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Les révelations d'Ariella 25
précédant

Par Donatella

 

 

Les révélations d'Ariella – poèmes vécus

Comme le lézard mue, changeant non seulement de robe mais de peau, abandonnant le passé pour poursuivre sa route, notre petite Ariella, quelques mois après sa majorité, domptée par tant d’aventures qu’elle avait parfaitement intégrées à ses passions obsessionnelles, sentit qu’elle aussi perdait les belles robes que lui avaient fait endossées ses diverses maîtresses, vivantes ou imaginaires (on vit aussi dans l’imaginaire, non ?) Elle n’était plus une enfant, elle voulait goûter aux véritables délices de la soumission pour laquelle elle était prédestinée. Tout ce qu’elle avait vécu depuis ses premiers émois jusqu’aux pénétrations d’Estelle avait un fil rouge : toutes les rivières de ses expériences convergeaient pour devenir un grand fleuve aussi cuivré que le Mékong, le fleuve de sa réalisation de soumise, mise à l’épreuve par des maîtresses désormais bien réelles. D’apprentie elle devint une réelle petite soubrette. Sept maîtresses différentes l’ont possédée. Elle les rencontra presque toutes sur le net dans un site de chat de dressage. Elle en rencontra une sur un réseau téléphonique et une autre dans une liste de maîtresses diffusée sur internet. Il y eut Maitresse Lysiane, Maitresse X, Maitresse Isabelle, Maîtresse Y, Maitresse Laurence, Maitresse Z et Maitresse Agnès. X–Y–Z sont des dominatrices dont elle n’a pas connu le nom, seulement l’adresse du rendez-vous. La voix d’Ariella changeait. Au lieu de parler allongée sur le canapé comme elle en avait pris l’habitude, elle me demanda si elle pouvait me faire ces nouvelles confidences nue dans  le lit à mes côtés, à la condition que moi aussi je me mette entièrement nue. Un gros oreiller sous la tête, ses jolis seins pointés, sa petite touffe en petit buisson, elle était prête à se remémorer avec une émotion décuplée ce qu’elle a vécu dans son corps. Je me mis en chien de fusil contre elle la main empaumant tantôt son sein tantôt la conque de son pubis. Donatella



Humilité = Humidité chez Maîtresse Lysiane

J’avais tellement été bouleversée par mes différentes amies des écrans que souvent je venais me promener parmi ces fleurs de chardons, à la recherche de la louve dévorante qui m’emmènerait dans sa tanière. Ayant implorée en vain Estelle pour la rencontrer comme je le fis avec Jennifer, mon corps ressentant un manque de plus en plus fort, il fallait que je trouve non plus un site de dialogues, mais un site de rencontres. Je pensais que c’était peut-être là qu’une dame apaiserait mes tensions intérieures. A cette époque-là, parallèlement au site fantasmez.com où j’avais connu Jennifer, Estelle, Angèle et quelques autres dialogues de quelques minutes, existait un autre site, dress.fr, qui était ouvertement consacré aux dominateurs-dominatrices. La crudité des annonces m’effrayait - je n’aurais jamais cru ça possible. En même temps, plus ça allait et plus l’envie de vivre en vrai ce que ces dames, maîtresses dans l’art de l’imaginaire, avaient tiré de moi devenait terriblement pressante, obsédante même.. Ces pensées me taraudaient. Je changeais donc de site. Certaines petites salopes étaient là pour tracer des tableaux infâmes sans jamais passer à l’acte – heureusement d’ailleurs – mais à côté d’elles il y avait de véritables maîtresses en quête de soumis principalement mais aussi de soumises (ce qui était plus rare). Sans bien savoir où cela me mènerait, j’entrai en contact avec une femme, dite Maîtresse Lysiane. Elle n’avait aucune envie de bavarder sur le net, elle cherchait une soumise. Après quelques phrases, elle m’a dit « Appelle-moi » et elle me donna son numéro de portable. Je l’appelais aussitôt. Elle était très directe. Sans que je lui demande elle me précisa qu’elle recevait souvent ses soumises en petite tenue, bas et porte-jarretelles ; ce détail, destiné à me séduire, me troubla énormément.  

