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Les révelations d'Ariella 27
précédant

Par Donatella

 

 

Les révélations d'Ariella – poèmes vécus

Au fur et à mesure, ma petite amie fait de grand progrès dans la façon de s’exprimer. Je n’ai pratiquement rien à corriger. Elle se fait très précise dans les descriptions des scènes occupées non plus par des scenarii rocambolesques – qui pour être audacieux n’en ont pas moins produit sur elle les effets escomptés : devenir ce qu’elle est, une petite lesbienne perverse et soumise. Comme elle est adorable ! Parce qu’elle s’est confrontée à la réalité de véritables femmes, le lyrisme et la perversité n’ont pas forcément le charme de l’imagination. En revanche, ces récits sont dotés d’une totale authenticité  qui permet de mesurer des réactions autant de sa maîtresse que d’elle-même. Ne jamais oublier que ce sont là non des rêves d’adolescente, mais les mémoires d’une jeune fille éprise de sensations hypersophistiquées qui la conduisent plus ou moins aveuglément d’expérience en expérience
.
Elle a choisi ici de  prendre des libertés avec la chronologie car après sa visite chez la Maîtresse dont elle a léché les fesses et l’anus, elle a fait la rencontre de sa vie qui dura six mois et qui déboucha sur une véritable passion réciproque. Elle préfère couronner ses récits par la relation de cette magnifique histoire, même si cette sublime aventure a du malheureusement trouver un terme. Elle fut suivie longtemps après par quelques tentatives d’abandon bien moins réussies. La vie d’une soumise remise à elle-même peut aussi connaître quelques déconfitures, comme le prouvent ces deux épisodes qui furent loin de  lui apporter ce qu’elle se croyait en droit d’espérer.  

Donatella

 

Tricheuses maîtresses

D’avoir raconté en détails ma rencontre nocturne avec une maîtresse qui fut conquise par mes jeux de langues au point de m’offrir son joli postérieur, j’en ai encore les effluves de sa peau  (la peau des fesses à une odeur très particulière) de la nacre de sa raie et de l’étonnante propreté de son anus qui sourit à ma langue. Je n’invente pas : cette séance a laissé en moi des traces indélébiles et il suffit que je l’évoque pour que tout mon être, mon corps + mon esprit, se contracte et s’empourpre. Il doit être rare qu’une maîtresse accepte de manifester à sa soumise le plaisir qu’elle prend sous ses caresses ou sous sa langue. C’est instinctivement que Maîtresse m’a montré ses fesses nues pour que j’achève le plaisir que je venais de lui donner en suçant passionnément ses pieds. En tout cas, j’ai été totalement stupéfaite et dans aucun de mes rêves je ne m’étais permis d’imaginer le pouvoir de ma langue esclave de telles exigences de la part d’une inconnue devenue en un éclair ma complice maîtresse.  Plus tard, avec Ma Maîtresse tant aimée, Maîtresse Isabelle, j’ai eu de telles surprises qui invariablement m’ont conduit à l’orgasme, que je me suis efforcée du lui cacher de peur d’irriter Madame qui aurait pu penser que je profitais des privautés qu’elle m’accordait par bonté.

Si je respectais la chronologie de mon évolution sexuelle, je devrais raconter les conditions de ma mise à disposition de Madame Isabelle, puis raconter les six séances qui ont suivi. Mais cette histoire dont toutes les secondes se sont inscrites en moi à jamais fut si merveilleuse qu’elle domine de loin toutes mes expériences réelles et imaginaires, à l’exception peut-être de Jennifer sans qui je n’aurais jamais eu la docilité qui séduisit Maîtresse Isabelle. Elle est jusqu’à aujourd’hui le point culminant de ma véritable entrée en soumission, c’est pourquoi elle échappe au rythme de mes récits et mérite un statut particulier, au risque de ne pas en respecter la hauteur. C’est pourquoi, je la raconterai à la fin de mes mémoires, en hommage à cette Dame exceptionnelle qu’est Maîtresse Isabelle. Aujourd’hui elle est grièvement malade. C’est peut-être pour cette raison que depuis que je le sais, ma quête d’une autre maîtresse s’est étiolée de jour en jour d’où mon vif besoin de raconter ce que j’ai vécu, et d’en faire profiter des lecteurs et des lectrices anonymes. Si ce qui peut leur apparaître manquer de folie – cette folie que j’aime lire moi-même ici et ailleurs -, ne comble pas leur attente, qu’ils me le pardonnent. Je me livre telle que je suis. J’espère que si les hommes regrettent les hurlements, les meurtrissures, les hontes des petites esclaves sexuelles plus ou moins zélées, les femmes me comprennent mieux et se laissent couler dans les chemins glissants, mais si délicieux, qui se perdent dans leurs ventres pour rejaillir en orgasmes auxquels d’une certaine façon je m’abreuve. Qu’elles me prennent dans leur bras pour que je tête leurs délicieuses mamelles quelles que forment elles prennent et de tous les âges ! Existent-elles ces femmes, un peu fées magiques, un peu sorcières mirifiques qui liront en moi l’adolescente qu’elles ont été, pétries de fantasmes de soumission ou se faisant dominatrices, toujours inondées de perverses pensées ? Je cesse là mes prévenances et reprends la suite de mes mémoires.

