Les révelations d'Ariella 26 |
Par Donatella
Les révélations d'Ariella – poèmes vécus
Avoir eu le privilège de toucher avec sa bouche, ses lèvres et sa langue la peau d’une vraie maîtresse, avoir été touchée par elle en toute impudeur, a propulsé la petite Ariella dans un océan de désirs nerveux et de pertes heureuses. Moins fluides peut-être que les flots d’images que sécrétaient entre leurs cuisses ses maîtresses principalement imaginaires, désormais ses mots devaient suivre fidèlement les étapes successives de son dressage – de façon peut-être plus saccadée. La réalité n’est pas le rêve. Evidemment, mais la petite allait découvrir qu’elle a des pouvoirs que le rêve n’atteindra jamais. Ses fesses rougies et lisses qui le resteront plusieurs jours n’étaient pas irréelles bien au contraire. La douleur de ses pointes mordues par les pinces la piquera encore longtemps. Les effets de la vraie soumission ne s’arrêtent pas avec un simple clic. Le corps chauffé peut mettre beaucoup de temps pour se refroidir. Puis, quelques mois plus tard, le manque s’est fait brusquement sentir. A l’époque, il existait différents réseaux téléphoniques où les uns cherchaient les autres dans une ronde interminable d’appels. Elle entra dans la farandole : femme dominatrice reçoit ce soir à Nation. Elle appela et sombra. Elle n’avait qu’à prendre le RER. Mais écoutons-la nous rapporter sa deuxième séance de soumission heureuse.
Donatella.
PS. Au regard des histoires intrinsèquement perverses, j’ai conscience que les révélations d’Ariella peuvent paraître insuffisamment cochonnes aux yeux de certains lecteurs. En revanche, je pense que les lectrices, elles, peuvent y trouver cet élixir dont l’alcool est si fort qu’on ne peut échapper à une masturbation immédiate. Quand le vice remplace la vertu…nous pouvons devenir merveilleusement folles. Les révélations de ma petite amie chérie relève de la « ballade » au sens profond du terme. Mon petit troubadour adoré, séduis les femmes et les hommes les aimeront encore plus !
Les fesses de Maîtresse
Ce que Maîtresse Lysiane m’a principalement révélé, c’est que j’étais sans le savoir une excellente lécheuse de pieds. Toutes mes maîtresses me le diront. Toutes se sont pâmées, les yeux mi-clos, le souffle court et sonore – c’est absolument vrai. C’était peut-être probablement ma première qualité – ça l’est encore aujourd’hui. J’ai si souvent revécu sous ma couette les sensations de cet instant où j’ai quitté toute honte pour sucer passionnément les orteils de cette première dame, c’était pour moi abominablement délicieux ! En naviguant sur le net j’avais parfois croisé des sites spécialisés où l’on ne voyait que des pieds léchés par des petites langues asservies. Alors qu’avant mon expérience avec Maîtresse Lysiane je n’avais aucune idée de ce que signifiait embrasser et vénérer les chaussures d’une dame, maintenant quand je revoyais ces images, elles me mettaient en sueur. Je voulais être la petite soubrette à la langue mutine, j’étais presque jalouse. La preuve, même en tant que vendeuse, bien que je m’étais profondément glissée dans ce personnage inventé par Madame Angèle, je ne fantasmais pas tant que ça sur les pieds des clientes. L’exhibitionnisme et le voyeurisme de nos seins gonflés et de nos entrecuisses mouillés, parfois de nos raies bien visibles quand elles séparent les coussinets en bas de nos fesses avaient tellement plus de valeur, nous en coulions sans effort. En revanche, se ployer aux pieds d’une Maîtresse qui en a donné l’ordre, relever son derrière pour qu’elle puisse apprécier d’un regard aiguisé la rondeur de nos fesses tout comme la grâce de notre raie, est loin d’être insignifiant. Toutes mes maîtresses, ou presque, commençaient les séances de soumission par un léchage approfondi de leurs chaussures d’abord et de leurs pieds de déesses ensuite. D’ailleurs il semble que c’est une règle : le premier acte d’une séance, c’est se mettre, après en avoir reçu l’ordre, à genoux, les écarter et se transformer en petite chienne lécheuse… Grâce à Madame Lysiane, il m’est arrivé de plus en plus souvent de vouloir vivre comme une petite chienne à la langue gourmande. Merci Maîtresse Lysiane ! Merci du fond du cœur. J’emporterai au paradis cet instant inaugural qui fut si important pour moi.