Impressionnée, d’une humilité totale devant l’assurance de cette dame, je me suis faite hésitante. J’avais envie de savoir ce qu’elle allait me faire. Elle se fâcha : « C’est oui ou c’est non ; je n’aime pas les petites fantasmeuses. »… Bien que très intimidée, j’ai dit d’une toute petite voix « C’est oui Madame ». C’était la première et  la dernière fois que je l’appellerais Madame, elle exigeait que je l’appelle « Maîtresse ».  D’un ton calme et naturel qui me montrait qu’elle était habituée à recevoir, elle me donna rendez-vous le samedi suivant chez elle, me passa son adresse ; elle habitait dans une tour de Grigny dans le Sud de Paris. Je devais me présenter à 14 heures. C’était un chaud samedi de Juillet. Je venais de passer mon permis de conduire et Edwige me prêta sa voiture. Maîtresse Lysiane voulait un petit cadeau : des escarpins à talons aiguilles ou du  parfum. J’ai acheté un parfum d’Yves Saint-Laurent. Je partis assez tôt car je ne connaissais  pas Grigny, il y a plein d’autoroutes et de barres d’habitation, j’avais trop peur d’être en retard. En fait je suis arrivée en avance, c’est un détail important parce que ce fut un moment plein de tension, d’impatience, de peur, d’envie de repartir. Suis-je assez belle ? Je dois être hyper-ponctuelle. Je ne pensais pas à ce que j’allais être obligée de faire tellement j’étais prise de sentiments contradictoires. Puis soudain le stress disparut, il était 13h58. Dans deux minutes je connaîtrai cette dame. Je quittai ma voiture, me dirigeais vers l’entrée de l’immeuble. Des gens attendaient l’ascenseur. Moi, j’allais au dernier étage. J’avais l’impression que tout le monde savait pourquoi j’étais là. Je regardais mes pieds. Après tout, ils ont peut-être déjà croisé d’autres filles et d’autres femmes qui allaient au dernier comme moi. Ils savaient peut-être ce qui s’y passait. Venir comme ça à 14h précises, toute pomponnée chez la dame du 10ème, c’était un peu bizarre. On allait y passer l’après-midi… Finalement j’arrivai sur le pallier, cherchai la bonne porte, non sans une forte appréhension. Plus que quelques secondes, je regarde ma montre. 14h pile. Je sonne.

« Je…. » Pas besoin d’en dire plus. La dame était assez grande, une belle chevelure blonde, un peu forte, un très beau corps sûr de lui. Elle n’était pas en sous-vêtements, mais portait une robe d’été. Elle me fit comprendre de la suivre et nous sommes entrées dans sa chambre. En fait c’était son appartement ; la chambre était vraiment une chambre à coucher classique avec une décoration de chambre de nuit. Elle devait être mariée. Elle s’assit sur le bord du lit. Je lui offrais son cadeau, elle a paru ravie ; elle aimait beaucoup Yves Saint-Laurent. « Déshabille-toi ». J’obéis. Je portais un joli tee-shirt, une petite jupe. J’avais acheté une culotte et un soutien-gorge assortis exprès pour cette occasion. Elle me complimenta, mais me dit de vite tout enlever. « Maintenant tourne-toi… Plutôt mignonne ! » .Puis je me présentais toute nue face à elle. Elle jaugea mes seins, la peau de mon ventre, effleura mes poils blonds. « A genoux ». Tout ceci était déjà beaucoup pour moi. Partir pour aller chez une inconnue, pour avoir ma première séance de plaisirs partagés en vrai, pour accomplir d’un seul coup tous mes désirs, tous mes fantasmes, c’était déjà beaucoup. A la parfumerie, les hommes achetaient des cadeaux pour leur femme ou leur petite amie, sur la route les gens allaient chez dans de la famille ou au Centre commercial. Moi, j’aillais à l’insu de tous chez une vraie dominatrice à qui j’allais me livrer. J’avais la bizarre sensation de quitter le monde normal. Cela me faisait peur, mais en même temps j’en étais fière. Je prenais mon premier envol vers l’inconnu. Un curieux baptême de l’air avec la peur du vertige au ventre. La soumission avait déjà commencé.