Lorsque Maîtresse Isabelle a du quitter la région parisienne, les marques qu’a laissées en moi son art sublime m’ont, de fait,  plongée dans une sorte de paralysie de mes désirs, voire de mes fantasmes. J’étais montée si haut avec elle que ma chute fut dramatique. Aplatie à terre. On ne peut pas s’imaginer un tel sentiment ; je m’étais vidée de tout ce dont j’étais pleine et qu’elle enrichissait à chaque visite. Tout le monde a connu des chagrins d’amour, mais la vie quotidienne, les amis, une rencontre nouvelle, le travail, et peu à peu la vie continue, elle reprend le dessus. Mais un chagrin qui n’a as le droit de s’exprimer, un chagrin de soumise privée de sa maîtresse est aussi secret que ces transports soudains, ses courses effrénées pour la rejoindre et recevoir sous sa férule, alors qu’on  en est tombée passionnément amoureuse, le fouet, les pinces, la cire, la momification, Le secret et la solitude peuvent être absolument sublimes quand ils sont partagés avec une seule et unique personne, mais quand ils ne peuvent être dits à quiconque sans risquer l’anathème et la condamnation, c’est affreux. J’ai connu les deux. A la tristesse s’ajoute le sentiment de mépris de la part de tous. Etre condamnée au mutisme obligatoire, devenir aphone quand on voudrait crier et retrouver une vie apparemment normale, est le lot de tous les exclus du monde. J’étais en exil. J’étais désertée par la passion elle-même.  L’errance sexuelle, c’est-à-dire le néant. Cet état dura un peu plus d’un an. Edwige elle-même n’y pouvait rien. Maîtresse était partie au printemps, ce n’est que l’été suivant que seule (Tantine était en voyage en Inde avec deux de ses amies lesbiennes comme elle) dans notre hôtel particulier du seizième arrondissement, lui-même vidé de ses habitants en vacances que je suis sortie de ma léthargie. La mort dans l’âme, et dans la chaleur d’été je vivais nue, toute nue sans même une culotte. Me promenant sur le net, j’ai visité un site dit pornographique avec la mention BDSM. Ce fut la tempête. Plus que la tempête, l’ouragan. Il m’a suffi de quelques images pour que déferlent en moi des hordes de besoins totalement démentiels. Je voulais être cette fille, lécheuse, ou cette autre sodomisée par sa maitresse, suspendue ou fouettée. Insoupçonnable sensation, indescriptible état de crise. Je voulais, je voulais sans attendre Je ne pouvais pas attendre. Prenez-moi, prenez-moi, prenez-moi à n’importe quel prix !

