilité. Vous excellerez dans l’art de satisfaire un homme ou une femme. On vous éduquera à toutes les formes de servitude domestique et sexuelle.
Pour faire court votre vraie nature sera encouragée, chacune d’entre vous s’épanouira dans l’éducation que toutes les femmes désirent et recherchent, bien que, malheureusement, la plupart d’entre elles le fasse sans s’en rendre compte, dans la société d’aujourd’hui.

Miss Watson marqua une pose, mains sur les hanches. Sa cane pendait négligemment le long de sa jambe et son regard fixa posément, tour à tour, chacune des étudiantes qui seraient ses élèves pendant les dix-huit mois à venir. Forte de ses neuf années d’expérience à Harkwood, elle savait qu’il faudrait un peu de temps pour que toutes ces informations fassent leur chemin dans la tête des adolescentes. Bien sûr, parfois, certaines d’entre elles avaient refusé de se rendre à l’évidence et elle avait dû les motiver personnellement, mais elles y viendraient toutes, ça ne faisait aucun doute.

« En bref, mesdemoiselles, vous êtes ici pour être métamorphosées en de parfaites petites femmes d’intérieur. La terminologie la plus adaptée à votre statut serait "chiennes", mais certains disent "putes" ou "esclaves". Mais quand bien même vous puissiez vous complaire dans le fait que vous êtes des chiennes comme toute les femmes le sont, je n’aime pas employer le terme "esclave". Il implique un manque d’acceptation de sa vraie nature.
Vous constaterez vite qu’à mesure de l’avancement de vos études vous serez dressées à accepter et personnifier le plaisir que votre servitude implique. »

Lorsque le discours de Miss Watson fut terminé, tous les yeux des étudiantes convergèrent vers Casta. Même celles qui se trouvaient au premier rang oublièrent les règles et la cherchèrent du regard. La Française était assise, la bouche grande ouverte, tellement le laïus de son enseignante l’avait choquée. Elle n’avait jamais cru que ces boniments qu’elle colportait puissent avoir le moindre fond de vérité.

« Regard droit devant ! » Aboya Miss Watson. « La soumission n’est jamais facile, c’est ce qui la rend si gratifiante. Vos tuteurs ont dépensé d’énormes sommes d’argent pour assurer l’intégralité de votre éducation, alors ne perdons pas de temps et commençons immédiatement à faire de vous ces merveilleuses créatures qu’ils attendent que vous deveniez, telles que Charles Harkwood en fut si justement le visionnaire. À vous de contribuer à l’avènement de cette nouvelle société innovatrice et réformatrice.
Récupérez vos boîtes et placez les sur votre bureau, en face de vous. » Ordonna Miss Watson.

C’était le moment de vérité, comme à chaque première rentrée scolaire à Harkwood. Elle observa chacune de ses nouvelles élèves. Avec l’expérience, elle était devenue experte dans l’art de déceler les filles qui causeraient des problèmes et celles qui, au contraire, se complairaient dans cette nouvelle vie. Il était essentiel de détecter le plus tôt possible les adolescentes pour qui l’incapacité de s’adapter docilement frémissait sous la carapace, ce que le choc impliquait systématiquement. Cette étape était donc la clé pour les repérer.

Ah Ozawa, pensa le professeur, parfaite comme d’habitude. Les japonaises ne posaient jamais aucun problème. Leur prédisposition à la soumission était profondément ancrée. Leur culture était celle qui était la plus proche de leur héritage génétique.
Mitchell, l’abrutie aux mamelles bovines, avait parfaitement bien réagi, son expression stupide lorsqu’elle plaça la boîte sur son bureau laissait penser sans le moindre doute qu’elle ne poserait aucun problème.

Même Porter, qui avait cumulé tant d’infractions pendant un laps de temps aussi court, semblait accepter sa nouvelle condition. Cependant, elle émit quelques réserves. L’agitation intérieure qui l’habitait tandis que la logique et la soif de liberté, contre nature que la société avait si insidieusement implantée au plus profond de l’âme de ces filles, luttait visiblement contre l’instinct primaire qu’elle savait exister chez chacune de ces filles.