J’étais venue en fait pour obéir, j’obéirai donc à cette dame à la fois douce et fermement décidée à prendre tout le plaisir possible avec une petite novice. Elle me tendit une jambe. « Suce mes pieds » Elle était chaussée avec des souliers d’été. Pas le temps d’un flash sur mon expérience imaginaire de vendeuse de chaussures pour dames. La réalité est cent fois plus forte, elle efface tout. J’embrassai les sandales de Maîtresse malgré un premier sentiment d’avilissement qui allait se dissiper en fumée. A dire vrai je n’avais jamais fantasmé sur les pieds des dames, non seulement mais je ne comprenais pas ce qu’il y avait d’excitant à lécher les pieds. « Vénère ta maîtresse » dit Lysiane dans l’épais silence de mes premiers pas plus ou mois englués dans la timidité, la honte et l’excitation. « Retire mes chaussures, et suce-moi ». C’est ce que je fis et lorsque j’approchai la bouche de ses orteils, prenant son talon comme on prend un calice, ma langue entra en contact avec sa peau, sa peau, sa peau. Ce fut comme un coup de foudre, pire qu’un baiser. Comment dire ? Comme si j’étais attirée toute entière par un aimant magnétique, une sensation terriblement forte, plus forte que ma raison. Oui, c’était de la vénération. « Je suis toutes les femmes, Adore-moi ». Je n’ai pas bien compris ; ma tête se vidait. Je me concentrais toute entière sur les orteils de Madame. Je passais mes lèvres autour des ses jolis doigts de pied, et avec ma langue je passais entre eux très délicatement plusieurs. Je les suçais comme des bonbons. Je perdais toute retenue et plongeai en effet dans l’adoration. Puis Madame me présenta son autre pied. Je m’appliquai tout autant,  peut-être plus même parce qu’en effet je baisais les pieds de toutes les femmes de la Terre. Sublime sensation. Je caressai ses chevilles pendant que j’avalais goulument le plus grand nombre de ses orteils, mais je le faisais pour le plaisir de ma première Maîtresse. ( Plus besoin de répéter que tout ça a été vécu dans le moindre détail.) Maîtresse gémit de plaisir. C’était la première fois que j’entendais une femme gémir. J’ai eu peur de lui avoir fait mal. C’est vrai ! Je levai les yeux vers elle sans quitter le bout de ses pieds de ma bouche. Elle s’était à demi allongée sur son lit, la tête renversée. Mon regard lui fit redresser la tête. Elle me dit « Tu lèches merveilleusement bien, ma chérie ». Je l’entends encore me dire « Tu es douce », j’entendrai longtemps ces quelques mots. Alors, je me recourbais aussitôt pour lécher les deux pieds de ma Maîtresse. Ses talons sentaient l’odeur de la corne, plus sensible en été. C’était loin d’être désagréable. Peut-être que c’est aussi un signe, comme les mamelles, de la femelle que nous les femmes nous sommes encore. Mais Madame se ressaisit après ce quart d’heure ou peut-être plus de léchage. Je n’en demandais pas tant : l’humilité avec laquelle j’ai téléphoné à une vraie dominatrice et l’humilité croissante avec laquelle j’ai pris l’ascenseur se décuplaient dans l’humilité, cette fois requise par Lysiane, avec laquelle j’ai léché ses pieds. C’est en fait très humblement que je me suis occupée de ses chaussures. On n’est jamais assez humble devant une dame qui vous fait l’honneur de vous recevoir. Plus je me faisait humble et plus j’étais humide. Pourtant Madame ne cherchait pas à m’humilier. Je voudrais dire aussi  que lorsque j’ai senti qu’elle était toutes les femmes, je ne me comptais pas parmi elles. Il y avait toutes les femmes et moi, toute nue, toute seule, prête à tout pour elle(s), mais séparée. « Ancila lavorat », la première leçon de latin « La servante – l’esclave romaine - travaille ». J’étais cette petite esclave romaine qui à genoux au lieu de nettoyer le sol de la maison suçait les pieds de sa maîtresse.

Je dus changer de place, monter sur le lit et attendre à quatre pattes les ordres de Maîtresse Lysiane. Elle, elle descendit du lit, prit une grande panière à linge remplie d’objets dont je ne connaissais pas vraiment l’usage. « Retourne-toi et redresse-toi, mais reste à genoux sur le lit». Docilement je fis face à elle avec dans les yeux une émotion immense. Elle m’aurait renvoyée à ce moment-là que je lui aurai rendu grâce de m’avoir offert ses pieds et de m’avoir enseigné qu’une soumise doit commencer par être de la plus grande humilité devant sa maîtresse, encore bien plus exceptionnelle qu’elle ne le croit. Maîtresse est pleine de ressources. Plus les secondes passaient et plus je me sentais petite. Je l’admirais. Je la trouvais belle, elle était ç la fois hautaine et maternelle, tendre et ferme. En fait, sans oser me le formuler, j’avais envie de lui appartenir. Elle, peut-être qu’elle ait déjà décidé de me garder à son service.  « Ecarte les genoux » et aussitôt je recevais en moi son majeur qui fit quelques petits mouvements dans ma vulve toute neuve en fait. « Mademoiselle est toute mouillée. J’ai très rarement eu des soumises qui sachent aussi bien conjuguer humilité et humidité !!! Elle a ri. C’est vrai qu’il n’y a qu’une seule lettre qui change, hein petite mouilleuse !... Regarde mon doigt tout luisant de ta mouille. La prochaine fois je prendrai le temps de bien te travailler. » Puis elle se tut. Elle n’était pas bavarde et pourtant si présente. Elle pressa mon téton dardé et y posa une pince crocodile. « AAhhOUhhhh ». Sans sourciller elle se saisit d’une deuxième pince, prit le bout de ma mamelle comme si j’étais en caoutchouc et le mordit cruellement. Je me retrouvais avec les mamelles pincées et reliées entre elles par une chaînette. Maîtresse sembla prendre beaucoup de plaisir à étirer mes seins et à voir mes grimaces de douleur. Mais sachant que c’était ma première fois, elle ne fit pas durer ce supplice ; elle me montrait simplement qu’elle pouvait les maltraiter plus longtemps et plus fort. Mais surtout elle savait que j’allais fantasmer sur le traitement de mes mamelles de femelle et que je tenterai de le refaire toute seule chez moi.