Qu’en pensait Tantine à qui j’avais du annoncer que j’allais me rendre chez une dame que j’avais contactée sur un site de dressage et avec qui j’avais parlé au téléphone. ? Toujours plus étonnante que je le croyais, Edwige savait qu’il arriverait un jour où mes histoires délirantes du net ne me suffiraient plus. Elle me devançait toujours ! Elle le faisait pour prendre soin de moi et si elle pressentait de mauvais augures elle ferait tout pour me dissuader et me protéger. L’expérience avec Madame Graslin en qui elle eut trop vite confiance et les sévices subis sous l’emprise de ces trois anglaises inconnues l’avaient vraiment poussée à être définitivement prévenante. Sans m’interdire quoi que ce soit, m’encourageant même à exploiter mes dons et à découvrir toujours davantage ma façon d’aimer et d’être aimée, Edwige restait tendrement présente. Un petit peu voyeuse aussi ! Je ne serais pas étonnée d’apprendre que son rôle de mentor lui provoquait des sueurs froides et développait en elle de nouvelles stratégies pour vivre sa propre libido. Sortilèges ! Ses amies devaient aimer voir Edwige de plus en plus en beauté. Savoir que lorsqu’elle butine une de ses étudiantes ou une amie de longue date, sa nièce fait l’épreuve concrètement de la soumission lui donnait une certaine forme de pouvoir et de rayonnement tranquille Je devenais ce qu’elle, elle ma tante, elle mon éducatrice, elle toute seule, voulait que je devienne, à savoir moi-même, que je fusse pute ou nonne, gouine ou hétéro, salope ou sage. Je crois qu’aujourd’hui je suis tout ça en même temps comme autant d’identités franchement assumées. Elle sait tout de moi, depuis les petites fesses mouillées des jeux d’enfants jusqu’aux vices des maîtresses réelles, en passant par les folies du net qui ont parfaitement complété les jeux éducatifs de ma prime adolescence. Elle semble même prévoir la prochaine étape de mes turpitudes, elle sait comment je serai domptée par des maîtresses très expertes. Si elle n’avait pas eu depuis toujours un amour fou pour moi, à la fois filial et souvent plus, elle n’aurait été qu’une maîtresse parmi d’autres (à l’exception de Maitresse Isabelle qui m’a vraiment aimée). Ce qui est magnifique entre elle et moi, c’est qu’il n’y a jamais eu quelque équivoque que ce soit. Tellement pas que tant de transparence voile la transparence ! En fait, nous aimions nous épier et deviner sous les voiles de nos vies respectives nos toisons qui fonçaient légèrement le triangle de notre féminité, et les pointes de nos poitrines qui se montraient avec arrogance en tendant de la plus impudique façon la mousseline de nos voiles. Edwige, tu es l’amour de ma vie.
Quand le ventre ressent un creux, un vide au point de souffrir d’un manque à combler, et quand on sait pertinemment que ce n’est pas une queue de mâle qui le comblera, quand ce qui manque, c’est la perte de soi sous le joug d’une femme mammaire et ventrue, tout s’empare de tout. Tout veut tout. Rien ne va, tout va mal. Il faut faire craquer les chaînes de nos articulations, crier, hurler ou bien décider d’entrer coûte que coûte en contact avec une dame. Comment ? Au téléphone, patienter, interpeller seulement quelques secondes pour dire ce qu’on recherche, mais espérer à en crever, éclater d’attente. Puis demander le numéro de portable, et … l’obtenir (ça ne marchait pas à tous les coups). Et appeler celle qui disait : je reçois ce soir chez moi dans le quartier Nation, suis dominatrice. Un ton autoritaire, un peu vulgaire parce qu’elle forçait son côté diabolique. Mais mon envie était telle que je n’allais pas m’embarrasser d’une voix un peu too much. Quand je pense que quand un homme a envie comme un fou de jouir d’une femme, il lui suffit d’aller voir une pute… Nous les femmes qui recherchons une autre femme nous n’avons que les boîtes de lesbiennes. Draguer pendant une heure pour découvrir que la femme convoitée est déjà occupée, on n’a plus qu’à recommencer avec une autre. La peur de rentrer toute seule et s’en vouloir à mourir. Boire plus que de raison pour ne pas pleurer dans sa chambre et s’effondrer à demi-ivre. Mais ce trou, ce manque est toujours là, bien pire encore. On est somme toute le squelette de nous-mêmes, on doute de tout. On se déteste. C’est absolument terrible. Alors qu’un homme à qui il manque un ventre pour y mettre sa barre de chair peut aller dans certaines rues, choisir la pute qui l’excitera le plus, il paie, baise, et passe à autre chose. Il prend un dernier verre ? Oui, mais pour le plaisir pas comme nous les gouines malheureuses qui buvons pour oublier. Alors ni une ni deux, je prends une douche, me parfume, embrasse Edwige, « j’ai un rendez-vous…- je vois, je vois, réponds Edwige avec un petit sourire entendu. Tu prends ma voiture ? - Non, je prendrai le dernier RER et si la dame veut que je reste, je passerai la nuit avec elle. - Bonne soirée, amuse-toi bien, et surtout ne sois pas trop sage !!! » .