Un tel délire, si soudain mais aussi si profondément ancré en moi, ne trouverait d’issue que sous les ordres d’une vraie dominatrice. L’imaginaire est une peau de chagrin dans de telles circonstances. Les rêves sont aussi ridicules que des linges qui sèchent au soleil, stupides. Il me fallait sortir et payer le prix pour qu’une femme fasse de moi tout, tout, tout ce qu’elle voulait de moi. Comme tout était en l’air en moi, m’est revenu sans le chercher le nom du site où j’avais connu Maitresse Lysiane, un site de dialogues appelés dress.fr. Il existe encore. J’y fonce, je m’inscris et là je cherche. Sans trop attendre je parle avec une femme qui me donne son numéro de portable. J’appelle. Expose en deux mots l’état dans lequel je suis. Elle me dit d’accord, fixe un prix (style pute de luxe). Elle a compris que je ne refuserais  rien. Je prends une douche, lave bien à fond mes orifices en feu (l’eau n’a eu aucun effet d’apaisement tellement j’étais folle), me parfume un peu, saute dans un ‘jean, enfile un tee-shirt. Pas de soutien-gorge, une culotte portée, tant pis, pas le temps. C’est dans un quartier limitrophe, je me paume, mais finis par trouver,  je cours, interphone, au dernier, au fond du couloir, être discrète, elle sera sur le pas de sa porte.  Une femme jeune, pas 30 ans, élégante, très brune, bien faite, dans un appartement luxueux, très minimaliste, blanc, moquette y compris, grande télé noire, chaine avec hauts parleurs imposants noirs. La dame est en noir. Me demande son « cadeau ». Je me déshabille. Elle m’inspecte, mais sans conviction ni commentaire. Elle s’assoit à une grande table qui se trouve au milieu de la pièce. D’un geste elle me demande de passer sous la table et de sucer ses escarpins vernis. « La semelle aussi »  Je m’applique, je dois aussi prendre dans ma bouche son haut talon pointu.  Il n’y a aucune chaleur, aucune complicité. Je ne suis ni animale ni véritablement soumise. Madame dont je ne connaitrais jamais le nom (« ça servirait à rien »). Elle n’a même pas prononcé mon prénom une seule fois. Je suis restée un temps beaucoup trop long à m’occuper de ses chaussures. En aucun cas je n’aurai le droit de lécher ses pieds nus. Elle portait à la main une cravache dont elle se servait pour ponctuer ses ordres, même pas pour me rougir les fesses. « Sors de là, petite larve. A quatre pattes, dans le coin. » Je m’y dirige sans aucune conviction, je n’ai pas le sentiment d’obéir, c’est un jeu mécanique sans enjeu. Là elle m’insulte à nouveau « sale petite larve, tu n’es qu’une m…,  une chienne en chaleur. » Elle répétait la même chose. Je me sentais de trop dans cet espace immaculé mais très artificiel. Je reçus quelques coups de cravache, eux-mêmes sans conviction. Elle ne cherchait même pas à justifier le fric que je lui avais donné. Toujours à quatre pattes, elle a peloté mes seins et après les avoir malaxés elle les a pincés pour les étirer vers le bas. Elle avait des ongles très pointus. J’ai chouiné et ce fut à nouveau un salve d’injures, les mêmes. Puis elle se releva et passa derrière moi. J’ai du attendre longtemps, j’entendais des bruits que je ne pouvais pas identifier. Je me demandais ce qu’elle fichait, j’avais plutôt envie de partir. Puis alors que je commençais à désespérer et à regretter amèrement d’être venue, elle m’a enduit l’anus, y a pénétré un doigt, puis deux, puis trois. Même pas mal. Elle les a retirés un peu machinalement. C’était pour remplir à nouveau mon cul. Mais je ne ressentais par vraiment quelque chose. Quand j’ai senti sa hanche frôler mes fesses, j’ai conclu qu’elle était en train de me sodomiser avec un gode-ceinture. Mon rêve ! Mon rêve, sans la véritable perversité que j’étais venue chercher, était piétiné par cette pute effrontée. Du gâchis. Elle fit quelques mouvements de va-et-vient, en m’invectivant « Caresse-toi p’tite pute. » A quatre pattes je ne pouvais pas. J’ai du mettre mes épaules sur le sol et passer mon bras sous moi pour que mes doigts atteignent mon clitoris. « Allez p’tite salope, qu’est-ce que t’attends ? Je n’ai pas qu’ça à faire. » J’ai vaguement simulé l’orgasme. De toute façon elle n’en avait rien affaire. « T’en a mis du temps. J’ai un autre rendez-vous. Rhabille-toi. ». Je fis comme si j’étais contente. « Reviens me voir….. Et pas de bruit dans le couloir, compris ? » Je suis partie sans demander mon reste.