« Ness ! Debout ! » Commanda l’enseignante à la stature d’Amazone.

Elle avait tout de suite remarqué le léger raidissement physique qu’elle avait appris à reconnaître au fil des ans. Il ne démontrait pas seulement une incapacité à accepter ce nouveau statut, mais surtout une fourberie sournoise qui risquait fatalement d’inhiber l’affectivité instinctive.
D’expérience, Miss Watson savait que cela se traduirait par des problèmes plus tard, probablement avant quelques mois, mais tellement de temps serait perdu. Le message fondamental de ces premières leçons serait inévitablement corrompu. Heureusement, l’enseignante savait parfaitement comment régler ce genre de problème.

« Devant ! »

La jolie blonde s’était levée. Elle ne savait pas trop ce que cela signifiait, mais elle s’avança à l’avant de la classe.
Contente-toi de faire ce que cette connasse te demande pour le moment, se disait-elle. À la première occasion qui se présente, BIM ! Et je serai perdue dans le crépuscule, se conforta-t-elle. Il suffirait d’attendre le repas de midi et elle n’aurait plus qu’à se fondre dans la foule des autres étudiantes et se diriger vers la sortie. Elle avait déjà tout organisé dans sa tête. Elle se cacherait en ville jusqu’à ce qu’il fasse sombre, et se mettrait en route pour Londres. Bien sûr, elle n’avait pas d’argent et ne pourrai rentrer chez elle rejoindre ce soi-disant "Oncle", mais elle se ferait rapidement des amis à Londres et révélerait au monde entier ce musée des horreurs. Voilà comment elle gagnerait de l’argent : En revendant cette histoire à la presse à scandale de ce petit pays de débiles pervers.
L’espace d’un instant, toutes ces pensées tourbillonnèrent dans sa tête, le temps d’atteindre le pied de l’estrade.

Miss Watson la suivit des yeux lorsqu’elle passa fièrement devant elle. Indubitablement sournoise, pensa-t-elle. La petite Scandinave avait visiblement une haute opinion d’elle même, c’était une bonne actrice mais son langage corporel la trahissait aussi aisément que si elle arborait un panneau en néon fluorescent au-dessus de la tête.

L’enseignante s’approcha, dominant la jeune fille d’une bonne tête. Aucun doute, c’était vraiment une beauté typiquement Scandinave. Elle avait de longs cheveux blonds naturels, de superbes yeux bleus et une peau lisse richement bronzée, mais elle avait aussi cet air hautain que peuvent parfois afficher les Scandinaves. C’était vraiment trop barbare. Les fautrices de trouble étaient le plus souvent des filles nordiques. Surprenant comme les traits de caractère s’affirment selon les origines culturelles.

« Lorsque le commandement "Devant" est émis dans cette classe, cela vous indique que vous devez vous rendre sur l’estrade, vous tourner face à vos camarades et vous mettre au garde-à-vous. Et que ça saute ! » Ordonna le professeur tyrannique. « Maintenant, ouvrez vos boîtes. Ness va faire le tour de la classe avec la poubelle pour que vous puissiez y déposer vos emballages. » Signala Miss Watson en aiguillonnant l’adolescente Scandinave du bout de sa cane, pour lui indiquer qu’elle devait se remuer.

Les autres filles déchirèrent l’emballage plastique de leurs boîtes et attendirent que la blonde passe avec la poubelle.
Sarah était encore sous le choc de ce que Miss Watson venait de leur dire. Ça ne pouvait être vrai. Peut-être une sorte de mauvais tour qu’on leur jouait, mais chaque fois qu’elle essayait de s’en convaincre, elle repensait à ces petits détails, tels que les bracelets fixés sur le mur au-dessus de leurs lits. Des indices aussi évidents que le traitement dégradant qu’elles subissaient depuis leur arrivée et l’uniforme obscène qu’elles étaient obligées de porter et qu’elle n’arrivait tout simplement pas à admettre.