Peut-être qu’une vraie soumise est avant tout la soumise d’elle-même. Dit autrement, la dominatrice la plus perverse de la soumise, c’est en elle son appétit incompressible des découvrir d’autres plaisirs affreusement pimentés. En tout cas je l’ai vécu comme ça. Tout commence comme une sorte de crise de nerf qui s’empare de tout mon corps. J’ai l’impression que mes yeux comme mes seins bandent de la façon la plus ignoble ; il FAUT que j’y aille. C’est à l’intérieur de moi que cette tension démentielle me plonge dans un chaos que seule une maîtresse très expérimentée, sévère et particulièrement perverse saura dompter. Mais ça ne se voit pas de l’extérieur. Je suis une fille des beaux quartiers, un peu catho sur les bords. Alors, je me fais toute mignonne, j’ai mis une jupe mi-longue, un tee-shirt et une veste de cuir, coiffé mes cheveux blonds un peu canaille mais pas trop, et, comme je le ferai pour chaque maîtresse, des sous-vêtements neufs achetés en vue de la prochaine séance Très bcbg alors que dans moi, c’est la guerre des nerfs. M’est venue l’idée que plus on fait fille bourgeoise, douce et bien élevée et plus la maîtresse prendra un violent plaisir à faire tomber les masques. Elle soulèvera mes jupes, palpera avec rage mes fesses et pénétrera ma chatte avec un plaisir plus grand encore que si je m’étais déguisée en pute. Pareil avec mes mamelles. Me déshabiller devant elle sera un plaisir plus grand. Sous cet air affecté, un petit bout de bonne femme, femelle en puissance concentrée non pas sur son cœur mais sur son cul.
Je prends le RER, descends à Nation, prends la ligne 9, une station après je descends. Je trouve la rue. Il fait nuit, elle est vide. Ce silence est comme le souffle retenu de la montée à l’échafaud. Il y a de ça dans l’acte de la soumission. Je vais un peu comme un robot vers l’immeuble de ma bourrelle. Pas question de retourner en arrière. C’est fait, c’est fait. Je fais le code, monte quelques marches ; elle habite au rez-de-chaussée. Je me redresse comme pour me donner du courage et sonne. J’attends. Puis une femme assez petite, de noir vêtue, coiffée d’une casquette militaire (qui me fait sourire car je trouve ça un peu surfait). Elle porte une robe courte noire serrée à la taille un peu épaisse, des bas noirs et des escarpins. Elle est beaucoup plus aimable qu’au téléphone. Est-ce parce que je lui plais un peu ? Je n’en sais rien. « Toute nue ». D’un doigt elle me montre le centre de la pièce. Jupe, veste, tee-shirt et culotte sont sur le canapé. Elle a préparé un grand panier d’objets de soumission. Elle me regarde. « Tu es débutante, toi ? ». Cette question, dite sur un ton plutôt sympathique bien que direct, me plonge dans une drôle de sensation : si je « débute » c’est que je viens d’entrer dans un domaine de gens expérimentés, un domaine réservé à la domination et à la soumission dans lequel on doit progresser. Je n’avais jamais imaginé que commencer c’est pour ne pas s’arrêter, bien au contraire – ça me fait un peu peur, je n’ai pas de repère ; je mesure la différence entre les jeux du net et les jeux de la vraie vie. Je réponds à la dame. « Vi Mada…. Vi Maîtresse… ‘débutante ». J’ai très vite ressenti l’impression que j’ai eue chez Maitresse Lysiane : elle fera tout pour que je revienne et que je sois très assidue. Toutes mes maîtresses ont voulu me domestiquer et faire de moi une soumise de longue durée. En fait j’étais aussi une cliente, et en bonne commerçante Madame voulait fidéliser sa clientèle. C’est le côté le plus désagréable de la D/S. Cliente et marchandise à la fois. Un peu tristement monnayable. Mais ceci s’oublie très vite - dès que la badine dessine le contour de mes seins, de ma taille, de mes hanches, vient suivre les lignes de l’aine pour dessiner le triangle de mon pubis, effleurer l’axe de