« A quatre pattes… Montre ton petit cul ! ».  Gardant les pinces et la chaîne qui pendait sous moi, je me présentais à Maîtresse. Elle s’assit sur le lit, passa une main sous moi et goûta une nouvelle fois aux chaleurs épaisses de ma chatte. C’était trop bon ! J’aurais voulu être à elle éternellement tellement j’aimais ça. De l’autre main elle prit dans son panier un godemiché. Pas un godemiché comme celui d’Estelle, Dieu merci ! Non, un godemiché assez traditionnel comme on en voit dans les magazines féminins en vente soi disant pour diminuer la graisse des cuisses et du ventre. Un objet à bout métallique (froid) et à manche en plastique. Cela évoque assez peu un sexe d’homme – et c’est tant mieux – mais qui rentre bien dans toute chatte bien ouverte.  « Vierge ? » Voui, Maîtresse. « Et du cul ? » Voui, Maîtresse. Oh, j’avais bien été dépucelée de ce côté-là autant au domaine de Villandry, que chez Mme Graslin, Estelle et Jennifer, mais en vrai, un samedi après-midi d’été dans la chambre d’une dame, non ; j’étais encore vierge de l’anus.

Une main passée entre mes jambes et fouillant ma chatte dans le but de me détendre tout en m’excitant, elle visa mon petit trou qui dans cette position s’ouvrait comme une bouche affamée et le dilata du bout de son engin. Comme c’était bon ! Puis lorsqu’elle m’estima apte à prendre cet objet, elle força. Mes parois très étroites souffraient. Elle poussa encore, mais cette fois j’avais vraiment mal. Alors Madame constata que j’étais encore très serrée. Elle me dit « Tu iras dans un Sex shop et tu achèteras un bon plug pour te travailler toute seule  - ce que je fis quelques jours après, il était rose, avec commande électrique mais très douloureux au passage de l’anneau de mon anus. Maîtresse voulait que je me dilate. Je l’ai toujours avec mes jouets.