Lorsque la jolie adolescente blonde s’approcha d’elle avec sa poubelle, Sarah lutta pour ne pas s’essuyer avec l’emballage plastique qu’elle venait de chiffonner. Les sécrétions de son nez avaient commencé à sécher et à se solidifier entre son nez et sa lèvre supérieure. Mais la grimace de dégoût qu’elle lut sur le visage de la scandinave lui fit perdre la bataille. Elle passa rapidement l’emballage sur son visage et s’en servit pour essuyer comme elle pouvait la morve qui la maculait, avant de le jeter dans la corbeille.

Le soulagement fut intense et immédiat. Elle n’avait pu s’essuyer complètement, mais l’essentiel de sa morve avait disparu. Elle pouvait encore sentir les morceaux de croute restants lui chatouiller les narines et le haut de la bouche. Évidemment, elle devait encore avoir une tête épouvantable, mais le simple fait de ne plus sentir le goût du dépôt gluant et salé sur ses lèvres fut un vrai soulagement.

« Ouvrez vos boîtes et récupérez le manuel qui s’y trouve. »

À l’unisson, dix-sept couvercles cartonnés se soulevèrent et dix-sept petits livres bleus furent extraits de chaque boîte. Les filles ne sachant pas trop quoi en faire, la majeure partie d’entre elles décida de le tenir à bout de bras en attendant d’autres informations.

Sarah profita de l’opportunité pour resserrer ses pieds, refermant ses jambes afin de masquer l’humiliante exposition de sa petite culotte. Les révélations spécifiant qu’elle serait traitée comme un objet sexuel et métamorphosée en obsédée sexuelle avaient du mal à s’intégrer au plus profond de son esprit où sa perception d’elle même lui assurant qu’elle restait une fille comme il faut, se tenait tapie.

« Refermez les couvercles. Ness enlevez chaque boîte de chaque bureau et rangez les dans leurs emplacements respectifs sur les placards. » Ordonna Miss Watson en désignant la rangée de petits placards qui courait le long du mur, de la porte d’entrée jusqu’au fond de la classe.

Tandis que la Scandinave s’acquittait de sa tâche, portant une à une les boîtes jusqu’au meuble de rangement, Sarah en profita pour regarder la couverture du livre. C’était un ouvrage assez fin, qui semblait avoir près de 200 pages et recouvert d’une couverture en cuir bleu sur laquelle était inscrit en relief : "Manuel des étudiantes de la Maison Trinité », au dessus du dessin des armoiries de Harkwood.

« Ouvrez vos manuels à la page 13, mesdemoiselles. Ensuite vous les poserez sur votre bureau, en face de vous, ils resteront ouverts. Aujourd’hui, nous allons commencer avec quelques positions générales. Comme vous le savez maintenant, une bonne position est indispensable pour maintenir une tenue convenable. Le but est non seulement d’afficher une esthétique plaisante, mais aussi de démontrer que vous comprenez votre rôle de soumises. Vous connaissez déjà la position de garde-à-vous, mais pour le reste de ce cours, nous allons apprendre quelques nouvelles positions.
Ness, ici présente, » Indiqua l’enseignante en désignant de sa cane, l’adolescente qui poursuivait son rangement, « Nous servira de modèle. »

Sarah regarda la page 13 de son manuel. Le titre spécifiait : "S’asseoir au garde-à-vous." Au centre de la page, un dessin stylisé recouvrait la majeure partie de celle là. Il représentait une jeune fille sans visage, vêtue de l’uniforme d’Harkwood assise sur un tabouret. Elle avait une forte poitrine et ses tétons se dessinaient clairement sous le corsage familier. Il y avait une vue de face, montrant les jambes grandes ouvertes et la petite culotte qui se distinguait clairement sous la jupe étirée par la position, et une vue de côté montrant comment les bras devaient être positionnés dans le dos. De petits numéros étaient répartis sur les deux dessins, référant à la légende qui indiquait : Tête, coudes, genoux, etc.