ma fente, pointer mes tétines claires et forcer un peu. « Tourne-toi » Et la badine poursuit son dessin en suivant les deux courbes que font mes fesses avec mes cuisses, puis suit la raie, fait quelques petits cercles sur chacun de mes globes charnus. La badine de Maîtresse remonte au dessus de ma raie (en sueur) et suit la colonne vertébrale, la courbe de mes épaules. Je suis sans mot, totalement passive comme je ne l’ai jamais été. « Ecarte les bras et écarte les jambes » Elle fait passer la badine d’une main tendue à l’autre, puis va de mes pieds vers mes fesses en suivant une à une mes jambes. « Penche-toi en avant ». Je suis un peu hésitante : « J’ai dit penche-toi en avant. » Je m’exécute. Elle me laisse ainsi en attente, pointant sa badine sur le renflement de mes fesses. Dans cette position je lui offre une vue plongeante sur mon anus et sur ma moule bien pleine. Elle y fait glisser sa badine : « Joli sillon ». Doucement elle place le bout de sa badine dans l’axe mouillé de ma chatte, la fait pénétrer légèrement ; puis écarte ma lèvre droite d’un léger mouvement. Je me sens ouverte malgré moi. C’est très vicieux de se sentir entrebâillée par une tige de bois. Quelle habileté ! « Tu coules, petite débutante ! ». La badine s’est enduite de mes sécrétions, elle la fait longer le coussinet de mes fesses en direction de mon petit trou. Elle le touche en plein centre et l’agace. Elle ose même y introduire un petit centimètre de son stylet pervers. Malgré l’indécence de ma position, j’éprouve un très grand plaisir à n’être qu’une poupée sans aucune volonté, sans aucune appréhension même, sans rien. Passive, passive, passive. Lascive.
Madame qui porte des gants de dentelle noire qui laissent deux phalanges nues, des mitaines, ôte la badine de mon intimité en chaleur et me caresse les fesses comme on lave les ailes d’une voiture. Elle estime la courbure de mon fessier. « Beau cul ! »…. Puis je sens qu’elle a reculé d’un ou deux pas. Le silence ce fait épais, un peu inquiétant. Au moment où je m’y attends le moins, la badine qui a été échangée contre une cravache s’abat d’un cou sec sur la fesse offerte. Cruelle brûlure. Je crie. « Tais-toi. » Elle bourre ma bouche avec ma culotte. Puis l’enlève et la remplace par la sienne qu’elle a enlevé prestement. Sa propre culotte n’est justement pas très propre. Madame mouille abondamment et je dois prendre en bouche une culotte dont le fond est couvert de crème un peu aigre. Ecœurant, Puis je hasarde la pointe de ma langue dans la partie la plus juteuse. Sous l’effet de ma totale passivité - que j’augmente moi-même d’un goût nouveau pour l’abdication totale de toute résistance -, apprécierais-je les odeurs et la consistance des sucs intérieurs de Madame ? Oui, j’ai honte de le dire, mais j’avais dépassé le cap du dégoût et me glissais sans pouvoir (ni vouloir) me retenir. Comment puis-je être tombée si bas pour prendre du plaisir à sucer le tissu trempé par les secrétions de cyprine d’une inconnue.. Ainsi bâillonnée, mes grognements ne gêneront pas les voisins. D’un autre coup sec sur l’autre fesse, la cravache sévère vient me cingler très méchamment. Madame me demande de mettre les mains contre le mur. « Plus bas pour bien faire ressortir ton cul ». J’exécute. J’ai l’impression de n’être qu’un derrière. Maîtresse, avec sa casquette de capitaine, a bien l’intention de me dompter. Les coups pleuvent. Je pleure. Ils pleuvent encore, puis elle me redresse et me retourne face elle. Mes fesses sont striées de longues lignes brûlantes. « Regarde-moi ». Je suis en larmes. « Faut pas pleurer comme ça ! Maman est gentille avec toi, non ? Tu vas mettre tes mains dans le dos. Si tu les bouges, je les attache, compris ? ». Elle s’est munie d’un fouet semblable à celui de Maîtresse Lysiane. Mais ce sont mes seins