« Descends du lit, à genoux sur la descente de llit et tiens-toi droite. Face au mur. » J’avais pris totalement confiance. J’étais en paix. Maîtresse prit doucement mes cheveux, elle les releva et me fit un chignon chiffon, c’est-à-dire approximatif ; le but, dégager mes épaules et libérer ma nuque. Puis rien. Une attente sans même savoir ce que j’attendais. Soudain je sentis glisser sur mon dos comme une pluie très douce, une chevelure ? une douche ? Quel plaisir ! Très lentement cette caresse augmenta, descendant sur la chute de mes reins puis sur la raie de mes fesses. J’étais à genoux mais non assise sur mes pieds, c’est-à-dire bien droite, mes cuisses droites comme en prière. Le mouvement de ce balai qui agissait sur tous mes nerfs et tous les pores de ma peau s’accéléra. Je ressentis des lanières courir sur mon corps exposé. Maîtresse s’était munie d’un fouet et c’est avec les lanières que peu à peu elle agaçait ma peau. Quel art ! Puis plus les passages de haut en bas s’accentuaient et plus la force grandissait. Madame se concentra sur mes fesses que maintenant elle fouettait vraiment.  Ces coups rapides me transmettaient le plaisir qu’elle prenait à flageller mon petit cul qui commençait à souffrir. Je le sentais brûlant. Madame allait se mettre à me fouetter très fort quand elle se ravisa. Pour une première séance il fallait qu’elle soit raisonnable. En fait, depuis un moment déjà elle devait nourrir le projet de faire de moi sa poupée attitrée. « Debout. Approche ». Je faisais un pas en avant « Ouvre ta petite fourche ». J’obéis docilement. « Toute chaude ! » Elle introduisit deux doigts dans ma chatte qui sagement leur a fait un passage avide de sensations. « Trempée, Tu aimes donc ça ? C’est parfait. ». Elle me demanda de me rhabiller. « Je t’interdis de te terminer quand tu seras chez toi. Tu ne dois jouir qu’avec mon autorisation. Quand tu as envie, appelle-moi et je te dirai oui ou non. Si c’est oui, je voudrai t’entendre dans le téléphone… Toute troublée et toujours terriblement aimantée,  j’ai osé dire d’une voix éraillée « Oh Maitresse Lysiane… est-ce que je peux poser mes lèvres sur votre culotte ? » Elle répondit « Pas la première fois » Elle rajouta « Tu ne crois pas quand même que je te reçois seulement pour ton plaisir ? Tu me feras jouir. » Puis, beaucoup plus gentiment, elle me dit qu’elle était libre le jeudi suivant toute la journée et qu’elle avait envie de me revoir. Comme une sotte j’ai dit que je ne pouvais pas car je devais partir en Italie avec Tantine ce jour-là. J’en étais absolument convaincue. En fait j’ai confondu le jeudi et le vendredi, vrai jour du départ. Quand j’ai réalisé trop tard mon erreur, je m’en suis voulu, j’étais folle de rage. L’inconscient, c’est bizarre.  J’avais fait un lapsus. Mais était-ce un réflexe de protection ? Pas contre Maîtresse mais contre moi-même. J’allais tomber amoureuse et souffrir terriblement. Quand elle m’a raccompagnée à la porte, j’ai aperçu dans le salon une fille qui téléphonait, ça devait être sa propre fille qui était là tandis que sa maman s’adonnait à la domination sexuelle d’une petite soumise ?  Des mois, des années plus tard, j’ai imaginé que si j’étais devenue sa soumise, elle m’aurait peut-être prêtée… J’associais le réel et le rêve !

Rentrée à la maison, j’ai regardé mes fesses dans la glace, elles étaient encore bien rouges, mais ce qui m’a le plus étonnée, c’est qu’elles étaient extraordinairement douces, lisses, émouvantes de douceur comme les fesses de neige d’un bébé qui vient de naître. Mais n’étais-je pas moi-même entrain de naître à ma vie de réelle soumise. J’avais fait le pas. J’avais franchi le fleuve, j’avais fait le grand saut, et tout était simple, adorablement excitant ; qu’il n’y avait rien, absolument rien de malsain. Donner ma vulve à une dame, vœu chéri depuis si longtemps, et en tirer un plaisir incomparable étaient pour moi un réel bonheur. J’ai envoyé un gros bouquet de fleurs à Maîtresse. Maintenant je pouvais comprendre comment on peut être folle des pieds d’une femme, non seulement parce que c’est beau et élégant, mais parce que se plier en deux à genoux auprès d’elle et y poser la langue et la pourlécher comme une chatte ou comme une petite esclave romaine toute dévouée c’est reconnaître humblement que Madame est aussi femme et aussi puissante qu’Aphrodite. J’ignorais tout de ce plaisir immense, maintenant je le rechercherai toujours. C’était le plus grand plaisir de Maîtresse Agnès qui ne recherchait pas tant une soumise qu’une lécheuse de beaux pieds comme les siens. Je parlerai de cette somptueuse dame dans l’ordre chronologique de mes découvertes. Combien de fois je n’ai revécu avant de dormir chaque seconde cet après-midi inoubliable.  Sûrement que Madame Lysiane m’aurait reprise mais je n’avais pas le courage de la recontacter.

Remarque tout à fait véridique, je n’avais eu jusque-là d’orgasmes uniquement différés. Je fantasmais comme une folle avec mes dames du net et ensuite je me jetais sur mon lit et me caressais jusqu’à la jouissance. Tant dis qu’avec ma première maîtresse, j’ai du commencé à mouiller dès que je suis montée dans la voiture d’Edwige pour me rendre à mon rendez-vous, puis sur toute la route, encore dans l’ascenseur et les divers chocs subis en moi des soubresauts que j’ai pu dissimuler. Au premier contact de ma bouche sur la peau de son pied, mon ventre s’est mis à palpiter très fort, même mes seins me faisaient presque mal. Inutile de dire combien j’ai mouillé tout le reste du temps. Le fait qu’elle me doigte et qu’elle ait semblé heureuse que je sois toute trempée démultiplia les flots de ma source intime. Je me serais bien caressée une fois chez moi, mais j’eu plus de plaisir encore à obéir qu’à jouir. Il faut dire qu’à me remémorer ce moment décisif, alors que j’écris, je mouille comme une folle.

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