Tout en parcourant la description qui se trouvait sous l’image, Sarah fit glisser ses jambes les écartant largement, aussi largement que la façon dont elles l’avaient été lorsque elles étaient à cheval sur la boîte. Elle savait exactement quel spectacle elle offrait, le dessin qui se trouvait sur la page ouverte devant elle en était une réplique exacte. Elle imagina le tableau visible depuis le la place de son professeur : Dix-huit paires de jambes écartées, exhibant dix-huit entrecuisses à peine recouverts par le petit bout de tissu blanc qui leur servait de culotte.
Maintenant, la vocation des bureaux transparents lui apparaissait diaboliquement claire. Elle rougit en lisant les instructions impersonnelles détaillant à la lectrice comment être correctement assise au garde-à-vous.

"L’étudiante s’assoit au garde-à-vous en ayant la colonne vertébrale parfaitement droite.
Les jambes de l’étudiante doivent être séparées selon un angle de 30 degrés.
Les mollets de l’étudiante doivent être perpendiculaires à la surface du sol.
Les bras de l’étudiante doivent être étirés derrière son torse, les épaules tendues vers l’arrière, de façon à former une ligne droite en travers du dos de l’étudiante.
Les mains de l’étudiante doivent être positionnées de façon à reposer sur le bas de ses reins, avec la paume de la main droite enserrée à l’intérieur de celle de la gauche.
La tête de l’étudiante doit être légèrement levée et ses yeux doivent regarder vers l’avant.

"Lorsqu’elle est exécutée correctement, la position "assise au garde-à-vous" permet simultanément de s’assurer que la posture de l’étudiante est maintenue et que ses atouts sont bien mis en valeur :
Les seins poussent vers l’avant grâce à l’alignement des épaules, des coudes et des bras.
La chatte est bien visible grâce à l’écartement des jambes."

Sarah lut le passage, hébétée. On y parlait d’elle, de la façon dont elle était supposée s’asseoir, avec une telle désinvolture. C’était comme si elle lisait le manuel de prise en main d’un lecteur de DVD, scientifique et froid. Ce qui la dérangeait le plus était la simplicité avec laquelle le manuel était écrit, si simplement, pensa-t-elle, que même Mitchell pourrait comprendre sans difficulté les concepts qu’on y décrivait.
Regardant à nouveau le dessin sans tête, elle réalisa qu’elle était déjà assise avec les jambes écartées comme le graphisme le montrait. Elle ne se souvenait pas s’être mise dans cette position et réalisa avec horreur qu’elle l’avait fait inconsciemment en lisant les instructions.
C’était simplement à cause de son besoin impérieux d’être une bonne élève, se rassura-t-elle, et non à cause de toute autre envie.

Ce qui dérangea encore plus Sarah fut l’emploi du terme "chatte", il y avait même une flèche numérotée pointant dessus sur le dessin. Jamais, au grand jamais, elle n’avait appelé son sexe de cette façon.

« Tout le monde debout, sauf Porter, Winkle et Ozawa, » Commanda Miss Watson.

Sarah leva les yeux de son manuel avec inquiétude.

« Shah ! Quel page vous à-t-on demandé de lire ? »

« La page 13, Mademoiselle. »

« Et quel était le sujet de cette page, Shah ? »

« C’était à propos de la position assise au garde-à-vous, Mademoiselle. »

« Maintenant, Shah, pensez-vous qu’il y ait un supérieur dans cette classe ? » Demanda Miss Watson, d’un ton menaçant.

« Oui Mademoiselle, » Répondit la jeune fille de plus en plus inquiète.

