Sarah Porter va à l'école (06c) |
Adaptation française par Perverpeper
Avant-propos : Ce conte entièrement fictif est l’adaptation française de l’œuvre américaine d’un auteur dont le pseudonyme est "Garmonbozia".
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PP
Sarah Porter va à l'école
Chapitre 06c - Dans lequel Sarah commence ses cours.
« Porter, neuf infractions. »
En chœur, le groupe d’adolescentes laissa échapper un petit cri de surprise. L’une d’entre elles venait de recevoir deux coups de cane et elles s’étaient persuadées que personne n’en recevrait plus. Mais voilà que la nouvelle, alors qu’elle n’était arrivée que depuis moins de Vingt-quatre heures, en avait neuf !
Sarah pouvait déjà sentir les larmes se former dans ses yeux. Qu’allaient elles penser d’elle maintenant ? Jusqu’à présent, elle avait pu donner le change, mais dorénavant, elle passerait sûrement pour une perturbatrice.
Elle aurait tant voulu se retourner vers ses camarades, vers Murphy, et leur expliquer que ça n’était pas le cas.
Elle était encore préoccupée par la façon dont les autres filles allaient la percevoir lorsque la douleur explosa au centre de ses petites fesses toutes rondes.
Le choc l’avait prise complètement par surprise. Elle avait cru qu’elle pourrait au moins entendre un sifflement d’avertissement lorsque la cane fendrait l’air, mais ce ne fut pas le cas. La souffrance fut telle qu’elle eut l’impression que qu’on venait de l’entailler à l’aide d’un coup de couteau. Si elle n’avait pas déjà vu les effets des coups de cane sur les trois autres filles, elle aurait pu jurer qu’elle saignait.
« Un, merci Mademoiselle. »
TCHACK !
Le second coup percuta sa croupe à l’instant où elle finissait de remercier. Son pied gauche glissa légèrement en avant, mais l’adolescente maltraitée eut la présence d’esprit de le remettre aussitôt en ligne avant de réciter sa litanie à Miss Watson.
THACK !
Le troisième impact lui coupa le souffle. Elle manqua de s’étouffer en tentant de parler.
« Trois, merci Mademoiselle, » Croassa-t-elle aussi fort que possible.
« Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer pourquoi Porter à du mal à parler ? S’enquit le professeur auprès des adolescentes horrifiées. « Levez votre main pour répondre.
Carrew ? »
« Parce qu’elle souffre, Mademoiselle ? »
« Faux. Quelqu’un d’autre ? Non ? Bien, évidemment qu’elle souffre, c’est l’unique raison d’être de la correction, vous inculquer l’importance d’un comportement approprié. Qui aime bien châtie bien. Il n’y a pas de méthode d’apprentissage plus efficace que l’application ferme et mesurée de la punition. N’êtes-vous pas d’accord Olsen ? »
« Si Mademoiselle, » Répondit l’étudiante d’un ton boudeur.
Ses fesses la cuisaient encore et elle luttait pour ne pas masser délicatement la brûlure du seul coup qui torturait la chair tendre de son derrière. Elle se sentit soulagée de ne pas être à la place de Porter n’osant imaginer le calvaire qu’elle aurait du endurer si sa punition avait été multipliée par neuf.
Miss Watson se retourna vers Sarah qui était toujours pliée en deux, cramponnée à ses chevilles. Trois marques très rouges et très distinctes striaient son derrière.
« Notre Porter à du mal à parler parce qu’elle ne respire pas correctement. Une bonne respiration est extrêmement importante, quelle que soit l’activité à laquelle on s’adonne.
Sarah n’arrivait pas à croire ce qu’elle entendait. Maintenant on allait aussi lui apprendre à respirer ? La pauvre fille commençait à se perdre dans un océan d’humiliation et de douleur.
Savoir que les dix-sept autres filles pouvaient voir son derrière exposé était presque aussi désagréable que la douleur qui irradiait de sa croupe, le long de ses cuisses et dans son ventre.
« Pendant la correction, » Continua l’enseignante, une bonne respiration est essentielle. Plus longue est la punition, plus elle est nécessaire. M’entendez-vous, Porter ? »
« Oui Mademoiselle, » Répondit docilement Sarah.
Elle avait peut-être été choquée au plus fond de son âme, mais elle écoutait chaque mot que prononçait son enseignante, prête à tout pour, non seulement éviter d’autres punitions, mais aussi pour montrer à son nouveau professeur qu’elle n’était pas ce genre de fille qui passait son temps à s’attirer des infractions, certainement pas.
Elle mit d’ailleurs immédiatement la leçon en pratique, ralentissant sa respiration haletante, veillant à bien reprendre haleine, remplissant ses poumons d’oxygène.
TCHACK !
Elle venait d’inspirer lorsque l’air fut propulsé hors de sa gorge par le coup suivant.