Dans ma voiture je ne savais plus comment je m’appelais, je n’avais aucun sens de l’orientation. Un état très bizarre. J’étais perdue. La déception, c’est une chose étrange quand elle est aussi grande que celle que j’ai eue. Comme si j’étais tombée dans un trou. Tout me paraissait gris et terne alors que nous étions en plein été et que les couleurs brillaient partout. Comme une automate bien rôdée, je suis rentrée, j’ai garé la voiture, ouvert la porte de la maison, puis j’ai monté quatre à quatre le grand escalier, et je suis allée me jeter sur mon lit. J’ai tout lâché, une crise de larmes, j’ai même fait pipi dans ma culotte. Je me sentais sale, méprisable et je me faisais pipi dessus, mouillant les draps de mon lit et le fond de mon ‘jean. Je suis restée sans bouger. Je me punissais. J’aurais du me mettre en colère contre cette si mauvaise dominatrice, mais elle ne le méritait pas, alors j’ai fait un transfert sur moi et c’est contre moi que j’étais en colère, je devais me faire souffrir. La douleur que je n’ai pas eue chez cette femme, je devais me l’administrer moi-même. Je me suis traitée de sale pisseuse. Je me suis mise toute nue, mes poils étaient mouillés par mon pipi, la culotte était jaune, le ‘jean tout mouillé aussi. J’ai pris un cintre à pinces et je l’ai fixé à mes pointes de seins. Dans le crochet du cintre tourné vers le bas, j’ai placé un marteau qui tirait de tout son poids sur mes tétines qui souffraient le martyr, mais comme j’étais autant la dominatrice que la soumise je trouvais cette auto-cruauté extraordinaire. J’ai pris le plug que Maitresse Lysiane m’avait demandé d’acheter et l’ai enfoncé (difficilement, il est assez large et long) dans mon petit trou. J’étais dans un état second. Je jure que c’est vrai. Ensuite je me suis assise, le plug au plus profond de moi, les seins toujours martyrisés, avec les pires idées dans la tête, et je suis revenue sur le site autant sadomasochiste que domination/soumission pour parler avec une autre dame et lui décrire dans quel attirail j’étais, cul dilaté et mamelles étirées. Mais le destin était contre moi, je n’ai eu aucun contact, que des hommes, aucune femme. J’ai rejoins ma chambre j’ai retiré le cintre, et tout en gardant l’engin qui me remplissait les fesses, je me suis caressée comme une malade. Je retardais sans cesse mon orgasme, je voulais être littéralement terrassée par une jouissance hors du commun. Je perdais la tête, haïssais cette dominatrice prostituée, me détestais moi-même, pleurais Maitresse Isabelle. Mais c’est en  faisant revenir certaines scènes vécues avec Maitresse Isabelle que je suis arrivée à l’extase. Oui, l’extase est le bon mot. Je me détendais, je m’étendais. Dans la confusion dans laquelle je nageais, j’ai vu l’image d’Isabelle. Elle me prononçait des mots apaisants, je l’entendais, j’avais en fait tellement besoin d’elle. Son art de me procurer ces douleurs qui comme par miracle au bout d’un moment se transforment en plaisir. Me manquait terriblement, mais je le vivais encore Merci Maîtresse de m’avoir secourue sans le savoir : ma mémoire était si fidèle, que vous étiez encore là.

Je me suis endormie de fatigue nerveuse. J’avais eu juste la force de jeter les draps pleins de pipi dans la salle de bain. J’ai mis une serviette sous moi et une couverture dessus. Le lendemain l’orage était passé. Je venais de découvrir que toutes les maîtresses ne sont pas des bonnes maîtresses. Je découvrais qu’il y a des putes qui prétendent être dominatrices pour piéger leur clientèle et en tirer de meilleur prix. J’ai compris aussi que n’est pas dominatrice qui veut. Ce ne sont pas quelques injures et quelques gestes stéréotypés qui font une maîtresse. Enfin j’ai réalisé que j’ai eu énormément de chance, je n’ai jamais été méprisée, considérée comme une fille interchangeable. Mylène était méchante et vicieuse mais elle prenait un vrai plaisir intense à faire souffrir chacune de ses petites victimes… Même Maitresse Angèle et ses acolytes, si elles aimaient m’humilier ou se servir de moi, elles en retiraient un très grand plaisir, c’était pour elles une fête. Il suffit pour une véritable soumise de sentir qu’elle a contribué au plaisir d’une dame pour qu’elle soit entièrement satisfaite. Alors quand une femme fait ça comme une machine de sexe, en comptant son temps, uniquement pour l’argent (facilement gagné) la soumission est creuse. Pourquoi ? Parce que le sexe n’est plus le principal, il est un prétexte, le dieu ici c’est l’argent. Je n’ai rien contre les femmes qui vendent leur corps contre quelques billets, ce n’est pas ce que je reproche à mon hôtesse d’à peine trois quarts d’heures, c’est la tricherie qui est grave. Elles annoncent une domination, douleur-plaisir assuré, et en fait rien de cela, et encore moins le mime de l’amour dans un lit…