« Et qui cela peut-il bien être ? »

« Vous Mademoiselle. »

« Alors expliquez-moi pourquoi, alors que vous venez juste de lire quelle était la posture correcte, vous n’avez pas adopté cette position. »

La jeune fille au type moyen oriental était perdue. Elle n’avait aucune idée de la façon dont elle devait répondre à cette question sans se créer elle même des problèmes.
Sarah se sentit désolée pour la fille qui devait, seule, affronter la colère du professeur. Il n’y avait que trois filles qui n’avaient pas eu besoin de se lever puisqu’elles avaient fait ce qu’il fallait, et elle était heureuse d’en faire partie. Son postérieur était toujours extrêmement douloureux et elle priait le ciel pour ne plus avoir d’infraction. Elle n’avait aucune idée de ce à quoi ressemblaient ses fesses, mais elle était sûre que ça ne devait pas être joli.

« Je ne sais pas, Mademoiselle. »

« Bien sûr que si, Shah. Vous êtes juste trop stupide pour vous en rendre compte. Porter ! Dites-leur pourquoi elles sont debout. »

« Parce qu’elles ont montré de l’irrespect à une supérieure en ne se mettant pas dans la bonne position, Mademoiselle. »

« Correct, Porter. » Commenta Miss Watson en s’asseyant dans son fauteuil en cuir.

« Une infraction pour irrespect. L’ignorance n’est pas une excuse. Si on vous écoutait, vous arriveriez à nous convaincre que vous n’êtes pas fautive en tuant quelqu’un. »

Et sur ces mots, l’enseignante commença à taper sur son ordinateur portable, enregistrant les infractions par numéro de bureau.

« Assises. »

Sarah regarda vers Ness qui était en position d’attente sur l’estrade, se félicitant qu’une quatrième fille ait échappé à l’infraction. Elle détestait être interrogée dans ces conditions, sachant que sa réponse contribuerait à la punition de ses camarades.

« Shah ! Debout. » La jeune fille s’empressa d’obéir. « Allez vous asseoir sur le tabouret qui se trouve dans le coin. Porter, allez à la page 19 et lisez-nous ce qui y est écrit. »

« Le tabouret d’âne, » Commença Sarah. « Le tabouret d’âne est destiné aux étudiantes qui on fait preuve d’un manque d’intelligence flagrant. L’étudiante doit alors s’asseoir sur le tabouret d’âne, face à la classe. Elle doit s’y adopter la position "assise au garde-à-vous. » Ses jambes doivent être écartées selon un angle de 50 degrés. Les talons de chaque pied doivent être calés sur le barreau se trouvant entre les pieds du siège. L’étudiante doit porter le bonnet d’âne. »

Le paragraphe terminé, Sarah s’interrompit. Elle regarda Shah prendre la position qu’elle venait de décrire.
Celle-ci se retourna face à la classe et s’assit sur le tabouret. Puis elle crocheta les talons de ses chaussures dans le barreau situé à mi-chemin entre l’assise du siège et le sol. La barre en bois se positionna parfaitement entre le talon haut et la semelle de la chaussure, donnant l’impression qu’elle était accroupie sur le tabouret. Puis elle écarta lentement ses genoux jusqu’à ce qu’elle estime qu’ils formaient un angle de 50 degrés.
Sarah se doutait que cette position serait difficile à supporter. La poussée des jambes, lorsque ses pieds furent placés au bon endroit, forçait naturellement le poids de Shah vers l’arrière. Cependant, la jeune fille redressa sa colonne vertébrale et croisa ses mains dans son dos, rétablissant ainsi son équilibre.

Sarah remarqua que Shah était l’une de ces filles qui avaient le bas-ventre très poilu. Les jambes très écartées de l’adolescente rouge de honte, montraient distinctement son sexe. Le petit bout de tissu blanc de sa culotte se gonflait en épousant la forme de son pubis, mais n’arrivait pas à contenir les poils qui dépassaient sur les côtés. On dirait un mouchoir sur la tête d’une africaine, pensa Sarah, étonnée de se permettre une plaisanterie au détriment de sa camarade. Elle remarqua aussi qu’à cause de la position des genoux, il n’y avait aucune chance que la jupe puisse masquer son entrejambe, emprisonnée comme elle l’était entre les cuisses et le ventre de Shah.