L’épreuve la plus difficile à laquelle elle était confrontée était la nature aléatoire des impacts. Elle était dans l’incapacité de prévoir à quel moment le prochain coup allait s’abattre. Il n’y avait ni modèle, ni rythme qu’elle aurait pu déchiffrer pour s’y adapter.
Sarah prit une longue inspiration pour se calmer avant de remplir sa part de marché pour chaque coup. Mis à part le fait de se tenir dans cette position en exposant son derrière comme une cible pour la punition, elle avait commencé à voir les choses comme un processus où chaque participant avant sa fonction.
Miss Watson était de par son devoir indissociable de l’administration de la correction qu’elle avait mérité pour s’être mal comportée, et sa propre tâche se résumait à faire en sorte que ses efforts ne soit pas vains. Son rôle consistait à accepter la douleur que lui infligeait la correction et à en tirer parti pour s’améliorer, pour devenir meilleure.
Son raisonnement semblait si limpide qu’elle n’eut plus aucun doute.
« Quatre, merci Mademoiselle, » Lança la jeune fille à voix haute et claire, si bien que ses mots portèrent dans toute la classe.
« Vous voyez, mesdemoiselles, le résultat est suffisamment explicite.
Au fur et à mesure que les coups s’abattaient sur les fesses tremblotantes de Sarah, il lui fut de plus en plus difficile de maintenir sa position. La douleur qui, au début, se produisait par vagues, était maintenant constante, menaçant de submerger le courage de la pauvre adolescente. Ses jambes étaient tellement tendues et crispée qu’elles lui semblaient être constamment sur le point de lâcher prise et qu’elle allait s’écrouler sur l’estrade. Depuis longtemps, les larmes s’étaient mises à couler de ses joues et tombaient sur le sol, imbibant le bois de leur empreinte.
Lorsque le huitième coup explosa contre sa peau tendre, à l’endroit ou les fesses rejoignent les cuisses, Sarah avait un long fil de mucus qui pendait de son nez. Il s’étirait maintenant sur une bonne douzaine de centimètres et se balançait devant ses yeux. Renifler ne l’avança en rien pour le faire disparaître et elle finit par se rendre compte qu’à cause de sa position, il pendait en fait du bout de son nez.
Sarah avait dépassé la honte. Elle avait été réduite à une masse douloureuse et pleurnichante. Son corps tremblait intégralement et elle n’était plus capable de sentir précisément le dernier endroit où l’impact s’était produit et depuis lequel la douleur irradiait. Lorsqu’elle se relèverait, elle aurait ce ruissellement de mucosités qui recouvrirait son visage, comme celui d’un bébé incapable de se prendre en charge. Comment ces pensées s’infiltraient dans son esprit, malgré la barrière apparemment insurmontable de la douleur qui incendiait sa croupe maltraitée, était incompréhensible pour la pauvre fille.
TCHACK !
Le neuvième coup la percuta avec autant de force que le huitième. Miss Watson ne montrait aucune pitié envers l’adolescente qui sanglotait ouvertement maintenant.
« Neuf, merci Mademoiselle. » Formula-t-elle d’une voix la plus audible et claire possible, malgré les tremblements qui agitaient la totalité se son corps et ses pleurs.
« Assise. »
Sarah se redressa péniblement, essuyant rapidement le long filet de morve épaisse qui pendait sur son nez. Elle n’avait aucune idée de quoi faire de la substance dégradante qui lui collait aux doigts en s’étirant de l’un à l’autre chaque fois qu’elle ouvrait la main.
« Nettoyez-moi ça immédiatement, espèce de dégoûtante. » Aboya Miss Watson en lui tendant un mouchoir qu’elle avait placé au bout de la cane souple avec laquelle elle venait de lui causer tant de détresse.
L’instrument qui lui avait infligé une douleur si intense qu’elle n’en avait jamais ressenti d’aussi forte de toute sa vie, servait maintenant à l’humilier d’une autre façon.
C’est en sanglotant sans discontinuer qu’elle s’empara du mouchoir qu’on lui tendait. Ce qui l’humilia le plus, fut le fait que Miss Watson paraissait écœurée et n’avait visiblement aucunement l’intension de s’approcher un tant soit peu de ses mains souillées.
Sarah s’empressa d’essuyer ses mains et son nez. En quelques secondes, elle avait trempé le tissu avec ses sécrétions visqueuses. Puis, elle descendit lentement de l’estrade, s’assurant que ses jambes flageolantes la supporteraient avant d’y transférer son poids.
« Merci pour ma correction, Mademoiselle, » Pleurnicha-t-elle en tentant de reprendre le contrôle de sa respiration afin d’apaiser quelque peu ses sanglots.