Aucune expérience n’est mauvaise quand on poursuit un but et que peu à peu on sait ce qui est bon et ce qui est mauvais pour soi. Cette dernière aventure, au demeurant terriblement décevante, m’a démontré qu’on peut établir une hiérarchie personnelle entre les maîtresses auxquelles on s’est livrée. C’est pour ça que je ne dirai rien d’une autre maîtresse rencontrée sur le même site et qui, l’été dernier, m’a donné rendez-vous dans un hôtel Porte de Gentilly. Je l’ai attendue en faisant trois ou quatre fois ma toilette. Elle m’avait demandé le numéro de la chambre, de ne pas fermer la porte à clé et de l’attendre à quatre pattes, le cul tourné vers la porte. C’est dans cette position que je l’ai reçue. Sans se présenter à moi, outrageusement souriante (oui c’est possible), une voix aigue qui ne s’intéressait pas à moi, elle aussi prononçait des mots stéréotypés. Sans attendre et sans préparation elle a élargi mes fesses et y a enfoncé deux doigts gantés. Trop rapide. Ensuite pincement de mes seins, Trop professionnelle, avec un langage bien trop flatteur. J’ai un fantasme dont je n’ai pas encore parlé mais que je commenterai plus loin : être sous une jupe ou une robe, voir la culotte ou l’intimité et en percevoir les parfums toujours différents. J’ai demandé à cette Maîtresse si elle pouvait faire ça ; elle pensait que je jouirais sous  ses doigts si elle m’accordait ce privilège. Mais comme il n’y avait strictement aucune complicité, (j’aurais pu être une autre.), voir ses dessous ne m’a rien provoqué et je ne jouissais pas. Elle s’est fâchée, elle était pressée.  J’ai du me caresse toute seule devant elle – non qu’elle y prit du plaisir, mais elle espérait que je sois suffisamment contente pour refaire appel à elle prochainement. Je me suis promis de ne rien en faire, mais sotte que je suis, je l’ai rappelée pour lui dire que j’avais aimé notre rencontre et qu’au lieu de soumise j’avais envie de faire l’amour avec elle, la voir nue, la caresser, l’embrasser, la doigter, la sucer et la faire jouir. Elle a dit un « oui, pourquoi pas ? » qui ressemblait à un mensonge. J’avais envie d’y croire mais en fait je ne la croyais pas. Elle s’était montré si pressée la première fois, que bien que nous ayons pris date, je n’ai pas donné suite. Je ne le regrette pas. Je l’ai recroisée sur le site, elle m’a insultée. Conclusion : la soumission est un long chemin plein de faux-semblants et qu’il faut être aguerrie contre les tricheuses. Mais heureusement, toutes les maîtresses ne sont pas comme ces deux futiles prostituées de luxe. Ce n’est pas le fait qu’elles se prostituent qui en l’occurrence me gêne, d’ailleurs elles n’offrent rien d’elles-mêmes, ce sont des prostituées sans sexe ce qui les déculpabilise sans problèmes, c’est qu’elles trichent. Elles dominent très mal, mais prenne l’argent de pauvres filles comme moi désireuses de vivre un moment fort de leur sexualité. Tricher avec le sexe, il n’y a rien de pire –ça arrive pourtant si souvent. Enfin ces deux expériences m’ont mieux fait comprendre ce qu’est une véritable maîtresse. La chance m’a sourit lorsqu’un dimanche, en proie aux tourments que provoquent en moi les besoins de soumission, je fus invitée par Maîtresse Laurence, exceptionnelle maîtresse dans mon histoire. Mais dramatique fin dont je suis la seule responsable. Dommage car elle me redonnait tant d’espoir pour le développement de ma vocation de soumise. Elle effaçait largement les deux expériences précédentes.

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