Miss Watson se rendit à nouveau derrière son fauteuil et en sortit un grand bonnet pointu. Il était blanc avec un grand A majuscule inscrit sur le devant. Basiquement, ça n’était qu’une feuille en carton d’une soixantaine de centimètres de long, enroulée en forme de cône.
L’enseignante le plaça fermement sur la tête de l’adolescente humiliée. Elle se pencha alors sur Shah, qui se tenait tant bien que mal en équilibre sur le grand tabouret.

« Si vous répondez une nouvelle fois à l’une de mes questions en disant "je ne sais pas." Je vous colle une autre infraction. »

L’adolescente pâlit, terrifiée par le ton froid et menaçant de Miss Watson.

« Bien. Mesdemoiselles ! » Lança le professeur d’une voix redevenue moins hostile. « Rendez vous à la page 14, Agenouillée. »

Seize paires d’yeux se détournèrent des jambes écartées de l’adolescente au bonnet d’âne et se portèrent sur leur manuel. Dans un bel ensemble, chacune d’entre elle tendit une main – droite ou gauche – et feuilleta jusqu’à la page 14, avant de reprendre rapidement la position.

« Ness ! À genoux ! »

Confuse, l’adolescente s’agenouilla sur l’estrade. Malheureusement pour elle, il lui manquait son manuel et elle fut incapable de savoir si elle s’y prenait correctement ou non. Elle évacua sa panique en se disant que de toutes façons, infraction ou pas, elle ne serait plus là pour en payer le prix. La seule chose qui comptait était de tenir le coup jusqu’au déjeuner et de ficher le camp d’ici. Il était hors de question qu’elle devienne une putain d’esclave sexuelle.

« Incorrect. Vos tibias doivent être à plat sur le sol et vos genoux plus écartés. Levez vous et ôtez votre corsage et votre jupe afin que vos camarades puissent mieux se rendre compte de ce que vous faites.

La blonde hautaine se releva, mais ses mains hésitèrent sur le premier bouton de son corsage.

« Vous êtes trop longue. Mettez-vous en position de correction, » Ordonna l’enseignante avec colère.

Ness la regarda jouer avec la cane. Ses yeux s’abaissèrent sur le sol, et la jolie blonde se retourna et attrapa ses chevilles de la même manière qu’elle l’avait fait pour la précédente infraction.

« Voilà au moins une position que vous maîtrisez. Peut-être est-ce celle que vous préférez. »

Et avant qu’aucune fille de la classe ne s’y soit préparée, la cane s’envola et s’abattit violemment sur les fesses offertes. Une deuxième marque rouge se dessina parfaitement parallèlement à la première.

« Maintenant, vous pouvez aussi ôter votre soutien-gorge et votre culotte.

Cette fois-ci, Ness n’hésita pas. Elle ôta rapidement sa cravate et la posa sur l’estrade à côté d’elle.

« Non, vous allez avoir besoin de cette estrade. Mettez-moi ça sur votre bureau. »

Avec précautions, Ness descendit la marche, alla jusqu’à son bureau et y posa la cravate. Ses doigts volèrent sur son corsage, déboutonnant trois boutons avant d’être stoppée.

« Sur l’estrade, Ness ! C’est sur l’estrade que vous devez vous déshabiller. Et que ça saute ! » Aboya Miss Watson.

Harcelée, la Scandinave, se précipita vers le devant de la classe, sa queue de cheval dansant à chacun de ses petits pas rapides. Elle monta rapidement sur la plate-forme et se retourna pour faire face à ses camarades. Dans le même temps, elle continua à se déboutonner.