Elle avait l’impression qu’elle aurait pu mieux faire, qu’elle aurait du mieux surmonter la tempête douloureuse qui sévissait dans son postérieur. Elle fit sa révérence à l’enseignante en attente et retourna à son bureau.
« Mettez-moi ce chiffon écœurant à la poubelle, Porter. »
Sarah regarda autour d’elle, à la recherche de l’objet qui lui permettrait de faire disparaître les preuves de son humiliation. Elle aperçut une petite poubelle noire, contre la porte d’entrée et trottina à travers la classe pour y déposer le mouchoir trempé. Puis elle retourna aussi vite que possible s’asseoir à son bureau. Durant tout son trajet, elle fut incapable de levers ses yeux du sol, ne pouvant supporter d’affronter le regard d’aucune de ses camarades de classe.
Elle était taraudée par l’envie presque irrépressible de toucher ses fesses qui la torturaient. Elle avait besoin de se rassurer, de s’assurer qu’elle ne saignait pas, d’évaluer les marques cuisantes qui s’entrecroisaient sur sa croupe dévastée.
Ses mains commencèrent à dériver vers son derrière pour le frotter, pour faire son possible pour soulager la douleur lancinante qui irradiait dans tout son corps.
Elle se reprit à temps, effrayée à l’idée de s’exposer à un autre châtiment.
Lorsqu’enfin elle put s’asseoir sur son tabouret, une décharge de douleur l’élança. Les neuf zébrures qui s’entrecroisaient sur ses reins envoyaient des pulsations d’agonie qui pulsaient dans tout son corps, jusqu’à sa poitrine. Elle appuya délicatement tout son poids sur le fauteuil et crut avoir été frappée une dixième fois. Un nouvel accès de douleur aiguë la lança, la faisant suffoquer lorsque chacune des boursouflures entrait en contact avec le tabouret rigide. Elle s’assit en position d’attente, les pieds de chaque côté de la boîte ce qui l’obligea à ouvrir ses cuisses une nouvelle fois.
Même à travers la douleur qui subsistait de son châtiment, l’humiliation d’une telle position la hérissa intérieurement. Ses épaules s’agitaient de temps en temps, au rythme de ses sanglots mais elle reprenait peu à peu le contrôle de ses émotions. Elle respira profondément et tenta de se calmer progressivement tout en composant avec la douleur. Son nez coulait toujours et elle sentait la morve suinter lentement hors de son nez.
Cela l’horrifia, mais elle était trop terrorisée pour oser bouger ses bras. Elle resta assise comme elle pouvait, regardant les autres filles recevoir à leur tour leur punition. Chaque fille de la classe reçut au moins un coup de cane, et quelques unes en reçurent deux.
Elle réfléchit au fait qu’elle en avait eu neuf et n’arriva pas à comprendre exactement pourquoi elle en avait mérité autant.
Elle n’arrivait pas à distinguer la douleur de chaque zébrure, car l’ensemble n’était qu’une masse déchirante et lancinante.
Elle ne pouvait pas être si mauvaise. Elle était une fille sage et elle avait toujours fait tout son possible pour l’être. Comment avait elle pu en arriver là ?
Lorsque la dernière fille descendit de l’estrade, en faisant sa révérence à Miss Watson au passage, Sarah était toujours en train de lutter contre l’humiliation causée par les deux filets de mucosité qui avaient ruisselé le long de son nez et sur ses lèvres. Elle n’avait pas osé bouger et son niveau d’anxiété augmentant au fur et à mesure que la morve glissait sur ses lèvres. Elle avait tenté de penser à autre chose, se concentrant même sur chaque coup de cane, critiquant la position de chaque fille, admirant celles qui enduraient les impacts stoïquement et sympathisant avec celles qui pleuraient.
Mais quoi qu’elle fasse, ses pensées revenaient toujours à son visage, à ce à quoi elle devait ressembler, à combien elle devait paraître sale et infantile avec ce filet de morve qui coulait sur ses lèvres. Plus elle tentait de ne pas y penser, plus ça l’obsédait. La tentation d’ouvrir la bouche et de lécher ses sécrétions devenait presque irrésistible, mais elle ne pouvait pas s’y résoudre. Qu’aurait-on pensé d’elle ? Même si elle savait que c’était dégoûtant, la sensation de l’épaisse substance gluante qui profanait ses lèvres la rendait folle.
Sarah garda sa bouche étroitement close, inflexible sur le fait que rien ne devait y pénétrer. Ses joues étaient rouge pivoine à cause de la position forcée qu’elle était obligée d’adopter, mais elle espérait ne pas en rajouter. Elle devait rester immobile coûte que coûte, aussi dure que soit devenue cette simple tâche.
« Soixante-dix minutes de retard pour le premier cours. Vous rattraperez le temps perdu à la fin de votre journée. Comme c’était notre premier cours d’éducation, je pense que nous n'avons plus rien à faire ensemble. »