qu’elle vise. De plus en plus vite les lanières font rouler mes mamelles. C’est affreux. « Alors la petite bourgeoise, on a des ressources de vicieuse, hein ? Si tes amies te voyaient dans cet état, elles te traiteraient de salope, de sale pute, de dérangée, de malade, n’est-ce pas ma petite chienne ? Mais je dois dire que moi je te trouve très mignonne. Très docile. Si je t’ai fait trop mal, je te demande pardon. Je ne recommencerai plus. » Oh ? Si si, j’ai déjà envie qu’elle recommence, mais d’une façon un peu plus attentionnée, un peu plus maternelle. « T’es passive comme j’aime. C’est bien. Maintenant tu vas t’occuper de mes pieds. Tiens, bois ce verre d’eau avant. Elle retire mon bâillon qu’à son humidité vaginale j’ai rajouté ma salive. Elle tient sa culotte toute mâchouillée du bout des doigts et la fait pendre sous mon nez. Petite chienne je suis, comme je l’étais autrefois avec les culottes matinales de tantine ; espérant en renifler les odeurs musquées, de caramel, de miel et d’algues marines..
Madame s’est assise dans un fauteuil, je me suis agenouillée devant elle. Instantanément je revivais l’adoration de Vénus (comme venin mais si doux venin). C’est fou comme j’aime cette position. J’ai été à genoux devant chaque maîtresse ; la tête baissée, les mains dans le dos, derrière la nuque ou sur la tête, c’est un plaisir immense, mes mamelons sont comme traversés d’électricité, mes tétines changent complètement de dimensions. Ma Maîtresse ne peut pas ne pas s’en apercevoir. Madame porte des escarpins noirs, ses jambes sont gainées de bas noirs qui s’arrêtent à mi-cuisses. Elle ne cherche pas à me dissimuler la peau nue de ses cuisses ni le triangle ébène de sa chatte dont j’ai mangé la culotte. J’ai la cupidité de penser que je plais à Maîtresse, ce qui me donne envie de mieux la satisfaire. Il est possible qu’elle sache parfaitement que si elle se montre sans pudeur, sa soumise lui donnera en retour beaucoup plus de plaisir. Probable. Délicatement je pose les lèvres sur le cuir de ses chaussures, je les lèche avec la langue. Je veux montrer à Maîtresse que je ne veux que ce qu’elle veut et que je m’applique le mieux possible. Ma salive fait briller le dessus des chaussures, puis la retire en frottant mes joues, m’en servant comme d’un chiffon de soie. « C’est bien, continue. » Cet encouragement me touche ; je retire les escarpins de Madame, puis entreprends de sucer ses orteils par-dessus le nylon. Plus je la mouille et moins je sens les mailles fines du tissu presque transparent. Quand elle est satisfaite, Madame me demande de cesser et de retirer ses bas. Une nouvelle découverte pour moi. Remonter les mains jusqu’aux limites de ses cuisses toute fraîches, puis faire rouler les bas doucement sur toute la longueur de sa jambe sont des plaisirs incroyables. C’est plus que la déshabiller, c’est l’éplucher ! C’est la dévoiler au sens propre et percevoir sa nudité, et ça sans précipitation. Il y a quelque chose d’un rituel féminin. Je ne retirerai plus jamais mes bas sans revenir à cette volupté que me fait découvrir Maîtresse. Une fois ses deux jambes dénudées, les bas soigneusement posés à côté de moi, je reprends à même sa peau son talon et porte ses orteils à ma bouche comme une coupe de champagne. Je frémis sous l’empire de ces mille sensations qui me traversent. La moindre seconde m’ouvre à des délices que je ne soupçonnais pas. A côté, mon léchage des pieds de Maîtresse Lysiane me paraît grossier, malhabile, hésitant. Pourtant ! Mais je caresse les pieds de Maîtresse avec tout mon visage, peau contre peau, que ce soit celle de mes joues, de mon nez, de mon front, de mon menton ; la langue toujours sortie pour faire mille arabesques sur la plante des pieds de Madame. Je l’entends pousser des souffles de satisfaction. Elle tremble un peu.