« Tut-tut-tut… » L’interrompit Madame Watson en faisant claquer sa langue contre son palais. « Vous corrigez d’abord votre erreur et, ensuite, vous pourrez nous faire l’honneur de nous montrer comme vous vous déshabillez bien. »

Avec une mine exaspérée, la blonde reboutonna son chemisier pour, aussitôt recommencer à le déboutonner. Ses doigts tremblaient maintenant et elle luttait avec les petits boutons pour arriver à ses fins. Lorsqu’elle se fut enfin débarrassée de son corsage, elle redescendit pour aller le poser sur son bureau, répétant l’opération pour sa jupe et son soutien-gorge. Elle n’hésita qu’un petit peu avant d’ôter son string, mais le fit consciencieusement glisser le long de ses jambes, avant d’aller le placer sur la pile de vêtements qui se trouvait déjà sur son bureau. Visiblement, les allers retours l’avaient abattue.

Ness avait son bureau dans la rangée située derrière Sarah, aussi celle-là ne pouvait la voir que lorsqu’elle se déshabillait et montait ou descendait de l’estrade. La jolie adolescente Scandinave avait une paire de seins qui parut inhabituelle à Sarah. Ses mamelons étaient assez longs et tendus, un peu comme s’ils avaient été étirés par l’extrémité d’un tuyau d’aspirateur.

« À genoux, » Ordonna Miss Watson, à l’instant même ou Ness avait repris sa position d’attente sur l’estrade.

Ness s’agenouilla docilement, appuyant bien ses tibias à plat sur le sol, comme on le lui avait dit lors de sa première tentative.

« Écartez-vous mieux que ça ! » Ordonna l’enseignante en la cinglant sur la cuisse droite.

Toute la classe en fut surprise, mais pas une d’entre elle ne le fut autant que l’adolescente agenouillée. Elles avaient toutes supposé que la cane ne servait que pour les corrections, et elles venaient de découvrir avec stupeur qu’elle pouvait être utilisée au bon vouloir de Miss Watson, pour les instructions autant que pour les corrections.

Ness n’eut pas besoin qu’on lui dise de mettre ses mains derrière son dos.

« Votre fesses doivent être nichées entre vos pieds. » La corrigea l’enseignante en tournant autour de l’adolescente.

Ness souleva légèrement son postérieur, fit glisser son bassin en arrière, faisant en sorte que son derrière soit placé contre l’intérieur de ses pieds.
Sarah, qui se trouvait exactement en face de la présentation, voyait les lèvres sexuelles de la blonde s’ouvrir légèrement. C’était inconvenant et obscène. Elle en fut désolée pour sa camarade.

« Maintenant comparez la positon de vos manuels avec celle de Ness, et levez la main si vous remarquez une différence. »

Les étudiantes se plongèrent dans leurs livres, explorant les illustrations et les explications tout en jetant de fréquents coups d’œil sur Ness pour vérifier.
Sarah leva sa main avec appréhension.

« Porter ? »

« Elle ne baisse pas les yeux, Mademoiselle. »

« C’est bien, Porter. C’est exact, elle a gardé ses yeux droit devant-elle. »

Sarah se sentit rougir de fierté. Elle était dans son élément, comme dans son ancienne école où ses professeurs la félicitaient sans cesse. C’était elle qui avait remarqué la première que Ness n’avait pas baissé les yeux.

« C’est une position humble et les yeux doivent être baissés, mais ouverts. Remarquez sa chatte, comment le fait d’avoir soulevé son cul pour le poser sur ses pieds permet que nous en ayons une vue parfaite, bien qu’elle soit au ras du sol.

Le visage de Ness tourna au rouge tomate. On la traitait comme un objet et elle avait l’impression de ne plus exister en tant qu’être humain. Sans compter que maintenant, toutes ses camarades de classe regardaient son sexe. Cette espèce de folle n’avait rien trouvé de mieux que leur demander de regarder comme il était exposé.

 

 

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