D’un seul coup, elle m’interrompt, se met immédiatement à genoux sur son fauteuil m’offrant ses fesses à lécher. Oh, mon dieu ! Je n’en reviens pas ! Je jure que c’est absolument vrai. Madame a relevé sa jupette sur ses reins. Ses fesses me sont offertes, je sens bien que c’est un cadeau autant pour moi que pour elle. Elle a du aimer ma façon de sucer ses pieds et ma délicatesse, tellement qu’elle a très envie de sentir mes lèvres et ma langue sur les rondeurs parfaites de son fessier. Dans cette position il est bien rond et divisé en deux par une raie à peine ouverte, assez profonde. Je ne pense plus à rien, strictement à rien. Je mets les mains de chaque côté de ses fesses, me tenant ainsi à elle. Mon visage vient caresser ses globes dont j’aime la fraîcheur, j’en suis surprise. Fraîches sur le haut, plus chaudes vers le bas. Maîtresse est ainsi faite que dans cette position je ne vois pas les lèvres de sa chatte, en revanche je file sur les fesses avec un bonheur dingue. D’un flash je repense à mes minuscules petites maîtresses volantes aux mouvements imprévus. C’est ainsi que je pose la pointe de ma langue sur toute la surface ondulante de cette étonnante Maîtresse, pore après pore. Plus le temps passe et plus je profite de cet instant merveilleux. Alors je me permets d’ouvrir un peu la raie de Madame en tirant légèrement mes mains posées sur ses flancs, les doigts grand-ouverts. Sa raie est faite pour ma langue et voilà que je sens déjà tout près de ses reins s’ouvrir le sillon nacré et chaud. Une fois ma langue passée en éclaireur, mon petit nez s’enfonce dans cette vallée qui lui cède le passage. Je ferme les yeux pris dans l’obscurité de cette raie somptueuse, me concentrant sur ma descente vers le trou de ma Maîtresse. J’ai le sentiment de m’enfouir en direction du cul de Madame. Elle-même s’est entièrement concentrée sur ses fesses que j’écarte de plus en plus. Elle doit probablement fermer les yeux, la tête enfoncée dans ses épaules ; elle est toute à son cul. Je me souviendrai toute ma vie du moment où ma langue a perçu les stries de ce soleil frémissant. Oh, folie ! Quelle incroyable merveille. Et en plus ce bonheur est partagé ; Maîtresse gémit, râle, dit des mots désarticulés. Désarticulée, immaculée, enculée…. Oh, pardon pour ce vilain jeu de mots, mais c’est vrai que les fesses de Madame sont immaculées.
Elle retient ma tête de sa main. Elle me fait « Chut, mignonne. On recommencera la prochaine fois. » Elle se retourne. Je me recule. Elle se lève. Me regarde avec une extraordinaire tendresse de reconnaissance. Elle a probablement joui ; elle me fait signe de reprendre ma place au centre de la pièce : « Caresse-toi, fais-toi jouir ma chérie ». Debout, puis un peu accroupie, cuisses ouvertes, je me caresse mais en quelques minutes à peine je pars dans un orgasme superbe sous les yeux médusés de cette femme qui il y a une heure je ne connaissais pas. A cet instant, là, elle est au cœur, au centre, de ma vie de soumise. Je me sens merveilleusement bien. D’ailleurs pendant qu’elle est allée se nettoyer un peu, je me suis mise dans son fauteuil et j’ai connu un de mes plus beaux moment de détente totale, heureuse en vrai, très sereine – je suis restée deux jours avec cette belle assurance, aucun regret, pas le moindre honte, une douce langueur. Quand elle revient, je coule, elle me donne un mouchoir Pendant que je m’essuie elle me dit une chose que je n’oublierai jamais et qui m’a fait terriblement fantasmer très souvent. « Tu suces comme une reine, ma puce. Je vais inviter mes amies, je veux qu’elles connaissent ta langue. Elles sont aussi vicieuses que moi. Elles seront très heureuses que je prête ta langue ; elle est si bonne ! » ! Je les ai imaginées trois ou quatre assises sur le canapé, jambes ouvertes, sans culotte, avec de très beaux culs à lécher tour à tour…. J’en ai presqu’eu le vertige. Plus tard, le soir pour m’endormir j’ai souvent imaginé tout ce qu’elles me faisaient. Je suis sûre que ma dominatrice était sérieuse. Elle organiserait cette soirée sans trop tarder.
Comme une sotte, je n’ai pas relevé en réel cette proposition. Oh oui bien sûr , être prêtée aurait dépassé tous mes espoirs. C’est certain. Mais deux choses m’ont retenue. En premier lieu je ne me sentais pas encore assez forte pour être une soumise attitrée d’une Maîtresse très expérimentée qui risquait de me demander plus que je ne pourrais lui donner. J’avais mes études, j’avais une vie avec Edwige, j’avais aussi des parents, même si je les voyais assez peu, j’avais de temps en temps des nouvelles. J’avais ma vie au lycée… Dire oui à Maîtresse, tout au moins dans mon esprit, c’était m’engager en terres totalement inconnues. Cela me faisait peur. La deuxième raison, c’est qu’avant de partir, alors que je finissais de me rhabiller, Madame a retroussée sa jupette noire et m’a montré sa chatte très brune, aux poils trempés mais aux lèvres qui m’ont fait peur, comme une bête étrange. Autant j’ai adoré son cul lumineux, autant cette jungle me paraissait maléfique. Au lieu de me donner envie, cette chatte m’a repoussée. Peut-être avait-elle trop servi ? J’étais prête à revenir lécher les culs de ses amies, lui faire honneur en les satisfaisant et me livrer à elle. Mon cul, ma chatte et mes mamelles lui étaient acquis, mais je me serais probablement mal acquittée de mon devoir de lécheuse de sa chatte. Bizarre ? Décevante ? Je ne sais pas, le fait est que je ne l’ai jamais rappelée. Edwige m’a dit que j’avais bien fait, car pour bien se donner et vivre à fond sa soumission il faut une attirance naturelle, en tout cas dans l’étape que j’étais en train de vivre. Si mon destin était d’entrer dans le monde de la domination/soumission, alors on ne me laissera pas forcément le choix de sucer, lécher, boire telle ou telle autre chatte plutôt. Il ne me viendra pas à l’idée de détester, ni même d’apprécier telles ou telles lèvres ; je sucerai, lècherai, ferai jouir purement et simplement. Mais je n’en étais pas encore là.. D’ailleurs devrais-je y arriver un jour ? Rien de sûr. Se rendre chez une maîtresse ne signifie pas nécessairement une disposition immédiate à l’état d’esclavage. C’est assouvir un besoin en assouvissant le besoin d’une femme dominatrice. Et c’est très bien ainsi. Edwige était toujours aussi clairvoyante et ne me jugeait absolument pas. – En fait j’ai bien fait de m’en tenir là avec cette Maîtresse au Beau Cul, car quelques mois plus tard, Edwige, devant ma mine mélancolique et mes nuits d’onanisme de plus en plus dingues, prit elle-même la décision de me trouver une excellente maîtresse. Maîtresse Isabelle dépassa largement tous les espoirs de Tantine, si bien que je suis restée six mois avec Madame. Ce fut la plus belle histoire de ma vie, la plus exceptionnelle. Je ne revivrai jamais plus pareille expérience – le mot expérience ne convient pas, il vaudrait mieux dire pareil Amour passionné. Je jure que c’est vrai, et comme je l’ai fait jusqu’à maintenant, je le prouverai de toutes mes forces. Maîtresse m’a tout appris, tout réappris aussi. Je suis redevenue celle que j’étais avant de désirer les fesses d’Yvette au point de vouloir lui arracher sa culotte pour voir comment étaient faite sa fente et sa raie. Maîtresse en fait m’a reprise en mains et encore aujourd’hui je pleure notre séparation que je décrirai, comme tout ce que j’ai du subir (j’allais écrire « avec joie », c’est vrai).. Maîtresse Isabelle est le sommet de ma vie de soumise ; il y a eu avant elle, mon long chemin plein d’expériences, il y a désormais après elle, le déclin de ma vie de soumise du à des dominatrices (sauf une) qui étaient loin de souffraient la comparaison. À bientôt.